Follard ou croquendoule : la brioche de la Saint-Martin

Bonjour à tous et merci à vous de me suivre sur ce blog :)

Comme tous les ans, l’hiver approche, et surtout Noël approche, le blog va se réveiller et sortir ses décors de fête !
J’avais envie l’an dernier de commencer les préparatifs avec cette recette, j’ai manqué de temps mais qu’à cela ne tienne, cette fois-ci, c’est la bonne !

Cette recette, celle de la brioche de la Saint-Martin, est une recette traditionnelle du nord et de la Belgique, principalement de Dunkerque où est née une légende assez rigolote. On raconte que Saint-Martin s’est endormi dans les dunes proches de la ville … ou bien qu’il était si occupé à prêcher la bonne parole qu’il n’a pas vu le temps passer (j’ai bien ma petite idée sur la question), et que son âne en a profité pour aller faire un petit tour en solitaire. Or, il faisait nuit, et le bonhomme était bien embêté pour retrouver sa monture. Les enfants de la ville sont alors venus aider Saint-Martin à chercher son âne, au milieu des lumières des maisons des pêcheurs, et pour les remercier, une fois l’âne retrouvé, il aurait ramassé les crottes de l’animal et les aurait transformées en petites brioches pour les leur distribuer. Leur nom, « follard » ou « folard » vient du flamand « volaeren » (« crotte » en flamand, ils auraient pu enjoliver le truc, mais non !). On les appelle aussi croquendoules, ce qui a priori signifie la même chose, même si je n’ai pas trouvé d’explication étymologique (et dans ma Bourgogne, on s’y connaît assez peu en dunkerquois).

La tradition a perduré puisque chaque année, les enfants peuvent préparer des lampions (idéalement en creusant des betteraves) pour aller dans les dunes chercher l’âne, en procession, avant de déguster des brioches en famille. Et pour beaucoup, c’est le début de la période des fêtes de fin d’année !
On ne se lancera dans une analyse psychologique du personnage, même s’il y aurait sûrement beaucoup à dire … non, aujourd’hui, je me contente de partager cette recette avec vous !

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Le résultat, c’est une brioche très légère, très aérée, moelleuse, pas trop sucrée, une vraie petite douceur pour le goûter ou le petit-déjeuner !

Pour une dizaine de brioches :

  • 500 g de farine
  • 20 g de levure de boulanger (plutôt fraîche, sinon un sachet de levure de boulanger sèche, ça marche aussi même si je trouve que ça sent toujours un peu la levure)
  • 50 g de sucre
  • 125 g de beurre bien froid en petits cubes
  • 2 cuillères à café de sel
  • 2 oeufs
  • 25 cl de lait
  • 150 g de raisins secs trempés dans du rhum (je ne les ai pas mis, mes enfants n’aiment pas, moi non plus ! vous pouvez aussi les remplacer par des pépites de chocolat).
  • 1 jaune d’oeuf pour dorer (ou du lait, ou 1 jaune délayé avec du lait et un peu de sucre, j’adore l’effet que ça donne à la surface de la brioche !)

 

Si vous n’avez pas de robot, il va falloir faire bosser vos biceps ! Si vous avez la chance d’en avoir un, utilisez l’outil de pétrissage (lame ou crochet), ce sera parfait !
Versez dans le bol du robot (ou dans un saladier) le lait, la levure émiettée (ou mélangez avec la levure sèche en suivant les indications sur le sachet), la farine par-dessus, le sucre, le sel, et commencez à pétrir. Quand le mélange devient épais, ajoutez les oeufs, et quand les oeufs sont à peu près incorporez, ajoutez le beurre en petits morceaux, et continuez à pétrir jusqu’à ce que la pâte devienne assez élastique et commence à se détacher des parois.

Couvrez et laissez la pâte gonfler jusqu’à ce qu’elle double de volume (au moins). Si au bout de 30 minutes votre pâte n’a pas commencé à gonfler, mettez là dans un endroit chaud et humide : la salle de bains, le four à 40° avec une coupelle d’eau, sur un radiateur avec un torchon humide pour couvrir le saladier …
Ensuite, dégazez la pâte (= écrabouillez-là plus ou moins violemment selon votre humeur du moment), et partagez-là en 10 portions.
Détaillez chaque portion en une grosse boule et deux plus petites, déposez-les sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et dorez au pinceau (ou avec les doigts si vous n’avez pas de pinceau ou n’aimez pas la vaisselle).
Laissez gonfler de nouveau (à nouveau dans un lieu humide si besoin) puis enfournez pour 15-20 minutes à 180°.

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Bon appétit, et profitez bien de cette première recette au doux parfum de fêtes …

 

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Les pains au lait du goûter, bons comme chez le boulanger

 

Ça y est, l’automne est bien arrivé. J’ouvre les volets le matin, je profite de l’air frais, de la brume sur les champs, mais avant d’aller « affronter » la fraîcheur en allant à l’école, j’ai envie de bons petits-déjeuners un peu régressifs, un peu réconfortants, un peu « comme quand j’étais petite ». J’adore les viennoiseries mais c’est un peu lourd pour tous les jours, alors quand je suis tombée sur cette recette de pains au lait (en allemand ! il a fallu traduire …), je n’ai pas hésité !

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Pour cette recette, rien de compliqué, mais c’est plus facile avec un robot pour pétrir à votre place, parce que pour une belle pâte qui lève bien, il faudra pétrir longtemps. 5 minutes au moins, mais 10, c’est mieux.

Pour une douzaine de (gros) pains au lait :

  • 550 g de farine
  • 80 g de sucre
  • 20 g de levure fraîche
  • 7 g de sel (sauf si vous utilisez du beurre salé)
  • 1 oeuf entier
  • 50 g de beurre fondu
  • 300 ml de lait entier (enfin si c’est du demi-écrémé, ça va pas changer grand-chose !)
  • en option : 24 barres de chocolat (type barres à pains au chocolat, mais sinon des barres de chocolat noir qu’on recoupe pour faire des bandes étroites c’est bien aussi !)

La recette est simpliste : on mélange tous les ingrédients secs (en évitant le contact levure / sel si possible), puis on ajoute les ingrédients liquides, et on pétrit. Donc, sans robot, ben c’est l’heure de votre séance « muscu des bras » de la semaine, sans haltères ! Quand la pâte commence à se détacher des parois du bol, on couvre (torchon, film étirable, comme vous voulez), et on laisse gonfler. La pâte va à peu près doubler de volume, ça peut prendre une heure ou deux.
C’est le moment le plus sympa si les enfants ont envie de participer : on dégaze la pâte (en gros, on la pétrit à nouveau, mais pas longtemps), on sépare en une douzaine de boules, puis on étale chaque boule en rectangle, on place une barre de chocolat, on commence à enrouler, on place la deuxième barre, on finit d’enrouler, et hop là boum on dispose sur une plaque couverte de papier sulfurisé.

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Pour terminer, on dore nos petits pains avec de l’oeuf, ou du lait, ou de l’oeuf battu avec du lait, pour qu’ils soient bien brillants.
Et si on veut des petits pains bien bien bien gonflés, l’idéal, c’est de les laisser lever encore une petite demi-heure, le temps de préchauffer le four à 180°, puis on enfourne pour 10-15 minutes (à adapter, bien sûr, ça dépend de votre four).

Ces pains au lait sont non seulement énormes, mais aussi très jolis, très lisses, moelleux, légers, et sans aucun goût de levure qui peut être gênant dans certaines recettes. Et avec le chocolat, miam, c’est le goûter ou le petit-déjeuner parfait pour nos petits (et pour nous, hé !).

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N’hésitez pas à partager vos photos sur la page Facebook si vous les réalisez, ou sur instagram (avec un petit hashtag #bibicheaupaysdesmerveilles !), j’adore voir votre version de mes recettes :)
Bonne semaine et bel automne à vous, et comme toujours, bon appétit !

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Cookies « presque healthy » façon Cocottes Saint-Michel

Soleil, douceur, arbres en fleurs et chants d’oiseaux : la météo a fabriqué le cocktail parfait pour me donner envie de me remettre au sport. Et un peu, aussi, de faire plus attention à ce qu’on mange (enfin, mollo, hein, il est hors de question d’arrêter le Selles-sur-Cher et le chocolat, surtout à 10 jours de Pâques).

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J’avais également envie de tester une version maison des Cocottes Saint-Michel au chocolat, parce que mes enfants adorent ça, moi aussi, mais bien sûr les paquet sont tout petits et vite finis, et puis moi quand je mange ce genre de gâteau, eh ben j’ai plein d’énergie. Avant d’aller courir, avant les séances de musculation, c’est top pour être en forme sans se sentir lourd. Alors hop, un peu d’analyse des étiquettes et au boulot.
Faire des vraies Cocottes nécessiterait d’étaler la pâte, de couper des bandes, des tronçons, ce serait long … alors j’ai opté pour la méthode « spéciale flemme », en les cuisant comme des cookies. Du coup, c’est moelleux à coeur, mais croquant autour, et même si c’est pas un aliment allégé – 0% – sans sucre – sans gras – etc, vu qu’il y a quand même du sucre, de la farine et du beurre, eh ben c’est quand même plutôt sain, et c’est surtout très bon !
Et comme ça cale bien, on arrive à n’en manger qu’un seul, ce qui est absolument impossible d’habitude :)

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Pour une trentaine de gros cookies, il vous faudra :

  • 460 g de farine
  • 200 g de sucre
  • 100 g de beurre mou
  • 35 g d’huile de colza (ou de tournesol ou de mélange 4 huiles … une huile qui n’a pas trop de goût !)
  • 100 g de chocolat noir en pépites, en pistoles, haché en petits morceaux, ce que vous avez sous la main !
  • 110 g de graines de sésame 
  • 30 g de graines de tournesol 
  • 2 oeufs entiers
  • 2 cuillères à café de bicarbonate de sodium
  • 1 cuillère à café de sel fin

Quelques petites explications quand même …
Pas de bêtises, les graines de tournesol, on les achète décortiquées (sinon c’est la misère à ouvrir !). Et pour l’huile, c’est pas habituel dans les gâteaux, mais c’est comme ça dans la recette de base. On pourrait remplacer par du beurre mais ça participe quand même à avoir une belle pâte bien souple. Ou alors on pourrait ne mettre que de l’huile … mais quand même, le goût du beurre, quoi !

Dans un grand saladier, ou dans le bol du robot, mélangez le beurre mou et le sucre jusqu’à obtenir une consistance crémeuse. Ajoutez petit à petit la moitié (à une vache près, hein, c’est pas une science exacte) de la farine, le sel et le bicarbonate, l’huile, le reste de la farine et les oeufs. Terminez par les graines et les éclats de chocolat.

Emballez la pâte dans du film alimentaire (en général je fais un boudin, comme ça je peux le caler dans la porte du frigo) et mettez au frais au moins une heure.

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Prélevez des boules de pâte, aplatissez-les légèrement et déposez-les sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Enfournez pour 15 à 20 minutes à 210°C.

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Voilà, bon appétit, et profitez bien du soleil !

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Fondant au chocolat et lait concentré

Bonjouuuuuuur ! (Je ne sais pas vous, mais ce soleil, moi, ça me met de bonne humeur !)

Aujourd’hui, une recette facile, tellement facile que vous pouvez la faire pour le goûter de cet après-midi en quelques minutes ! Testée et approuvée par mes enfants, mon mari … et par moi (même si, suite à un abus de plein de bonnes choses, bon, je mange moins de gâteaux ces temps-ci …).
Un fondant au chocolat à base de lait concentré : très chocolaté, une texture incroyable entre le fudge et le brownie, simple et rapide. Parfait, quoi !

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Pour un moule carré, un moule à manqué, un moule à brownie … : 

  • Une boîte de lait concentré sucré (ça doit faire environ 390 grammes)
  • 200 g de chocolat noir
  • 4 oeufs
  • 50 g de farine 
  • Pour relever un peu le goût du chocolat, j’ai ajouté une touuuute petite pincée de piment d’Espelette. Ça marche avec du poivre rouge, un zeste de citron vert … il y a plein de variantes possibles. Mais sans rien, c’est excellent aussi ! 

Faites fondre le chocolat (au micro-ondes, à la casserole, comme vous voulez …) avec le lait concentré (j’opte pour la technique feignasse, 1 minute 30 au micro-ondes, et ensuite je mélange pour bien faire fondre les derniers morceaux de chocolat).
Ajoutez les oeufs un par un et fouettez bien, puis la farine tamisée petit à petit en continuant de fouetter.
Versez cette belle pâte qui sent trop bon dans un moule beurré et fariné, enfournez pour 12 à 15 minutes à 210°C, et léchez la maryse (ou laissez vos enfants se disputer pour savoir qui aura le droit de le faire, pendant ce temps-là vous pouvez lécher le saladier).

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À taaaaaable !

 

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Bundt cake au chocolat praliné

Bonjouuuuuuur à tous !
Il va commencer à y avoir de l’écho ici, je vous abandonne un peu … Mais ça, c’est la faute aux bonnes résolutions : j’ai décidé de ranger ma maison en prenant le temps de la désencombrer, mais pfiou, c’est long ! Depuis 6 semaines, eh ben, j’ai pas fini, mais je continue à avancer et j’y suis presque !
Enfin bref, toujours est-il que le boulot + les enfants + entretenir la maison + trier toutes les catégories d’objets de la maison … eh ben ça occupe, et voilà qu’on est au 20 février et que je n’ai pas pris de temps pour venir écrire un petit article ici depuis que 2017 a commencé !

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Alors vite vite, corrigeons tout ça : j’avais justement une recette en attente, testée depuis quelques semaines, et que j’avais envie de partager avec vous. Il est tout simple, vite prêt, fondant, et si vous n’avez pas de pralinoise mais qu’il vous reste des chocolats de Noël (escargots, papillotes au praliné …), ça marche aussi (c’est juste plus long de déballer, peser … et de ne pas les manger en passant).
Pour une cuisson plus homogène, j’aime bien cuire ce genre de gâteaux dans un moule en forme de couronne, j’ai fait celui-ci dans un moule à Bundt Cake, ces jolis moules avec un creux au centre, des torsades, des cannelures, qu’on peut trouver en silicone, en fonte, en céramique, bref, il y a pas mal de choix, et qu’est-ce que c’est joli, non ?

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Pour ce Bundt Cake, il vous faudra :

  • 200 g de pralinoise ou de chocolats au praliné
  • 100 g de chocolat noir
  • 100 g de beurre
  • 80 g de poudre d’amandes
  • 50 g de sucre
  • 25 g de farine
  • 4 oeufs
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 1 sachet de levure

Coupez en morceaux le chocolat noir, la pralinoise, le beurre, et faites fondre le tout (au micro-ondes, à la casserole, au bain-marie … ça dépend de votre niveau de flemme). Mélangez bien.
Ajoutez ensuite la poudre d’amandes, les sucres, la farine et la levure, et mélangez à nouveau.
Pour terminer, ajoutez les jaunes d’oeufs, fouettez bien (si vous avez un robot, c’est pratique, plus la pâte est fouettée longtemps et plus le gâteau est léger et aérien), puis battez les blancs en neige et incorporez les délicatement.

Versez dans un moule beurré et fariné, puis enfournez pour 20 à 25 minutes à 170°C. Piquez pour vérifier la cuisson (il faut que la lame ressorte sèche, mais encore humide).

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Bonne dégustation !

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Granola façon Jamie Oliver

Bonjour à tous !

Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui, pas de gâteau, de pâtisserie, de moelleux, de fondant … mais quand même du sucré et du croquant (croquang-gourmang, comme dirait Cyril Lignac). En ce moment, à la maison, on mange beaucoup de fruits secs : mon petit bonhomme prend les raisins secs pour des bonbons, ma grande fille adore la papaye et le melon confits et leur papa avale des noisettes plus vite que Spip au mieux de sa forme. Alors tant qu’à faire, j’ai voulu ressortir une vieille recette, celle du granola maison !

Si vous pensez à des biscuits au chocolat quand je dis granola, eh bien non, pas de petits Lu là-dedans, non non, il s’agit du granola, ce mélange de fruits secs et de céréales qui est parfait au petit-déjeuner, un peu comme du muesli mais en gros morceaux croquants. C’est délicieux avec du yaourt ou du fromage blanc, mais c’est aussi très tentant de piocher dedans et d’en croquer une pépite à chaque fois qu’on passe à côté du bocal ! J’avais déjà testé la recette de Nigella Lawson, mais elle était un peu trop sucrée, j’en ai donc cherché une nouvelle, plus légère … Alors voici ma version du granola maison, très largement inspirée du Gorgeous Granola de Jamie Oliver, adaptée en fonction de mes envies … et de ce que j’avais dans mes placards !

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Pour un gros bocal de céréales :

  • 250 g de flocons d’avoine
  • 50 g d’amandes (blanches ou avec leur peau, peu importe)
  • 50 g de cerneaux de noix de pécan
  • 50 g de noisettes décortiquées
  • 30 g de pistaches (pas salées bien sûr ! au rayon pâtisserie en général)
  • 2 cuillères à soupe de graines de sésame
  • 2 cuillères à soupe de graines de tournesol
  • 2 cuillères à soupe de noix de coco râpée
  • 200 g de fruits secs (ici, cerises, fraises, cranberries, raisins blonds)
  • 1 cuillère à café de cannelle
  • 1 cuillère à café de cacao en poudre
  • 200 ml de miel

On peut modifier cette liste assez facilement, du moment qu’on garde à peu près la même proportion de flocons d’avoine, de fruits secs et de fruits confits. Avec de l’ananas, du kiwi, de la papaye, des abricots, des pruneaux, il y a de quoi varier !

La marche à suivre est très simple : il faut couper les noix, noisettes, amandes et pistaches en morceaux, pas trop gros. Un petit tour au hachoir, ça marche aussi, il faut que ce soit facile à croquer mais qu’il reste quand même de beaux morceaux, puis on y ajoute les graines, les flocons d’avoine, la noix de coco, la cannelle et le cacao, et on mélange bien. Prévoyez un grand saladier, sinon vous allez en mettre partout à la dernière étape !
On coupe en petits morceaux les fruits confits et on mélange à nouveau … puis on ajoute le miel et on mélange, encore et encore, pour bien le répartir. Des blocs se forment, c’est normal.
Il n’y a plus qu’à verser le tout sur une grande plaque recouverte de papier sulfurisé, et on glisse le tout au four pour 25/30 minutes à 160°C, en remuant régulièrement pour que tout soit bien doré.

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Le granola va durcir en refroidissant, il est encore moelleux quand il sort du four. Une fois bien refroidi, il n’y a plus qu’à le verser dans un grand bocal pour qu’il reste bien croustillant :) Et voilà de quoi prendre un petit-déjeuner plein d’énergie, de saveurs et de bons produits naturels !

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Muffins aux pépites de chocolat

Bonjour à tous ! J’espère que vous avez bien profité de ce jour férié pour vous amuser, et pourquoi pas pour cuisiner :)

Hier soir, Apolline a relu un de ses livres sur la pâtisserie (un « P’tits Docs » pas mal fichu du tout), ce qui lui a forcément donné envie de faire des gâteaux. Comme il était déjà tard, nous avons opté pour une recette simple, celle que nous faisons le plus souvent avec les cookies et le gâteau marbré (recette que je ne vous ai pas donnée encore, non ?), à savoir des muffins aux pépites de chocolat.

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10 minutes de préparation, 20 minutes de cuisson, pas de prise de tête, c’est parfait à préparer avec des enfants. Et puis c’est tellement bon ! Des muffins légers, aérés, et tellement savoureux avec ce bon goût de chocolat noir … Quand ils sortent du four, on pourrait en manger 5 ou 6 sans hésiter ! Alors sans plus vous faire attendre, voici la recette !

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Pour une quinzaine de muffins :

  • 300 g de farine 
  • 100 g de cassonade
  • 150 g de pépites de chocolat
  • 1 sachet de levure
  • 250 ml de lait
  • 75 g de beurre fondu
  • 2 oeufs
  • des caissettes en papier, ou des moules individuels en métal, en silicone … (j’utilise des moules pour 6 muffins de chez Alinea, avec de jolies caissettes en papier de chez Sibo-Sibon )

On commence par mélanger dans un grand saladier les ingrédients secs (farine, cassonade, levure et pépites de chocolat), et dans un autre les ingrédients liquides (les oeufs battus en omelette, le lait et le beurre fondu).
Ensuite, on incorpore rapidement le mélange liquide dans le mélange sec, mais sans trop fouetter, la préparation ne doit pas être trop homogène (c’est ce qui permet d’avoir des muffins légers et pas des machins denses comme une brique).
Puis on verse dans les moules, et hop, au four à 180°C (th.6) pour 20 à 25 minutes.

Et hop là, voilà un super petit-déjeuner, un délicieux goûter, un petit dessert qui change, préparé en un rien de temps et, pour nous, aux couleurs du 14 juillet !

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Les financiers au chocolat de mes petits gourmands

Bonjour à tous !

Nous voilà déjà en juin … enfin, il paraît, parce que niveau soleil, c’était pas trop ça la semaine dernière, alors, avec les enfants, on a eu envie de se consoler à grands renforts de chocolat ! Exigence d’Apolline, des petits gâteaux au lieu d’un gros à partager, exigence de maman, utiliser les 6 blancs d’oeufs qui patientaient au frigo, exigence de Robin le petit gourmand, que ce soit vite prêt ! Alors hop, nous sommes passés en cuisine à 6 mains pour préparer des financiers. Mais pas dans des moules à financiers, parce que je n’ai jamais réussi à remettre la main dessus (que voulez-vous, bordélique un jour, bordélique toujours !).

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Pour cette recette, rien de compliqué, je l’ai personnalisée un peu plus en mettant beaucoup de cannelle, ce qui a fait dire à Apolline que « ça sent Noël », mais si vous n’aimez pas la cannelle (hein Fabrice !), ou que vous préférez un parfum plus estival, de la vanille, du zeste de citron, une pincée de poivre doux … et pour les plus gourmands, des éclats de caramel ou des pépites de chocolat blanc et au lait, miam !

Pour 36 financiers environ :

  • 240 g de blanc d’oeuf (eh oui, tout dépend de la taille de vos oeufs … ceux-là étaient très gros, ça en faisait 6 environ !)
  • 120 g de beurre fondu
  • 120 g de chocolat noir
  • 80 g de farine
  • 80 g de poudre d’amandes
  • 80 g de sucre
  • 40 g de miel
  • 2 cuillères à café de cannelle
  • 1 pincée de bicarbonate de soude (ça remplace la levure, si vous n’en avez pas, mettez de la levure, y a pas de problème ! le bicarbonate fait juste ressortir un peu plus la couleur du chocolat, c’est assez joli.)

Première étape, on fait fondre le chocolat et le beurre. Gare aux petits coquins qui chipent les pistoles de chocolat au fur et à mesure qu’on pèse ! Et pendant que ça fond, on bat légèrement les blancs (pas en neige, juste à la main, au fouet, pour qu’ils soient un peu mousseux). Ensuite, on verse le chocolat et le beurre dans les blancs, puis le miel, en mélangeant bien au fur et à mesure.
Dans un autre récipient, on mélange la farine, la poudre d’amandes, le sucre, la cannelle, le bicarbonate, et on ajoute progressivement ce mélange à la pâte au chocolat. La pâte reste très liquide, c’est normal.
On verse dans des petits moules individuels (à financiers, à tartelettes, à mini cakes, ou en forme de Winnie l’Ourson comme nous !), et on enfourne pour une quinzaine de minutes à 170°C. Nos petits financiers vont gonfler doucement, embaumer toute la cuisine, et vous mettre en appétit pour un super goûter !

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Le plus dur finalement, dans cette recette, c’est de ne pas tous les manger dés la sortie du four !

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Les brownies de Bibiche

Bonjour à tous !
Qui dit goûter du mercredi, dit souvent chocolat et brownie ! Et puis comme le printemps a fait un faux départ, on aurait pu avoir des envies de fruits, de légèreté, d’acidulé … eh ben non. Il fait froid, il gèle, il neige, on a envie de chocolat et d’un bon moment devant la télé. Alors on cherche LA bonne recette !

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Mon petit Robin, qui va sur ses 2 ans, n’avait pas encore vraiment mis les mains à la pâte, il avait un peu tendance à essayer de manger tout le chocolat, puis à tout jeter avant de s’en aller. Mais cette fois-ci, il n’a mangé que 3 pistoles, il a bien mélangé et a beaucoup aimé écrabouiller les amandes effilées ! Alors voici le premier gâteau à quatre mains de maman et Robin, un brownie fort en chocolat, qui reste pourtant léger et moelleux, avec des amandes juste craquantes !

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Pour un brownie d’environ 25 x 35 cm :

  • 300 g de chocolat noir
  • 225 g de beurre doux à température ambiante
  • 225 g de sucre
  • 150 g d’amandes effilées
  • 75 g de farine
  • 5 oeufs
  • 3 pincées de cannelle

Pour commencer, faites dorer les amandes à la poêle ou au four. Attention, les amandes c’est farceur : ça reste tout blanc assez longtemps, et puis d’un seul coup, bing, c’est brûlé ! Alors on mélange régulièrement, et surtout on reste à côté ! Et pendant ce temps, vous pouvez aussi faire fondre le chocolat (bain-marie, micro-ondes, pouvoir psychiques, on sait jamais …).

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Mélangez ensuite le beurre bien mou avec le sucre et la cannelle, jusqu’à obtenir une consistance bien crémeuse. Ajoutez progressivement les oeufs et la farine, tout en fouettant pour lisser la pâte. Incorporez le chocolat, puis terminez par les amandes effilées, emmiettées entre vos doigts (et c’est pour ça qu’il fallait le faire au début, sinon, là tout de suite vous allez vous cramer les mimines. Eh ouais y en a là-dedans …).
Versez votre pâte dans une plaque à pâtisserie beurrée et farinée, étalez bien, et hop là, au four à 180°C / th.6 pendant 25 minutes. Si on pique le gâteau, il faut que la pointe du couteau (ou du pic à brochette, ça fait des petits trous un peu plus discrets) reste légèrement humide (sinon c’est sec et on s’étouffe avec).

Il peut y avoir pas mal de variantes dans cette recette : le chocolat au lait se prête très bien à l’expérience, le chocolat praliné aussi (moitié praliné, moitié chocolat noir, sinon c’est un peu écoeurant) ; on peut remplacer les 150 g d’amandes effilées par 100 g de poudre d’amandes si on ne veut pas de morceaux dans le gâteau, ou 100g de noix concassées, de noisettes, de noix de pécan, de noix de macadamia, bref, comme on a envie (ou en fonction de ce qu’on a dans ses placards, aussi !).

Pour la conservation, coupé en carrés dans une boîte métallique, le brownie garde son goût et sa texture sans aucun souci pendant plusieurs jours, mais je n’ai jamais testé au-delà de 3 jours (ça ne traîne pas longtemps !).
Bonne cuisine, et bon goûter à vous :)

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La tarte au citron meringuée des grands chefs

Bonjour les gourmands !
Me voici avec une vraie recette, pour changer du ratage de la dernière fois. Et quand je dis une vraie recette, attention, quelle recette ! Après de nombreux tests plus ou moins réussis, trop sucré, trop liquide, trop collant, trop dur, trop de citron, pas assez de citron, bref, j’ai enfin trouvé la bonne recette ! Il aura fallu disséquer plusieurs recettes et faire des assemblages, j’ai un peu joué au docteur Frankenstein, mais quelle réussite !

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Alors la voici la voilà, sous vos yeux ébahis, meilleure que celles de Bree Van De Kamp et de Katherine Mayfair, la Tarte au Citron Meringuée des grands chefs !
Les grands chefs, j’ai nommé Eric Kayser, le roi des boulangers, pour la pâte sablée croquante, lisse, fine, souple, parfaite quoi. Pierre Hermé, le roi du macaron et des alliances subtiles, pour la crème au citron … et pour l’occasion, « allégé » par Mercotte. Et Christophe Michalak, le pétillant, joyeux, maître de l’innovation, enfin, Christophe quoi … pour la meringue. Si avec tout ça cette tarte n’est pas parfaite ! Donc, voici la recette !

Pour la pâte sablée (à faire la veille), les quantités correspondent à 3 tartes de 26 cm de diamètre (ou 4 tartes rectangulaires) :

  • 300 g de beurre ramolli
  • 60 g de sucre en poudre
  • 125 g de sucre glace
  • 5 g de sel
  • 2 oeufs entiers
  • 560 g de farine

Dans le bol d’un robot, malaxez le beurre en pommade. Mêlez le sucre en poudre, le sucre glace et le sel.
Incorporez les oeufs un par un. Versez la farine et mélangez bien le tout.
Formez une boule, filmez et gardez au réfrigérateur une nuit. Rien de compliqué mais vous allez voir, cette pâte, c’est LA pâte (et vous pouvez même faire des petits sablés avec tellement elle est bonne).

Le lendemain, il n’y a plus qu’à couper en 3 portions, en étaler une finement et la disposer dans votre moule à tarte préféré (je dois dire que j’adore ces moules rectangulaires, c’est bien plus simple de faire des parts égales que dans un cercle !). Je mets toujours du papier sulfurisé sous le fond de tarte (coupé pile à la taille du moule), c’est bien plus facile à démouler !

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Pour la tarte au citron, il faut cuire la pâte à blanc, à 180°C (th.6) pendant une vingtaine de minutes. Piquez le fond de tarte, et n’oubliez pas, pour éviter que la pâte ne gonfle, disposez une feuille de papier sulfurisé par-dessus, puis recouvrez de légumes secs ou de ces petites billes en céramique bien pratiques !

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Et la petite astuce, avant de verser la crème au citron, pour que la pâte ne soit pas détrempée, il suffit de la badigeonner au pinceau avec un peu de chocolat fondu ! Du chocolat blanc, idéalement, pour ne pas donner trop de goût de cacao à notre merveilleuse tarte :)

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Pour la crème citron :

  • 200 g de sucre
  • les zestes de 2 citrons jaunes
  • le zeste d’1 citron vert
  • 16 cl de jus de citron 
  • 4 oeufs
  • 200 g de beurre ramolli

Zestez les citrons et mélangez les zestez avec le sucre. Laissez reposer quelques minutes, pour que le citron parfume bien le sucre.

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Versez le sucre dans une casserole, ajoutez le jus de citron, puis les 4 oeufs entiers. Fouettez bien et faites épaissir à feu moyen, en fouettant continuellement pour éviter les grumeaux.
Quand la crème a épaissi, retirez du feu, laissez refroidir quelques minutes, puis ajoutez le beurre, coupé en morceaux, au mixer plongeant (on peut aussi incorporer le beurre au fouet quand la crème atteint 60° … mais bon, la version facile au mixer, quand même, c’est pas mal !).

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Versez sur vos fonds de tarte cuits à blanc et tapotez légèrement le moule pour bien égaliser. Faites « ooooooh », sentez ce parfum si doux, si puissant, si tentant … (et désolée, Claire, l’ennemie des agrumes, je te trouverai autre chose). Rien que les touches de couleur des zestes jaunes et verts, c’est beau, c’est classe, ça fait tarte de pro !

Pour la meringue :

  • 90 g de blanc d’oeuf (3 blancs si ce sont de gros oeufs, 4 s’ils sont petits !)
  • 120 g de sucre
  • 4 g de zeste de citron vert (si vous avez du zeste de yuzu en poudre, ça parfume particulièrement bien !)
  • 1 pincée de fleur de sel
  • quelques gouttes de jus de citron

Battez les blancs en neige ferme en ajoutant dés le début la moitié du sucre, les zestes de citron, le sel et quelques gouttes de jus de citron. Ajoutez l’autre moitié du sucre une fois que les blancs sont bien gonflés. Continuez à battre jusqu’à obtenir une texture lisse et brillante.
Placez dans une poche à douille, si possible munie d’une jolie douille (à Saint-Honoré dans mon cas, mais une douille cannelée c’est joli aussi !). Si vous n’avez pas de douille, pas grave, c’est joli quand même :)
Pochez la meringue comme vous le souhaitez, en formant des boules, des serpentins, de jolies lignes, ce qui vous fait envie.
Conservez au frais, et au dernier moment, passez la tarte sous le grill à 260°C, environ une minute (la mienne a failli brûler en moins de 40 secondes ! moralité, ne pas débarrasser la table pendant que la meringue dore !).

Et voilà, une tarte croquante dessous, fondante dessus, à la fois douce et acidulée, pas trop sucrée ! Rapide et facile à préparer, sans ingrédients compliqués à trouver … bref, une merveille qui va épater tout le monde lors des goûters entre copines, des repas de famille, pour les petites ou les grandes occasions !

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