Crinkles au chocolat

Ça y est, on touche au but ! Nous sommes le 21 décembre, ça m’a fait un petit quelque chose ce matin en voyant la date s’afficher sur mon réveil : c’est la dernière ligne droite avant Noël !
Et moi, avant Noël, ce que j’aime, c’est avoir dans ma maison plein de boîtes remplies de biscuits. Des biscuits alsaciens, bourguignons, anglais, américains, peu importe, mais des petits biscuits qui sentent Noël !
Ceux-ci sont très faciles à préparer, et malgré un temps de prise au froid, ils sont également rapides à faire (10 minutes pour faire la pâte, 10 minutes pour mettre en forme et 10 minutes de cuisson).

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Ces petits biscuits ronds et craquelés sur le dessus sont moelleux à coeur, avec un goût de chocolat très présent qui rappelle le goût de la pâte à gâteau crue quand on léchait le saladier quand on était petits ! Un vrai régal, quoi :) Alors en avant, voici la recette !

Pour une trentaine de Crinkles :

  • 200 g de chocolat noir
  • 50 g de beurre
  • 2 oeufs
  • 90 g de sucre (moitié sucre en poudre, moitié cassonade)
  • 180 g de farine
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 1 sachet de levure chimique
  • du sucre glace

Il faut commencer par faire fondre le chocolat, coupé en morceaux (astuce de feignasse : je n’utilise plus que du chocolat en fèves ou en pistoles, type Valrhona ou Barry. C’est bon, et surtout, ça fond super bien !), au micro-ondes avec le beurre.
Dans un saladier, fouettez le sucre avec les oeufs, puis ajoutez le chocolat fondu. Ensuite, plus qu’à ajouter en fouettant la farine, la levure, le sucre vanillé, et hop, au frigo pour au moins 2 heures (dans mon cas, toute la nuit !).
Après le repos, sortez votre pâte du frigo, allumez votre four à 180°, et réalisez de petites boules (de la taille d’une balle de ping-pong, en gros), et disposez les sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.
Saupoudrez de sucre glace (merci Emma pour le rappel !) et enfournez pour 10-11 minutes, pas plus ! Si au bout de 9 minutes vous vous dites « au secours ! c’est pas craquelé comme sur la photo ! », eh ben, c’est normal, pas de panique (ça se sent que j’ai paniqué devant mon four ?).

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Un seul petit conseil … c’est vite mangé. Doublez les doses sans hésiter !

Bon appétit, et bonnes fêtes de Noël à tous et à toutes !

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Cinnamon Rolls, les roulés à la cannelle à l’américaine !

Bonjouuuuuuur ! J-25 avant Noël, l’excitation commence à monter, les envies de dégainer les calendriers de l’Avent (et d’ouvrir toutes les cases d’un coup !), de dévorer du panettone au petit-déjeuner …
Alors je continue mon compte à rebours culinaire ! Et aujourd’hui, je vous propose une recette de Cinnamon Rolls, ces petites brioches roulées à la cannelle typiques des petits-déjeuners de décembre aux USA.

Cette recette vient du livre « Made in America » que j’aime beaucoup pour l’inspiration, mais qui a l’inconvénient d’être truffé de petites coquilles (du moins en première édition), parfois il est indiqué « beurre mou » dans les ingrédients puis « beurre fondu » dans la recette, ce genre de petites erreurs … mais quand il y en a 4 par recette, il faut décrypter !
Bref, j’ai fait quelques petites rectifications :)

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Pour une dizaine de roulés, il vous faudra : 

  • 400 g de farine
  • 15 g de levure fraîche (ou 1 sachet de levure de boulanger déshydratée, il suffira de lire les instructions sur le paquet)
  • 1 cuillère à café de sel fin
  • 100 ml de lait
  • 100 ml d’eau
  • 50 g de beurre froid coupé en petits morceaux
  • 1 oeuf

Pour la garniture :

  • 40 g de beurre fondu
  • de la cassonade
  • de la cannelle
  • du cacao si vous n’aimez pas la cannelle (ou si vous souhaitez tester le super combo chocs-cannelle, n’est-ce pas Guillaume ?)

Dans le bol du robot (ou dans un saladier en vous armant de vos petits biceps), versez la farine, la levure, le sel (sans mettre en contact la levure et le sel), ajouter l’eau, le lait et le beurre et commencez à pétrir. Une fois la pâte à peu près homogène, ajoutez l’oeuf et continuez à pétrir, la pâte doit être légèrement élastique mais pas trop collante (si c’est le cas, ajoutez un peu de farine et continuez à la travailler un peu).
Couvrez la pâte d’un torchon humide (pour éviter qu’il ne se forme une croûte à la surface) et mettez la pâte à lever dans un endroit chaud (le top pour moi, c’est dans le four, à 35-40°, avec un petit bol d’eau histoire que ça reste bien bien humide).

Une fois que la pâte a doublé de volume (il faut un peu de temps, une heure au moins, le temps de se faire une belle playlist de Noël !), il faut la dégazer en la travaillant sur un plan de travail légèrement fariné. Ensuite, étalez-là en un grand rectangle, puis badigeonnez-la avec le beurre fondu.
Ensuite, saupoudrez de sucre, de cannelle, de cacao si vous en avez envie (et rien ne vous empêche d’y mettre des éclats de M&M’s, des pépites de cacao, du beurre de cacahuètes, c’est vous qui voyez !).
Roulez le tout en un gros boudin bien rond, coupez des tronçons de 3 centimètres environ (à l’oeil, hein, pas la peine de dégainer la règle), et disposez-les dans un plat recouvert de papier sulfurisé, légèrement espacés (il ne faut pas qu’ils se touchent, ils vont encore gonfler).
Remettez-les au chaud pour que la pâte lève une nouvelle fois, 30 minutes au moins. Saupoudrez-les de sucre vanillé puis enfournez à 180°C pour 15 à 20 minutes.

Vous sentez cette délicieuse odeur de pâte briochée, de sucre chaud, de cannelle ? N’hésitez pas à sortir votre meilleur thé de Noël et installez-vous pour un délicieux goûter ! Bon appétit à tous et bons préparatifs de fêtes !

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Petits rochers à la noix de coco

Bonjour à tous !

Plus qu’une quarantaine de jours avant les fêtes ! Aujourd’hui, une recette super rapide, vraiment facile, avec juste 3 ingrédients : les rochers coco.
L’an dernier, ma petite Apolline m’avait aidée à les préparer, cette année ce sera une petite surprise pour le goûter ! Ces rochers sont délicieux, moelleux, légers et si parfumés avec cette bonne odeur de noix de coco qui envahit la maison ….

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Pour une trentaine de rochers : 

  • 3 blancs d’oeufs
  • 250 g de noix de coco râpée
  • 150 g de sucre (sucre glace ou en poudre)
  • quelques gouttes de citron (facultatif)

Préchauffez le four à 180°C. Fouettez les blancs en neige en ajoutant le sucre petit à petit. Si vous ajoutez le jus de citron tout en les mélangeant, ils seront légèrement plus brillants.
Ajoutez ensuite la noix de coco et incorporez là doucement avec une maryse sans casser les blancs.
Sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, déposez des petits tas de pâte, à la cuillère ou avec les doigts. Enfournez pour 10 à 12 minutes, puis laissez refroidir sur une grille.

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Le plus dur sera de ne pas tout manger tout de suite ! Bon appétit !

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Follard ou croquendoule : la brioche de la Saint-Martin

Bonjour à tous et merci à vous de me suivre sur ce blog :)

Comme tous les ans, l’hiver approche, et surtout Noël approche, le blog va se réveiller et sortir ses décors de fête !
J’avais envie l’an dernier de commencer les préparatifs avec cette recette, j’ai manqué de temps mais qu’à cela ne tienne, cette fois-ci, c’est la bonne !

Cette recette, celle de la brioche de la Saint-Martin, est une recette traditionnelle du nord et de la Belgique, principalement de Dunkerque où est née une légende assez rigolote. On raconte que Saint-Martin s’est endormi dans les dunes proches de la ville … ou bien qu’il était si occupé à prêcher la bonne parole qu’il n’a pas vu le temps passer (j’ai bien ma petite idée sur la question), et que son âne en a profité pour aller faire un petit tour en solitaire. Or, il faisait nuit, et le bonhomme était bien embêté pour retrouver sa monture. Les enfants de la ville sont alors venus aider Saint-Martin à chercher son âne, au milieu des lumières des maisons des pêcheurs, et pour les remercier, une fois l’âne retrouvé, il aurait ramassé les crottes de l’animal et les aurait transformées en petites brioches pour les leur distribuer. Leur nom, « follard » ou « folard » vient du flamand « volaeren » (« crotte » en flamand, ils auraient pu enjoliver le truc, mais non !). On les appelle aussi croquendoules, ce qui a priori signifie la même chose, même si je n’ai pas trouvé d’explication étymologique (et dans ma Bourgogne, on s’y connaît assez peu en dunkerquois).

La tradition a perduré puisque chaque année, les enfants peuvent préparer des lampions (idéalement en creusant des betteraves) pour aller dans les dunes chercher l’âne, en procession, avant de déguster des brioches en famille. Et pour beaucoup, c’est le début de la période des fêtes de fin d’année !
On ne se lancera dans une analyse psychologique du personnage, même s’il y aurait sûrement beaucoup à dire … non, aujourd’hui, je me contente de partager cette recette avec vous !

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Le résultat, c’est une brioche très légère, très aérée, moelleuse, pas trop sucrée, une vraie petite douceur pour le goûter ou le petit-déjeuner !

Pour une dizaine de brioches :

  • 500 g de farine
  • 20 g de levure de boulanger (plutôt fraîche, sinon un sachet de levure de boulanger sèche, ça marche aussi même si je trouve que ça sent toujours un peu la levure)
  • 50 g de sucre
  • 125 g de beurre bien froid en petits cubes
  • 2 cuillères à café de sel
  • 2 oeufs
  • 25 cl de lait
  • 150 g de raisins secs trempés dans du rhum (je ne les ai pas mis, mes enfants n’aiment pas, moi non plus ! vous pouvez aussi les remplacer par des pépites de chocolat).
  • 1 jaune d’oeuf pour dorer (ou du lait, ou 1 jaune délayé avec du lait et un peu de sucre, j’adore l’effet que ça donne à la surface de la brioche !)

 

Si vous n’avez pas de robot, il va falloir faire bosser vos biceps ! Si vous avez la chance d’en avoir un, utilisez l’outil de pétrissage (lame ou crochet), ce sera parfait !
Versez dans le bol du robot (ou dans un saladier) le lait, la levure émiettée (ou mélangez avec la levure sèche en suivant les indications sur le sachet), la farine par-dessus, le sucre, le sel, et commencez à pétrir. Quand le mélange devient épais, ajoutez les oeufs, et quand les oeufs sont à peu près incorporez, ajoutez le beurre en petits morceaux, et continuez à pétrir jusqu’à ce que la pâte devienne assez élastique et commence à se détacher des parois.

Couvrez et laissez la pâte gonfler jusqu’à ce qu’elle double de volume (au moins). Si au bout de 30 minutes votre pâte n’a pas commencé à gonfler, mettez là dans un endroit chaud et humide : la salle de bains, le four à 40° avec une coupelle d’eau, sur un radiateur avec un torchon humide pour couvrir le saladier …
Ensuite, dégazez la pâte (= écrabouillez-là plus ou moins violemment selon votre humeur du moment), et partagez-là en 10 portions.
Détaillez chaque portion en une grosse boule et deux plus petites, déposez-les sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et dorez au pinceau (ou avec les doigts si vous n’avez pas de pinceau ou n’aimez pas la vaisselle).
Laissez gonfler de nouveau (à nouveau dans un lieu humide si besoin) puis enfournez pour 15-20 minutes à 180°.

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Bon appétit, et profitez bien de cette première recette au doux parfum de fêtes …

 

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Biscuits noix et vanille

Hohohoho, bonjour les amis ! (Vous entendez bien ma voix de Père Noël là ?)
Ça y est, après l’avoir attendu sans relâche, enfin, enfin décembre est là ! Et cette année, la course aux recettes de fêtes continue. Après avoir dégusté des pains d’épices et du kouglof la semaine dernière, mercredi, c’était le grand retour des biscuits.

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Et ce fut un retour en fanfare ! J’avais choisi pour l’occasion cette recette de Christine Ferber dans le livre « La cuisine des fées », et je n’en suis pas déçue : ces biscuits sont légers, croquants au premier abord, mais en bouche, ils s’effritent puis fondent, comme un shortbread. En même temps, le secret est le même que celui du shortbread : du beurre, du beurre, et du beurre ! Pourtant, avec leur bon goût de noix et leur légère touche de vanille, ils sont délicieux, au point qu’on aurait bien mangé toute la boîte le soir même …

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Pour une soixantaine de biscuits (2 à 3 fournées selon la taille des biscuits) :

  • 230 g de beurre mou
  • 90 g de sucre glace
  • 200 g de farine
  • 1 blanc d’oeuf
  • 70 g de cerneaux de noix moulus
  • 1 gousse de vanille
  • 1 pincée de sel
  • pour la décoration, 10 g de sucre glace et 10 g de cacao en poudre

Fendez en deux la gousse de vanille, grattez les graines, et versez les dans le bol du robot (ou dans un saladier, toujours pareil, pas besoin d’un super robot de compet’ !) avec le beurre mou coupé en morceaux, le sucre glace et le sel. Fouettez bien, la texture doit se rapprocher d’une pommade. Ajoutez le blanc d’oeuf, fouettez à nouveau, la pâte va devenir crémeuse.
Tamisez la farine et les noix moulues et ajoutez les en continuant de fouetter. (Bien bien moulues, les noix, parce que s’il reste des morceaux, ça va gêner au moment du pochage. Et comme moi, vous allez pester, avoir envie de jeter la poche à douille par la fenêtre, etc etc, tout ça pour un mini morceau de noix. Grrr.) Versez votre pâte dans une poche à douille, si possible avec une douille cannelée.
Préchauffez votre four à 200°C puis pochez les biscuits : sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, ou sur un super tapis en silicone type Silpat si vous avez, dressez à la poche à douille de petits serpentins de pâte (un peu comme des Sprits. J’ai dit des Sprits, pas des Spritz, hein.) Attention à ne pas trop les coller parce qu’ils vont s’étaler légèrement à la cuisson (cela dit s’ils se collent, pas grave : ils se détachent très facilement ensuite).
Enfournez pour 8 à 10 minutes, surveillez bien car en une minute ils passent de « tout va bien, c’est pas cuit » ah « ah non c’est pas vrai ! ».
Laissez refroidir quelques minutes, puis saupoudrez de sucre glace et de cacao en poudre.

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A l’attaque, et je vous mets au défi de ne pas tous les manger !

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Kouglof aux parfums de Noël

Bonjour les amis !
Déjà presque deux mois depuis la dernière recette que j’ai postée ici, ça ne va pas du tout ! En ce moment, je cours, je cours, j’ai l’impression de n’avoir le temps de rien … mais ça va aller mieux très rapidement ! En tous cas, il va bien falloir, parce que le mois de décembre arrive et c’est LA période que j’attends toute l’année, alors, hors de question qu’un planning chargé m’empêche d’en profiter !

Et pour se mettre dans l’ambiance en beauté, je voulais du sucré, du chocolaté, du typique de Noël, alors j’ai pioché dans le livre « Gâteaux » de Christophe Felder et Camille Lesecq (une merveille ce livre !). Et comme j’ai acheté un moule à kouglof il y a quelques jours (merci les copines pour la virée chez Zodio !), ni une ni deux, j’ai opté pour la recette du Kouglof ! Avec une légère modification (mais je vous donne les 2 versions, et vous faites comme vous voulez !), je ne suis pas une grande fan de raisins secs, alors je les ai remplacés par de l’orange confite et des pépites de chocolat. J’ai aussi évité le sirop au kirsch parce que je n’aime pas trop le goût d’alcool dans les gâteaux.

C’est une recette qui prend un peu de temps puisqu’il y a 2 longues phases de pousse : la première d’au moins 5 heures, la deuxième d’au moins 2 heures. L’idéal est de commencer le soir pour reprendre le lendemain matin !

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Pour 2 kouglofs (c’est vite mangé, finalement …), il vous faudra :

  • 225 g de raisins secs blonds
  • OU 100 g d’écorces d’oranges confites, en petits cubes, et 150 g de pépites de chocolat
  • 15 g de kirsch (en option)
  • 500 g de farine (idéalement de la T45 mais ça reste un détail)
  • 15 g de levure fraîche
  • 65 g de sucre semoule
  • 15 g de miel (ou de trimoline mais encore faut-il en avoir !)
  • 10 g de sel
  • 100 g d’oeufs (2 gros, environ)
  • 22 cl de lait
  • 175 g de beurre mou (et un petit morceau pour beurrer les moules)

Pour le sirop au kirsch (ou pas au kirsch !)

  • 15 cl d’eau
  • 100 g de sucre
  • 12 g de kirsch (en option)
  • 1 g de vanille liquide

Pour le sucre vanillé maison (si vous le souhaitez, il suffit de mixer les 2 ingrédients ensemble) :

  • 100 g de sucre semoule
  • 1/2 gousse de vanille grattée

Pour la finition :

  • 50 g de beurre fondu
  • 50 g d’amandes brutes

Si vous utilisez des raisins secs, l’idéal est de les faire tremper dans de l’eau pendant 2 à 3 jours., puis de les égoutter et de les faire tremper dans le kirsch le temps de préparer la pâte à kouglof. Sinon, vous pouvez les laisser tremper une ou deux heures, c’est déjà pas mal.
Si vous possédez un robot pâtissier, la réalisation de la pâte sera facile, sinon, c’est possible mais un peu plus musclé !
Commencez par verser la farine, la levure émiettée, le sucre, le miel et le sel dans le bol du robot (sans mettre en contact le sel et la levure directement !). Faites tourner doucement avec le crochet pétrisseur, et incorporez doucement le lait et les oeufs. Ajoutez ensuite le beurre mou, coupé en petits cubes.
Pétrissez pendant une dizaine de minutes, pour obtenir une pâte bien lisse, élastique, et qui se détache des parois du robot. Tant qu’elle colle, laissez tourner … mais surtout, restez sur place, parce que le robot risque de bouger (mon Artisan s’est déplacé de 10 bons centimètres sur le plan de travail, ça aurait pu faire de sérieux dégâts !).
Lorsque la pâte est bien pétrie, ajoutez les raisins secs égouttés, ou les écorces d’orange et le chocolat (ou ce que vous voulez d’ailleurs ! des noix, des abricots secs …). Travaillez à nouveau la pâte, elle ne doit pas coller aux doigts.
Déposez la pâte dans un saladier légèrement fariné, recouvrez de film alimentaire, et mettez au frais pour la nuit (5 heures minimum). La pâte va doubler de volume.

Récupérez votre pâte et séparez là en deux parties égales. Il va falloir essayer de la manipuler le moins possible.
Préparez les moules à kouglof (un peu de beurre fondu, un peu de farine, et on dépose les amandes brutes dans le fond du moule, pour former la jolie couronne craquante du gâteau). Déposez la pâte dedans (j’ai fait une boule, puis creusé un trou pour en faire une couronne, et hop là, plouf dans le moule), et laissez pousser pendant 2 à 3 heures dans un endroit humide et tiède (dans le four à 35-40°, avec un bol d’eau posé au fond, c’est très bien !).
Sortez vos kouglofs une fois que la pâte atteint le bord du moule, préchauffez le four à 170°, et enfournez pour 45 minutes à une heure (ça dépend beaucoup du four, difficile d’être précis …).

Une fois vos kouglofs bien dorés, démoulez-les délicatement et laissez les refroidir, et préparez le sirop : il suffit de faire chauffer l’eau avec le sucre et la vanille liquide, jusqu’à ce que de jolies petites bulles commencent à remonter à la surface.
Arrosez légèrement vos kouglofs de sirop, attendez 5 minutes puis couvrez les de beurre fondu, au pinceau. Patientez encore 10 minutes, puis roulez les dans le sucre vanillé (sinon, vous pouvez aussi simplement les saupoudrer de sucre glace, c’est bien aussi !).

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Voilà, vous avez bien travaillé, vos kouglofs sont moelleux, légers, parfumés, jolis, craquants. Vous pouvez faire « oooooh », chanter votre chant de Noël préféré, et crier « à taaaaaaaable ! »
Bonne dégustation et à très bientôt pour une nouvelle recette de fêtes ! En attendant, n’hésitez pas, commencez à décorer la maison …

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Rouler, tartiner, décorer … la bûche de Noël !

Aujourd’hui, nous sommes à 1 semaine de Noël.
Dans une semaine, nous aurons célébré dignement le réveillon, déballé de jolis cadeaux, préparé des tonnes de petits fours, dévoré des macarons tout brillants … et nous ne serons plus loin de la belle bûche de Noël.

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Que vous la faisiez de façon très classique avec un biscuit roulé, ou que vous ayez investi dans la gouttière à bûche pour faire une bûche glacée ou pâtissière, vous aurez probablement besoin d’un bon biscuit, de type génoise, comme base de votre dessert.
Je vous donne donc ma recette de biscuit roulé, elle est très simple, pas besoin de fouetter les jaunes au bain-marie comme pour une vraie génoise, mais le résultat est moelleux et léger !

Les ingrédients sont très simples :

  • 120 g de sucre
  • 120 g de farine
  • 4 oeufs
  • si vous souhaitez faire un biscuit au cacao, ajoutez 30 g de cacao en poudre non sucré.

Préchauffez le four à 180°C. 
Séparez les blancs des jaunes et fouettez les jaunes avec le sucre. Plus vous fouettez longtemps, plus le mélange sera mousseux et plus votre bûche sera légère !
Ajoutez progressivement la farine (et le cacao si vous en utilisez) en continuant à fouetter. 
Montez les blancs en neige et incorporez les douuuuuucement, à la maryse, pour ne pas les casser (on ne brutalise pas des blancs en neige en fouettant comme un dingo … donc si votre pâte est trop épaisse, incorporez une peu de blancs en neige pour la détendre, et incorporez le reste doucement). 
Etalez la pâte sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé, ou sur une plaque en silicone, puis enfournez pour une douzaine de minutes. 

La partie la plus compliquée pour une bûche, c’est de la rouler sans briser le biscuit. 
Pour la rouler sans risque, je démoule mon biscuit sur un torchon humide puis je roule le torchon et le biscuit ensemble (ce qui permet aussi de rouler sans se brûler !).

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Laissez roulé quelques minutes, puis déroulez délicatement, garnissez et enroulez à nouveau le tout.
Déposez votre bûche sur un plat, la jointure en dessous, et vous pouvez passer à la décoration !

Mes premières bûches « de grande » (comprenez : sans ma maman aux commandes du roulage de biscuit !) : marmelade d’orange, crème de marrons, confiture de framboise, et nappées de chocolat fondu. Rien de compliqué mais j’en étais très fière !

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Il y a quelques années, nous avons décoré la bûche avec des fruits secs, légèrement torréfiés puis caramélisés … c’était bon, mais ça a été difficile d’en laisser pour la bûche, on aurait bien tout croqué en cuisine !

 

 

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Celle-ci date d’il y a 3 ans, j’avais fait mes premières meringues, rose bonbon parce que j’adore le rose (ce n’est pas pour rien que c’est exactement la couleur de mon Kitchenaid !).La bûche était garnie d’une mousse à la framboise, et recouverte de confiture pour coller les meringues.

 

 

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Et l’an dernier, sans trop nous casser la tête, nous avons fait une bûche façon Forêt Noire, avec un biscuit au cacao, une crème chantilly au mascarpone, des cerises Amarena … rien de compliqué mais à la fin d’un festin, c’était largement suffisant !

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Cette année, la bûche du 24 sera au chocolat au lait, au chocolat Dulcey et aux fruits de la passion … j’ai déjà hâte d’y être et de croquer quelques pastilles au passage !

 

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Spice up your bread ! Promenade au pays du pain d’épices

Bonjour à tous  !
Aujourd’hui, voici LE grand classique, LA recette incontournable de Noël, LE gâteau qu’on trouve partout en cette saison, et forcément en grande quantité ici, près de Dijon, où on revendique (en bataillant avec les copains allemands, alsaciens … même les chinois !) la paternité de cette douceur de Noël, le pain d’épices !

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Pour moi, c’est aussi bien un gâteau à déguster au goûter, qu’un pain à utiliser pour ses tartines au petit-déjeuner ou pour des toasts (foie gras et pain d’épices, quand même …). J’adore les mélanges pour pain d’épices, je hume le mien dés que je fouille dans le placard. Je retrouve à chaque fois les mêmes souvenirs d’enfance, les vacances chez mes grands-parents, avec des tonnes d’épices dans le placard de la cuisine, j’adorais déjà chipoter les petits flacons en douce !

Cette recette, pourtant, n’est pas celle de ma grand-mère, pas grande fan de pâtisserie … mais celle d’un livre intitulé « Gâteaux de mamie », édité chez Marabout il y a déjà 13 ans, le premier livre de cuisine que je me suis offert et dont j’ai testé toutes les recettes au fil du temps ! J’ai essayé d’autres pains d’épices, mais je reviens toujours à celle-ci : texture, parfum, facilité, elle est parfaite !

Pour un pain d’épices (mais n’hésitez pas, faites en plusieurs et distribuez autour de vous !) :

  • 300 g de miel (j’utilise du miel de fleurs, mais un bon miel de châtaignier, c’est très bien !)
  • 250 g de farine
  • 50 g de poudre d’amandes
  • 10 cl de lait
  • 1 oeuf
  • 1 sachet de levure chimique
  • 1 cuillère à soupe de mélange pour pain d’épices
  • 40 g d’écorce d’orange confite, en petits dés

Préchauffez le four à 170°C.
Faites chauffer le lait et le miel dans une casserole, et retirez du feu dés l’ébullition.
Mélangez dans un saladier tous les ingrédients secs (farine, poudre d’amandes, levure, épices …), les dés d’orange confite, puis creusez un puits et versez petit à petit le lait et le miel en mélangeant avec une spatule ou une cuillère en bois (mais franchement, la spatule en silicone, c’est vachement plus facile à laver !).
Incorporez l’oeuf puis versez dans un moule beurré et fariné (ou en silicone, ou chemisé de papier sulfurisé), et enfournez pour 45 à 55 minutes (ça dépend du moule, du four … l’idéal c’est de piquer pour vérifier !). Profitez, votre cuisine va sentir les épices, c’est un régal !

Laissez refroidir votre beau pain d’épices avant de démouler. Vous pouvez le conserver une bonne semaine, bien emballé dans du film étirable. Vous pouvez également le congeler, mais la texture est légèrement plus caoutchouteuse après décongélation.
Et avec un bon beurre de baratte au petit-déjeuner, miam ! Vivement demain matin :)

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Et pour ceux qui n’aiment pas trop le pain d’épices, je vous donne dans les prochains jours une recette de cake au chocolat et aux épices, une vraie merveille qui épate tout le monde !
Et en attendant, demain, rendez-vous pour un basique de chez basique, qui vous sera bien utile en janvier pour les galettes des rois !

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Du chocolat craquant et fondant : les Brunsli !

Bonjour à tous !

Plus que 10 jours avant Noël … il va être temps que je commence les sachets de biscuits pour les petits cadeaux de Noël, alors je continue doucement à remplir mes boîtes à gâteaux. Les petits derniers sont eux aussi alsaciens, ils sont croquants autour et fondants dedans, avec un parfum irrésistible d’amande et de chocolat, et une mini touche de cannelle.
Ces biscuits sont très simples à faire et je ne m’en lasse pas, les enfants non plus d’ailleurs !

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Pour 2 fournées de biscuits :

  • 300 g de sucre glace
  • 300 g de poudre d’amande
  • 100 g de cacao en poudre
  • 2 cuillères à café de cannelle
  • 3 blancs d’oeufs

Rien de très compliqué, on mélange toutes les poudres ensemble, puis on lie le tout avec les blancs. Si vous malaxez à la main, attention, c’est très collant ! Une fois que la pâte est bien homogène, on forme une boule, on la filme et hop, 1 heure au frigo.

On étale cette pâte sur 1 centimètre d’épaisseur, on découpe des formes à l’emporte-pièce (un jeu d’enfant parce que la pâte à Brunsli se tient très bien !), et on met le tout 5 minutes à 230°C. Les biscuits ont un parfum assez fort de pain d’épices avant cuisson, mais dés qu’ils sortent du four, l’odeur du chocolat envahit la maison, c’est une excellente surprise !
Vite préparés, vite cuits … vous verrez qu’ils sont également vite dévorés !

Bonne préparation, bonne dégustation, et profitez bien de ces 10 derniers jours de préparatifs des fêtes :)

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Douceur vanillée de l’avent avec les Vanille Kipferl

Après les butterbredele, voici une autre sorte de biscuits de l’avent : les Vanille Kipferl. Des petites douceurs à l’amande et, comme leur nom l’indique, à la vanille, très faciles à réaliser : un peu de pétrissage, de modelage, c’est un vrai jeu d’enfant !
Cette recette vient du livre « Pâtisserie » de Christophe Felder, autant dire la bible des pâtissiers !

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Pour réaliser une soixantaine de biscuits, il vous faudra :

  • 55 g de sucre vanillé
  • 180 g de beurre bien mou
  • 210 g de farine
  • 90 g d’amandes en poudre
  • 1 cuillère à café de vanille liquide

Pour la finition  :

  • 90 g de sucre glace
  • 3 sachets de sucre vanillé

D’abord, une petite astuce : 55 grammes de sucre vanillé, mine de rien, ça fait beaucoup de sachets. Vous pouvez mixer du sucre semoule avec une gousse de vanille, mais mine de rien, ça revient vite cher vu le prix des gousses de vanille … J’ai fait plus simple : quand j’utilise les graines de vanille, je garde la gousse, je la mets dans un pot hermétique avec du sucre, et j’ajoute les gousses de vanille au fur et à mesure que j’en utilise. J’ai un sucre bien parfumé qui ne me coûte pas une fortune, avec en bonus le plaisir de le faire moi-même !

Versez le sucre, le beurre mou, la farine, la poudre d’amandes et la vanille liquide. Mélangez le tout avec une cuillère en bois, ou à la main si la texture collante ne vous gêne pas. (Et si vous n’aimez pas ça, peut-être que vos enfants seront ravis de le faire !)
Formez une boule, séparez là en 4 boules, puis roulez chacune de ces boules pour en faire un long boudin d’environ 1,5 cm de diamètre. Coupez des tronçons de 2 cm.
Déposez ces biscuits sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, et hop, au four à 170°C pour 15 minutes ! Les kipferl restent blancs, c’est normal.

Laissez les refroidir quelques minutes, puis roulez-les dans le sucre glace et le sucre vanillé mélangés.
Vous pouvez les conserver au moins 3 semaines dans une boîte en métal (je ne les ai jamais gardés plus longtemps … mais ça doit pouvoir se conserver encore plus !).

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