Mercredi dernier, mon petit Robin a eu 1 an. Une année passée bien vite d’ailleurs …
Il fallait forcément un beau gâteau, même si nous n’étions que tous les quatre ce jour-là. Je travaillais jusqu’à 19h, il a donc fallu faire vite, adios les recettes de Fantastik, de macarons, les merveilleuses tartes du dernier Fou de Pâtisserie …
Je me suis rabattue sur une recette plutôt facile et plutôt rapide mais qui en jette, un joli petit fraisier simplifié
Simplifié, parce que j’ai laissé de côté la crème mousseline, la pâte d’amande, le miroir … je me suis contentée d’une simple mais délicieuse crème Chantilly. Et comme je ne fais plus que de la Chantilly façon Michalak, quoi de mieux d’une recette de biscuit de Michalak pour aller avec ? J’ai opté pour le biscuit viennois présenté dans son magnifique Michalak Masterbook , (achetez-le, rien que pour baver sur les photos …) une recette vite faite et cuite en 12 minutes. Le tout préparé avec de délicieuses garriguettes de Dordogne, miam
Un détail, il vous faudra un cadre pour le montage (cercle, moule à charnière dont on enlève le fond, carré, rectangle …). Et pas trop grand, mon gâteau faisait 20 x 26 cm et c’était tout juste côté crème … ce qui nous a fait quand même un gâteau pour 9 à 12 personnes (si c’est après un gros repas, ça va pour 12, si c’est pour un goûter, ça fera 9).
La Chantilly chocolat blanc et vanille :
- 250 g de crème fleurette
- 1 gousse de vanille
- 50 g de chocolat blanc
La veille (ou quelques heures avant), on fait bouillir dans une petite casserole la crème fleurette avec la gousse de vanille grattée.
Ensuite, on verse la crème bouillante sur le chocolat haché, et on mélange doucement pour faire fondre le chocolat. Et pour que la crème soit bien lisse et homogène, un petit coup de mixer plongeant (sans en mettre partout sur les murs de la cuisine, si possible), on filme la préparation au contact (pour éviter que la surface ne durcisse), et hop là, au frigo pour la nuit.
Il n’y aura plus qu’à monter la crème en Chantilly, soit au robot, soit au fouet électrique, soit à la main (mais là, il va falloir un peu d’huile de coude), au moment de l’utiliser.
On peut aussi parfumer la crème avec de la fève de Tonka. Personnellement, je n’apprécie pas énormément ce goût, alors je n’en mets pas, mais si vous aimez et que vous en avez dans vos tiroirs, faites vous plaisir !
Le biscuit viennois :
- 2 oeufs entiers
- 2 jaunes d’oeufs (40 g)
- 2 blancs d’oeufs (60 g)
- 105 g de sucre en poudre
- 50 g de farine
Pour commencer, on verse les blancs d’oeufs dans le bol du robot, et monter en neige ferme en ajoutant 25 g de sucre, en 3 fois.
Dans un autre récipient, on fouette les 2 oeufs entiers, les 2 jaunes d’oeufs, et le reste du sucre. Il faut fouetter longtemps pour que le mélange soit brillant et qu’il double de volume, au moins. On mélange ensuite les 2 préparations, délicatement, à la maryse, pour ne pas briser les blancs.
Pour terminer, on ajoute la farine, tamisée bien sûr pour ne pas ajouter de grumeaux dans notre belle pâte.
On étale cette pâte sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé, ou sur une feuille en silicone, un tapis silpat, enfin, un truc qui se décollera bien !
Et au four pour 10 à 15 minutes à 180° C
Le montage :
C’est ça le plus long !
Il va falloir découper 2 rectangles (ou carrés, ou ronds …) de la même taille, et surtout, de la taille du moule qu’on souhaite utiliser.
On place une première couche de biscuit dans le moule, et on attaque la partie la plus compliquée. Il faut ensuite répartir des fraises, coupées en deux dans la hauteur, sur tout le pourtour du gâteau, sans qu’elles tombent (parce que la garriguette aime faire sa vie et ne pas rester là où on lui a demandé d’aller). Une fois qu’on a fait le tour du cercle, on retaille toutes les fraises à la même hauteur. Ou alors, si on est plus malin, on coupe toutes les fraises à la même hauteur avant de les placer contre le cercle, et comme ça, on évite d’avoir – comme moi parce que oui, je l’ai fait après – des vagues. Ensuite, on recouvre la génoise de morceaux de fraises.
Placez votre Chantilly (bien ferme, il faudra qu’elle tienne le coup !) dans une poche à douille, ce sera bien plus facile à répartir. Garnissez votre gâteau de chantilly, en remplissant bien les interstices entres les fraises. Il faut que le gâteau soit bien « rempli », c’est ça qui permettra que le gâteau ne s’effondre pas quand on enlèvera le moule … mais pas trop, il ne faudrait pas non plus que ça explose !
Il n’y a plus qu’à poser la deuxième couche de biscuit sur le gâteau, et ensuite, on laisse libre cours à son inspiration pour la décoration. Pâte d’amande, pâte à sucre, glaçage, coulis … j’ai opté pour quelques fraises coupées en éventail, un peu de chantilly (ce qui restait dans la poche à douille, c’était pile la bonne quantité pour le gâteau !) …
On place au frais quelques heures, pour que la crème prenne bien (on peut le manger tout de suite, mais si on attend un peu, ça tiendra mieux à la découpe). On prend ensuite son courage à deux mains pour décercler le gâteau … mais tout va bien au pays des bisounours et des jolis gâteaux, et il n’y a pas de raison que ça ne tienne pas !
Dernière étape … cuillères, assiettes … 2, 3, 10, comme vous voudrez ! l’important c’est de le déguster avec ceux que vous aimez