Bonjour à tous ! Aujourd’hui, attention, j’attaque par une petite digression !
Je l’ai dit dans ma présentation il y a quelques mois, il y a de grandes chances qu’ici je vous parle un peu de tout et n’importe quoi, et surtout de mes idoles. Il y a les idoles de la pâtissière, mais pas seulement.
Depuis quelques années (10 ans en réalité), il y a quelqu’un que j’admire, un peu plus à chaque fois. Je l’admirais en tant que comédien, auteur, metteur en scène de Kaamelott. Je l’admirais en tant que musicien, encore plus en découvrant qu’en plus du piano, de la guitare, de la contrebasse etc, il savait aussi jouer de l’orgue et du clavecin. Et je l’admire maintenant qu’il comble la geek que je suis, avec son dernier spectacle. Vous l’aurez forcément reconnu (ou alors vous vivez dans une grotte ?), il s’agit bien évidemment d’Alexandre Astier, qu’on peut voir sur scène dans son spectacle, L’Exoconférence (et pour les moins chanceux, en DVD !). J’ai eu la chance de le voir hier soir … et j’ai l’énorme chance d’y retourner ce soir !
Dans ce spectacle, un conférencier un peu frimeur nous expose avec beaucoup d’humour des théories sur la relativité, la gravité, les voyages spatiaux, l’existence d’extraterrestres … bref, des sujets qui me passionnent même si je n’en comprends pas toujours tous les détails. Alternant comme à son habitude entre le plus grand sérieux et les gags plus légers, Alexandre Astier nous fait rencontrer des astronomes d’hier et d’aujourd’hui, nous apprend des choses, nous fait beaucoup, beaucoup rire et nous aide, comme toujours, à regarder plus loin que le bout de notre nez. Il nous encourage à agir, à réfléchir, à faire plus que le minimum. Et c’est ce que j’aime chez cet artiste, il me pousse à devenir une version améliorée de moi-même. Grâce à lui, j’ai approfondi mes connaissances dans de nombreux domaines, j’ai lu des livres passionnants qui m’ont permis de réfléchir autrement, vu des films qui ne m’attiraient pas forcément de prime abord, et si je fais ce blog, c’est probablement en partie grâce à lui aussi.
Voilà, je crois que c’est la fin de la digression … place à la recette !
Une petite anecdote rigolote de ce spectacle concerne une molécule, présente au coeur de la Voie Lactée, et qui, beaucoup plus proche de nous, donne leur goût aux framboises. Cette anecdote m’a rappelé cette recette, faite pour la première fois l’été dernier, de biscuits légers comme des nuages et au bon goût de framboises. Alors ce gâteau, en hommage (tout petit hommage) au grand homme et à son spectacle, je l’appelle « L’exogâteau ». C’est certainement un peu ridicule, un peu n’importe quoi, mais c’est mon petit hommage à moi (et c’est plus joli que UDFj-39546284).
Pour 24 mini « exogâteaux »
- 4 oeufs (ou 1 oeuf + 150 g de blancs d’oeufs)
- 210 g de sucre semoule
- 90 g de farine
- 90 g de poudre d’amandes
- 1 sachet de levure chimique
- 15 cl de crème liquide
- 2 c à soupe de jus de citron
- Framboises entières (fraîches ou surgelées)
Préchauffez le four à 180°C (th. 6).
Séparez les blancs des jaunes et montez les blancs en neige ferme.
Faites blanchir les jaunes d’oeufs avec le sucre.
Ajoutez petit à petit la farine et la poudre d’amandes (bien tamisée pour éviter les grumeaux) puis la levure. Délayez avec la crème liquide et le jus de citron. (N’hésitez pas à ajouter la crème progressivement avant d’avoir fini d’incorporer la farine et les amandes, si la pâte est trop épaisse et trop dure à mélanger.)
Versez votre pâte dans des moules (en silicone, c’est plus facile à démouler, sinon chemisez bien avec du papier cuisson !) jusqu’aux deux tiers des bords, ajoutez quelques framboises et faites cuire une vingtaine de minutes à 180°C.
Et voilà, vous pouvez déguster vos gâteaux avec un petit goût d’espace.
Pensez aussi à lever les yeux, le ciel est magnifique en ce moment, et comme dirait l’autre, prenez le temps d’e-penser 😉