Dites « Cheeeeese » ! Le cheesecake comme à New York

Vite vite, une nouvelle recette ! 
Et après une recette un peu longue la semaine dernière, un dessert bien plus rapide, qu’on peut préparer plusieurs heures d’avance, ou la veille. Impossible de le rater, c’est du 100 % garanti … le cheesecake ! 

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J’utilise une recette de Marc Grossman dans le livre « Un goûter à New York », dans la collection « Les petits plats » chez Marabout. Un jour, il faudra que je vous donne sa recette de cookies aux pépites de chocolat, qui sont tout simplement les meilleurs cookies du monde !
J’ai légèrement diminué les quantités pour la crème, ce qui permet d’avoir une couche moins épaisse et donc, un dessert un tout petit peu plus léger ! La plupart du temps, je réalise cette recette sans glaçage, je trouve que le cheesecake se suffit à lui-même, c’est déjà un dessert très crémeux. Je le sers habituellement avec un coulis de framboise ou de fraise, mais c’est également très bon avec des agrumes ou des fruits exotiques !

En attendant, place au cheesecake, qui vous fera peut-être voyager jusqu’à New York si vous avez l’imagination fertile :)

Pour le biscuit :

  • 180 g de biscuits émiettés (Petits Beurre, Speculoos, Graham Crackers … )
  • 90 g de beurre fondu
  • 20 g de sucre en poudre

(Pour émietter les biscuits, Apolline a opté pour la technique ô combien délicate de « et si je tapais avec mon rouleau à pâtisserie ». Efficace.)

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Pour la crème au fromage :

  • 400 g de fromage frais (type Philadelphia)
  • 120 g de sucre en poudre
  • 1/2 cuillère à café de sel
  • 30 g de farine
  • le jus et le zeste râpé d’1 citron
  • 25 cl de crème fraîche
  • 4 oeufs
  • 1 jaune d’oeuf
  • 1/2 cuillère à café d’extrait de vanille

Pour le glaçage (facultatif)

  • 22,5 cl de crème fraîche
  • 2 cuillères à soupe de sucre en poudre

Préchauffez le four à 175 °C.
Mélangez les biscuits émiettés, le sucre et le beurre fondu, puis tapissez de ce mélange le fond (bien beurré) d’un moule à gâteau (idéalement un moule à charnière, sinon pensez à bien tapisser le moule de papier sulfurisé, pour pouvoir démouler ensuite !).

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Tassez bien la préparation avec le fond d’un verre par exemple. Enfournez et laissez cuire 15 minutes. 
Sortez le biscuit du four et préchauffez le à 225°C.

En respectant l’ordre de la liste, mélangez tous les ingrédients de la crème de fromage, fouettez bien jusqu’à obtention d’une crème lisse et homogène. Versez ce mélange sur le biscuit. 
Enfournez pour 10 minutes à 225°C. Ensuite, baissez la température à 120°C et prolongez la cuisson d’environ 1h15. La crème doit être légèrement tremblotante au centre. 
Laissez refroidir et réservez au réfrigérateur pendant au moins 4 heures.

Si vous choisissez d’ajouter le glaçage, mélangez bien la crème fraîche et le sucre en poudre, sortez le gâteau du four 15 minutes avant la fin de la cuisson. Recouvrez-le de glaçage avec un spatule, lissez bien et remettez au four pour le temps restant.

Vous pouvez le décorer avec des fruits (à savoir que s’il y a du jus, il va colorer légèrement le dessus de la crème), ou le servir tel quel. Il n’y a plus qu’à fermer les yeux et rêver à Brooklyn pour que le voyage soit parfait !

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Coup de foudre à la Saint-Valentin <3 Eclairs framboise et chocolat blanc

Nouvelle semaine, nouvelle recette ! 
La première était très basique, celle-ci est un peu plus élaborée. Ce week-end, c’était la Saint-Valentin, l’occasion de faire de jolis petits gâteaux. J’avais envie de légèreté, de framboises et de chocolat blanc, alors j’ai fouillé un peu dans mes derniers bouquins. 
Dans le Michalak Masterbook, j’ai retrouvé la recette de la Chantilly Ivoire, que tout le monde avait adorée dans le dessert du 31 décembre, je me suis dit qu’elle conviendrait parfaitement pour garnir de jolis éclairs !

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C’est une recette plutôt simple, il faut préparer la chantilly la veille, puis la pâte à choux et le glaçage le jour même. Rien de très compliqué, juste un peu de patience, mais quel délice ! (Et puis, la frime, « ouiiii, les éclairs je les fais moi-même maintenant … »)

Alors au travail !

La Chantilly chocolat blanc et vanille :

  •  250 g de crème fleurette
  • 1 gousse de vanille
  • 50 g de chocolat blanc (idéalement du chocolat Ivoire de Valrhona … j’ai fait la recette avec du chocolat blanc pâtissier Nestlé et c’est déjà très bon !)

La veille, on fait bouillir dans une petite casserole la crème fleurette avec la gousse de vanille grattée. 
Ensuite, on verse la crème bouillante sur le chocolat haché, et on mélange doucement pour faire fondre le chocolat. Et pour que la crème soit bien lisse et homogène, un petit coup de mixer plongeant (sans en mettre partout sur les murs de la cuisine, si possible), on filme la préparation au contact (pour éviter que la surface ne durcisse), et hop là, au frigo pour la nuit.
Il n’y aura plus qu’à monter la crème en Chantilly, soit au robot, soit au fouet électrique, soit à la main (mais là, il va falloir un peu d’huile de coude), au moment de l’utiliser. 
Gardez cette recette sous le coude, elle est vraiment délicieuse. Même mon mari, qui n’aime vraiment pas la crème Chantilly, est prêt à finir le pot !

La pâte à choux :

  • 150 g d’eau
  • 150 g de lait
  • 5 g de sucre en poudre
  • 5 g de sel
  • 130 g de beurre
  • 160 g de farine
  • 300 g d’oeufs (en gros, 6 oeufs entiers)

Pour commencer, on préchauffe le four sur 220°C. 
Dans une casserole, on fait bouillir l’eau, le lait, le sucre, le sel et le beurre en morceaux. Une fois l’ébullition atteinte, on retire la casserole du feu, on ajoute la farine tamisée, en une fois, on mélange bien, puis on replace sur le feu et on dessèche la pâte jusqu’à ce qu’elle se détache des parois. 
Hors du feu, on ajoute les oeufs un par un, en mélangeant bien pour que le mélange soit homogène.

Pour réussir de beaux éclairs, l’idéal est d’utiliser une poche à douille, avec une douille lisse et une ouverture assez large. On peut s’aider en traçant des traits sur une feuille et la placer sous le papier sulfurisé, pour que les éclairs fassent tous la même longueur … mais on n’est pas dans Le Meilleur Pâtissier, personne ne va râler s’il y en a qui font 2 millimètres de plus ou de moins.

Au moment d’enfourner les éclairs, il faut éteindre le four pendant 10 minutes, puis on le rallume sur 170 ° pendant 15 minutes.
(Tout ça, c’est indicatif, il faut quand même vérifier la cuisson pour éviter l’éclair carbonisé …)

Avec cette quantité de pâte et de crème, on peut faire facilement 2 fournées d’éclairs. Pensez à diviser si c’est juste pour un repas en amoureux et que vous ne voulez pas en manger pendant 3 jours ensuite !

Le glaçage :

  • 150 g de sucre glace
  • 1 blanc d’oeuf
  • Du colorant (en poudre, liquide …)

Une recette on ne peut plus simple : il suffit de fouetter le sucre glace avec le blanc d’oeuf, et d’ajouter du colorant, petit à petit, jusqu’à obtenir la couleur qu’on veut. On peut l’utiliser sur des choux, des cupcakes, des confiseries …
Le montage des éclairs :
On coupe l’éclair en deux dans l’épaisseur, et on étale du glaçage sur la partie supérieure. A la cuillère, à la spatule, en trempant l’éclair dans le glaçage … avec les doigts … bref ! Une couche pas trop épaisse, sinon ça coule partout. On peut le faire en deux couches si on aime le glaçage bien épais et bien croquant. Personnellement, je trouve ça joli mais un peu trop sucré, alors j’en mets une couche fine, juste pour la petite touche colorée. 
Ensuite, une fois le glaçage bien sec, il n’y a plus qu’à garnir : on alterne des fruits, entiers ou en morceaux, et de petits dômes de crème. Je me suis amusée à farcir les framboises avec de la chantilly, histoire d’en avoir partout :) 
Laissez libre cours à votre fantaisie, et surtout à vos talents de pochage : si vous maîtrisez le pochage façon Saint-Honoré avec une douille cannelée, profitez-en !

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C’est l’heure des tartines ! Et un pain cocotte, un !

J’ai réfléchi un bon moment au sujet de ce premier article. Salé, sucré, simple ou très élaboré … et puis finalement j’en ai choisi une que j’aime bien, qui est plutôt facile à faire avec ce qu’on a sous la main, et qui convient bien pour un dimanche d’hiver.
Alors en avant pour un pain cocotte !

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Mon premier pain maison, le « pain cocotte », terme hautement technique qui signifie qu’il est cuit en cocotte.

Rien de très compliqué du côté des ingrédients, il faut :

  • Une cocotte qui passe au four
  •  600 g de farine (idéalement de la farine 55, la moins chère en général)
  • 14 g de levure fraîche, qu’on trouve en petits cubes dans les supermarchés ou chez le boulanger, ou 7g de levure de boulanger sèche
  • 300 ml d’eau tiède
  • 2 cuillères à café rases de sel finPour commencer, il faut mélanger soigneusement la farine et le sel ; si le sel et la levure sont en contact en trop grande quantité, l’effet de la levure est complètement annulé, et adieu la mie légère. Donc on mélange bien ! Dans un robot, avec le crochet, si vous en avez un, sinon dans un saladier, à la main.

Ensuite, on prépare les 300 ml d’eau tiède, et on en prélève une petite partie pour délayer la levure fraîche émiettée. Si la levure est utilisée froide, là encore elle ne fonctionne pas correctement .

Puis on verse la levure délayée dans la farine, et on mélange tranquillement, en ajoutant le reste d’eau petit à petit. On y va doucement, jusqu’à ce que la pâte se décolle des parois, et qu’on puisse en faire une boule. Selon le type de farine, il faudra peut-être un peu plus ou un peu moins d’eau. L’important c’est qu’elle ne soit pas trop collante, si vous avez ajouté trop d’eau, il suffit de remettre un peu de farine.

Ensuite, il faut pétrir la pâte.
Si on a un robot, on le fait tourner à basse vitesse pendant 3 minutes à peu près … sinon, on fait le travail à la main. Il suffit de fariner le plan de travail, d’étaler la pâte avec les paumes, puis on la plie en deux et on recommence. Régulièrement, on tourne la pâte d’un quart de tour, comme pour une pâte feuilletée … et on continue comme ça pendant … 10 bonnes minutes (oui, le pain, ça muscle !). La pâte doit être souple, un peu élastique.

Il n’y a plus qu’à mettre la pâte dans un saladier, on pose un torchon humidifié (à l’eau chaude) par-dessus, et on laisse « pousser » (le terme technique pour « lever ») la pâte. Une bonne astuce, on fait chauffer le four pendant qu’on pétrit le pain, à 50°, puis on l’éteint quand on met la pâte à lever dedans, ce qui fera une atmosphère bien chaude pour la pousse, mais pas trop pour ne pas précuire la pâte.
La pâte va reposer environ 1h30, ce qui laisse le temps pour un thé, une sieste, un bain, une partie de Seven Wonders, une balade … enfin, c’est la partie de la recette où on glandouille ! Et pendant qu’on s’amuse, notre belle pâte à pain va doubler de volume.

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C’est le moment de se défouler, il va falloir évacuer le gaz carbonique présent dans la pâte. Pour ça, soit on la malaxe assez fermement, soit on tape dedans comme un viking ([Swedish style !|https://www.youtube.com/watch?v=C8Wu3Bps9ic]), puis on reforme une boule.
On dépose du papier sulfurisé au fond de la cocotte, et on pose la boule de pâte par-dessus.

On reprend le torchon, on laisse lever une bonne demi-heure, et la pâte va à nouveau doubler de volume.
On prend un couteau, ou des ciseaux, pour faire de jolies découpes sur le dessus du pain. Soit on découpe assez légèrement pour avoir un pain avec une croûte fine, soit on y va comme une brute pour un rendu un peu plus rustique.

On referme la cocotte, on la place dans le four, et on l’allume pour 1 heure à 230° (ou un peu moins si vous l’aimez très blanc).
A la sortie du four, c’est le moment de faire des « ooooooh » et des « aaaaaaaah », vous aurez un joli pain doré, avec une mie plutôt dense et une croûte bien craquante, un pain parfait pour les tartines, les mouillettes, ou pour grignoter pendant qu’il est encore tout chaud !

(Sur la première photo – un essai précédent – j’ai entaillé la pâte aux ciseaux et assez profondément, sur la deuxième photo j’y suis allée doucement pour garder une croûte plus fine ; le premier est plus croustillant, mais le deuxième est plus facile à couper pour de belles tartines. A vous de voir !)

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Toc toc toc, y a quelqu’un ?

Bienvenue sur mon blog !

« Bibiche au pays des merveilles », c’est ce qu’a dit mon mari en me voyant un jour assise devant ma machine à coudre, entre une boîte de cookies, une pile de pelotes de laine et un livre de Christophe Felder.
Ce jour-là, je me suis dit « Hé, un nom pour mon blog, enfin ! »

Bibiche, donc, c’est moi. J’ai 29 ans, 2 enfants dont vous entendrez souvent parler, puisque c’est souvent pour eux que je fabrique des petits trucs et que je fais de bons gâteaux pour le goûter. J’ai aussi la chance d’avoir un mari plutôt sympa quand j’ai des lubies, du genre « diiiiis chéri, j’ai besoin d’un logiciel qui écrive en rond … », ou « diiiiis chériiiiii, je voudrais des carrés pour mon potager, mais pas carrés, tu vois ? »

Pour ce qui est des merveilles, j’aime bien toucher à tout. Scrapbooking depuis la naissance de mon premier neveu, tricot pour mon premier bébé, couture pour le deuxième, pâte fimo de temps en temps pour faire des bijoux rigolos …
J’aime le liberty, les pois, les fleurs, les étoiles, la grosse laine toute douce, les Chouettes Kits, passer des heures sur Pinterest et faire des petites choses pour ma maison et mes proches.

Mon autre domaine de prédilection, en dehors du DIY, c’est la cuisine, et principalement la pâtisserie. J’aime la déguster, alors j’ai appris petit à petit à l’apprivoiser. Gâteaux faciles à faire avec ma grande fille, gourmandises colorées pour s’amuser, ou pâtisseries élaborées tirées des livres de mes chouchous, là aussi j’aime toucher à tout. Je m’amuse parfois à créer des recettes, mais je ne garantis pas de toutes vous les donner … encore faudrait-il qu’elles soient toutes réussies ! Au jour le jour, il y a un peu d’improvisation, j’aime le sucré salé et me débrouiller avec ce qui traîne dans le frigo, même si l’équilibre m’importe un peu plus depuis que je dois faire découvrir le goût des bonnes choses à mes petits loups.

Et comme je suis bavarde, il est possible que je vous parle un peu de tout ce que j’aime et qui me tient à coeur. New York, Audrey Hepburn, Kaamelott, Harry Potter, le yoga, les cerisiers en fleur et la dernière petite phrase d’Apolline …

Bonne visite !

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