Noël avec Jamie Oliver : la bombe glacée

Ho ho ho ! Bonjour les amis !
Nous voilà à une semaine des festivités et j’ai eu une révélation aujourd’hui : je ne sais pas encore ce que je vais faire comme dessert de Noël. C’est tout simple, on fait toujours la même recette pour le 24 (en même temps elle déchire) et une ou deux super bûches pour le 25. Et les bûches cette année, ben … j’ai pas trop d’idée !

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Et je me suis dit « hé ! mais y en a sûrement d’autres qui ne savent pas quoi faire comme dessert de Noël ! ». Alors, pour vous aider à préparer le grand jour, voici ce merveilleux grand classique, signé d’un professionnel de la cuisine, un dieu des fourneaux, un roi du pudding, j’ai nommé Jamie Oliver ! Jamie, je le suis depuis des années, depuis son premier livre de cuisine que je feuilletais chez ma grand-mère, et j’ai toujours adoré son travail. Alors quand ma tante (coucou Thalie !), chez qui on passe Noël tous les ans (merci Thalie !) a proposé une recette de Jamie, forcément, on a tous dit oui !

Alors voici une recette facile mais ouuuuuhlala trop bonne : la bombe glacée de Noël de Jamie Oliver !

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En guise de moule, on utilise un grand saladier, tapissé de film alimentaire pour faciliter le démoulage. Ou alors, pour une version plus petite et plus facile à couper, un moule à bûche (ou même un moule à cake). Pensez à doubler les proportions si vous optez pour le saladier !

Pour faire la bombe, il vous faudra :

  • Un panettone
  • 1 litre de glace à la vanille
  • 100 g de cerises amarena (et pensez bien à garder le jus)
  • 100 g de clémentines épluchées et séparées en quartiers
  • 50 g de pistaches nature concassées
  • 100 g de fruits confits en petits cubes (orange, citron, un mélange, c’est comme vous voulez)
  • De la confiture de framboise
  • 300 g de chocolat noir
  • Jamie ajoute du Vin Santo, un vin italien doux : je n’en mets pas parce que nous avons pas mal d’enfants et d’adultes qui ne boivent pas à table, alors on va éviter d’alcooliser toute la famille !

Première étape, on prépare la « structure » de la bombe : une fois le moule tapissé de film alimentaire, on le recouvre de tranches de panettone (assez fines, 1 centimètre, voire 1 et demi). Il faut que le moule soit bien recouvert, qu’il n’y ait pas trop de trous, vous pouvez utiliser les chutes pour remplir les espaces avec des petits morceaux. Mais gardez-en, il faudra fermer la bombe (ce sera le socle quand on retournera le gâteau pour le démouler !).
Ensuite, on recouvre le panettone de confiture de framboise (à la petite cuillère, ne vous cassez pas la tête à sortir une poche à douille ou une spatule de pro !).
Et puis après, eh ben, c’est comme des lasagnes : on dispose une couche de glace à la vanille (il faudra sûrement la travailler un peu à la fourchette), un peu de fruits confits, un peu de pistaches, un peu de cerises, un peu de clémentine (en vrac ou en joli dessin, c’est comme vous voulez !). Et hop on recommence, glace, fruits, pistaches, cerises et clémentines, etc etc, et on termine par de la glace, jusqu’à arriver à 1 ou 2 cm du bord des tranches de panettone, et on utilise les dernières tranches pour couvrir la glace.
Il n’y a plus qu’à imbiber légèrement les tranches de panettone (le fond et les côtés, en versant avec un petit pichet par exemple) avec le jus des cerises amarena (c’est là que Jamie utilise du vin, si jamais ça vous tente de faire la version avec alcool).

Et hop, direction le congélateur ! Au moins 8 heures pour la version saladier, 4 à 6 dans un moule plus petit. L’idéal restant de faire ce dessert la veille, ce qui vous laisse plus de temps pour toutes les autres préparations, pour enfiler votre collant en prenant votre temps avant que les invités arrivent, pour vous faire beaux, pour décorer la table, enfin vous voyez, quoi !

(C’est pas de la photo très artistique … mais bon ça vous montre un peu le truc quoi ! On n’avait pas fait assez de chocolat la première année, en tous cas maintenant on assure !)

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20 minutes avant de servir, sortez la bombe du congélateur, et démoulez là sur une grille.
Faites fondre le chocolat, puis versez le doucement, en tournant, sur la bombe, pour bien la recouvrir. Si vous le souhaitez, vous pouvez la décorer (avec ce qui vous reste de fruits confits ou de pistaches, avec un Père Noël en sucre, bref, comme vous le sentez quoi) mais personnellement, je la laisse comme ça, toute belle dans son enveloppe de chocolat.

Déposez la délicatement sur un joli plat, et à table !

A gauche la version « boule », à droite la version « bûche » :) Chaque version a ses avantages, à vous de choisir !

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Biscuits noix et vanille

Hohohoho, bonjour les amis ! (Vous entendez bien ma voix de Père Noël là ?)
Ça y est, après l’avoir attendu sans relâche, enfin, enfin décembre est là ! Et cette année, la course aux recettes de fêtes continue. Après avoir dégusté des pains d’épices et du kouglof la semaine dernière, mercredi, c’était le grand retour des biscuits.

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Et ce fut un retour en fanfare ! J’avais choisi pour l’occasion cette recette de Christine Ferber dans le livre « La cuisine des fées », et je n’en suis pas déçue : ces biscuits sont légers, croquants au premier abord, mais en bouche, ils s’effritent puis fondent, comme un shortbread. En même temps, le secret est le même que celui du shortbread : du beurre, du beurre, et du beurre ! Pourtant, avec leur bon goût de noix et leur légère touche de vanille, ils sont délicieux, au point qu’on aurait bien mangé toute la boîte le soir même …

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Pour une soixantaine de biscuits (2 à 3 fournées selon la taille des biscuits) :

  • 230 g de beurre mou
  • 90 g de sucre glace
  • 200 g de farine
  • 1 blanc d’oeuf
  • 70 g de cerneaux de noix moulus
  • 1 gousse de vanille
  • 1 pincée de sel
  • pour la décoration, 10 g de sucre glace et 10 g de cacao en poudre

Fendez en deux la gousse de vanille, grattez les graines, et versez les dans le bol du robot (ou dans un saladier, toujours pareil, pas besoin d’un super robot de compet’ !) avec le beurre mou coupé en morceaux, le sucre glace et le sel. Fouettez bien, la texture doit se rapprocher d’une pommade. Ajoutez le blanc d’oeuf, fouettez à nouveau, la pâte va devenir crémeuse.
Tamisez la farine et les noix moulues et ajoutez les en continuant de fouetter. (Bien bien moulues, les noix, parce que s’il reste des morceaux, ça va gêner au moment du pochage. Et comme moi, vous allez pester, avoir envie de jeter la poche à douille par la fenêtre, etc etc, tout ça pour un mini morceau de noix. Grrr.) Versez votre pâte dans une poche à douille, si possible avec une douille cannelée.
Préchauffez votre four à 200°C puis pochez les biscuits : sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, ou sur un super tapis en silicone type Silpat si vous avez, dressez à la poche à douille de petits serpentins de pâte (un peu comme des Sprits. J’ai dit des Sprits, pas des Spritz, hein.) Attention à ne pas trop les coller parce qu’ils vont s’étaler légèrement à la cuisson (cela dit s’ils se collent, pas grave : ils se détachent très facilement ensuite).
Enfournez pour 8 à 10 minutes, surveillez bien car en une minute ils passent de « tout va bien, c’est pas cuit » ah « ah non c’est pas vrai ! ».
Laissez refroidir quelques minutes, puis saupoudrez de sucre glace et de cacao en poudre.

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A l’attaque, et je vous mets au défi de ne pas tous les manger !

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Kouglof aux parfums de Noël

Bonjour les amis !
Déjà presque deux mois depuis la dernière recette que j’ai postée ici, ça ne va pas du tout ! En ce moment, je cours, je cours, j’ai l’impression de n’avoir le temps de rien … mais ça va aller mieux très rapidement ! En tous cas, il va bien falloir, parce que le mois de décembre arrive et c’est LA période que j’attends toute l’année, alors, hors de question qu’un planning chargé m’empêche d’en profiter !

Et pour se mettre dans l’ambiance en beauté, je voulais du sucré, du chocolaté, du typique de Noël, alors j’ai pioché dans le livre « Gâteaux » de Christophe Felder et Camille Lesecq (une merveille ce livre !). Et comme j’ai acheté un moule à kouglof il y a quelques jours (merci les copines pour la virée chez Zodio !), ni une ni deux, j’ai opté pour la recette du Kouglof ! Avec une légère modification (mais je vous donne les 2 versions, et vous faites comme vous voulez !), je ne suis pas une grande fan de raisins secs, alors je les ai remplacés par de l’orange confite et des pépites de chocolat. J’ai aussi évité le sirop au kirsch parce que je n’aime pas trop le goût d’alcool dans les gâteaux.

C’est une recette qui prend un peu de temps puisqu’il y a 2 longues phases de pousse : la première d’au moins 5 heures, la deuxième d’au moins 2 heures. L’idéal est de commencer le soir pour reprendre le lendemain matin !

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Pour 2 kouglofs (c’est vite mangé, finalement …), il vous faudra :

  • 225 g de raisins secs blonds
  • OU 100 g d’écorces d’oranges confites, en petits cubes, et 150 g de pépites de chocolat
  • 15 g de kirsch (en option)
  • 500 g de farine (idéalement de la T45 mais ça reste un détail)
  • 15 g de levure fraîche
  • 65 g de sucre semoule
  • 15 g de miel (ou de trimoline mais encore faut-il en avoir !)
  • 10 g de sel
  • 100 g d’oeufs (2 gros, environ)
  • 22 cl de lait
  • 175 g de beurre mou (et un petit morceau pour beurrer les moules)

Pour le sirop au kirsch (ou pas au kirsch !)

  • 15 cl d’eau
  • 100 g de sucre
  • 12 g de kirsch (en option)
  • 1 g de vanille liquide

Pour le sucre vanillé maison (si vous le souhaitez, il suffit de mixer les 2 ingrédients ensemble) :

  • 100 g de sucre semoule
  • 1/2 gousse de vanille grattée

Pour la finition :

  • 50 g de beurre fondu
  • 50 g d’amandes brutes

Si vous utilisez des raisins secs, l’idéal est de les faire tremper dans de l’eau pendant 2 à 3 jours., puis de les égoutter et de les faire tremper dans le kirsch le temps de préparer la pâte à kouglof. Sinon, vous pouvez les laisser tremper une ou deux heures, c’est déjà pas mal.
Si vous possédez un robot pâtissier, la réalisation de la pâte sera facile, sinon, c’est possible mais un peu plus musclé !
Commencez par verser la farine, la levure émiettée, le sucre, le miel et le sel dans le bol du robot (sans mettre en contact le sel et la levure directement !). Faites tourner doucement avec le crochet pétrisseur, et incorporez doucement le lait et les oeufs. Ajoutez ensuite le beurre mou, coupé en petits cubes.
Pétrissez pendant une dizaine de minutes, pour obtenir une pâte bien lisse, élastique, et qui se détache des parois du robot. Tant qu’elle colle, laissez tourner … mais surtout, restez sur place, parce que le robot risque de bouger (mon Artisan s’est déplacé de 10 bons centimètres sur le plan de travail, ça aurait pu faire de sérieux dégâts !).
Lorsque la pâte est bien pétrie, ajoutez les raisins secs égouttés, ou les écorces d’orange et le chocolat (ou ce que vous voulez d’ailleurs ! des noix, des abricots secs …). Travaillez à nouveau la pâte, elle ne doit pas coller aux doigts.
Déposez la pâte dans un saladier légèrement fariné, recouvrez de film alimentaire, et mettez au frais pour la nuit (5 heures minimum). La pâte va doubler de volume.

Récupérez votre pâte et séparez là en deux parties égales. Il va falloir essayer de la manipuler le moins possible.
Préparez les moules à kouglof (un peu de beurre fondu, un peu de farine, et on dépose les amandes brutes dans le fond du moule, pour former la jolie couronne craquante du gâteau). Déposez la pâte dedans (j’ai fait une boule, puis creusé un trou pour en faire une couronne, et hop là, plouf dans le moule), et laissez pousser pendant 2 à 3 heures dans un endroit humide et tiède (dans le four à 35-40°, avec un bol d’eau posé au fond, c’est très bien !).
Sortez vos kouglofs une fois que la pâte atteint le bord du moule, préchauffez le four à 170°, et enfournez pour 45 minutes à une heure (ça dépend beaucoup du four, difficile d’être précis …).

Une fois vos kouglofs bien dorés, démoulez-les délicatement et laissez les refroidir, et préparez le sirop : il suffit de faire chauffer l’eau avec le sucre et la vanille liquide, jusqu’à ce que de jolies petites bulles commencent à remonter à la surface.
Arrosez légèrement vos kouglofs de sirop, attendez 5 minutes puis couvrez les de beurre fondu, au pinceau. Patientez encore 10 minutes, puis roulez les dans le sucre vanillé (sinon, vous pouvez aussi simplement les saupoudrer de sucre glace, c’est bien aussi !).

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Voilà, vous avez bien travaillé, vos kouglofs sont moelleux, légers, parfumés, jolis, craquants. Vous pouvez faire « oooooh », chanter votre chant de Noël préféré, et crier « à taaaaaaaable ! »
Bonne dégustation et à très bientôt pour une nouvelle recette de fêtes ! En attendant, n’hésitez pas, commencez à décorer la maison …

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Granola façon Jamie Oliver

Bonjour à tous !

Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui, pas de gâteau, de pâtisserie, de moelleux, de fondant … mais quand même du sucré et du croquant (croquang-gourmang, comme dirait Cyril Lignac). En ce moment, à la maison, on mange beaucoup de fruits secs : mon petit bonhomme prend les raisins secs pour des bonbons, ma grande fille adore la papaye et le melon confits et leur papa avale des noisettes plus vite que Spip au mieux de sa forme. Alors tant qu’à faire, j’ai voulu ressortir une vieille recette, celle du granola maison !

Si vous pensez à des biscuits au chocolat quand je dis granola, eh bien non, pas de petits Lu là-dedans, non non, il s’agit du granola, ce mélange de fruits secs et de céréales qui est parfait au petit-déjeuner, un peu comme du muesli mais en gros morceaux croquants. C’est délicieux avec du yaourt ou du fromage blanc, mais c’est aussi très tentant de piocher dedans et d’en croquer une pépite à chaque fois qu’on passe à côté du bocal ! J’avais déjà testé la recette de Nigella Lawson, mais elle était un peu trop sucrée, j’en ai donc cherché une nouvelle, plus légère … Alors voici ma version du granola maison, très largement inspirée du Gorgeous Granola de Jamie Oliver, adaptée en fonction de mes envies … et de ce que j’avais dans mes placards !

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Pour un gros bocal de céréales :

  • 250 g de flocons d’avoine
  • 50 g d’amandes (blanches ou avec leur peau, peu importe)
  • 50 g de cerneaux de noix de pécan
  • 50 g de noisettes décortiquées
  • 30 g de pistaches (pas salées bien sûr ! au rayon pâtisserie en général)
  • 2 cuillères à soupe de graines de sésame
  • 2 cuillères à soupe de graines de tournesol
  • 2 cuillères à soupe de noix de coco râpée
  • 200 g de fruits secs (ici, cerises, fraises, cranberries, raisins blonds)
  • 1 cuillère à café de cannelle
  • 1 cuillère à café de cacao en poudre
  • 200 ml de miel

On peut modifier cette liste assez facilement, du moment qu’on garde à peu près la même proportion de flocons d’avoine, de fruits secs et de fruits confits. Avec de l’ananas, du kiwi, de la papaye, des abricots, des pruneaux, il y a de quoi varier !

La marche à suivre est très simple : il faut couper les noix, noisettes, amandes et pistaches en morceaux, pas trop gros. Un petit tour au hachoir, ça marche aussi, il faut que ce soit facile à croquer mais qu’il reste quand même de beaux morceaux, puis on y ajoute les graines, les flocons d’avoine, la noix de coco, la cannelle et le cacao, et on mélange bien. Prévoyez un grand saladier, sinon vous allez en mettre partout à la dernière étape !
On coupe en petits morceaux les fruits confits et on mélange à nouveau … puis on ajoute le miel et on mélange, encore et encore, pour bien le répartir. Des blocs se forment, c’est normal.
Il n’y a plus qu’à verser le tout sur une grande plaque recouverte de papier sulfurisé, et on glisse le tout au four pour 25/30 minutes à 160°C, en remuant régulièrement pour que tout soit bien doré.

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Le granola va durcir en refroidissant, il est encore moelleux quand il sort du four. Une fois bien refroidi, il n’y a plus qu’à le verser dans un grand bocal pour qu’il reste bien croustillant :) Et voilà de quoi prendre un petit-déjeuner plein d’énergie, de saveurs et de bons produits naturels !

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Muffins aux pépites de chocolat

Bonjour à tous ! J’espère que vous avez bien profité de ce jour férié pour vous amuser, et pourquoi pas pour cuisiner :)

Hier soir, Apolline a relu un de ses livres sur la pâtisserie (un « P’tits Docs » pas mal fichu du tout), ce qui lui a forcément donné envie de faire des gâteaux. Comme il était déjà tard, nous avons opté pour une recette simple, celle que nous faisons le plus souvent avec les cookies et le gâteau marbré (recette que je ne vous ai pas donnée encore, non ?), à savoir des muffins aux pépites de chocolat.

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10 minutes de préparation, 20 minutes de cuisson, pas de prise de tête, c’est parfait à préparer avec des enfants. Et puis c’est tellement bon ! Des muffins légers, aérés, et tellement savoureux avec ce bon goût de chocolat noir … Quand ils sortent du four, on pourrait en manger 5 ou 6 sans hésiter ! Alors sans plus vous faire attendre, voici la recette !

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Pour une quinzaine de muffins :

  • 300 g de farine 
  • 100 g de cassonade
  • 150 g de pépites de chocolat
  • 1 sachet de levure
  • 250 ml de lait
  • 75 g de beurre fondu
  • 2 oeufs
  • des caissettes en papier, ou des moules individuels en métal, en silicone … (j’utilise des moules pour 6 muffins de chez Alinea, avec de jolies caissettes en papier de chez Sibo-Sibon )

On commence par mélanger dans un grand saladier les ingrédients secs (farine, cassonade, levure et pépites de chocolat), et dans un autre les ingrédients liquides (les oeufs battus en omelette, le lait et le beurre fondu).
Ensuite, on incorpore rapidement le mélange liquide dans le mélange sec, mais sans trop fouetter, la préparation ne doit pas être trop homogène (c’est ce qui permet d’avoir des muffins légers et pas des machins denses comme une brique).
Puis on verse dans les moules, et hop, au four à 180°C (th.6) pour 20 à 25 minutes.

Et hop là, voilà un super petit-déjeuner, un délicieux goûter, un petit dessert qui change, préparé en un rien de temps et, pour nous, aux couleurs du 14 juillet !

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Les financiers au chocolat de mes petits gourmands

Bonjour à tous !

Nous voilà déjà en juin … enfin, il paraît, parce que niveau soleil, c’était pas trop ça la semaine dernière, alors, avec les enfants, on a eu envie de se consoler à grands renforts de chocolat ! Exigence d’Apolline, des petits gâteaux au lieu d’un gros à partager, exigence de maman, utiliser les 6 blancs d’oeufs qui patientaient au frigo, exigence de Robin le petit gourmand, que ce soit vite prêt ! Alors hop, nous sommes passés en cuisine à 6 mains pour préparer des financiers. Mais pas dans des moules à financiers, parce que je n’ai jamais réussi à remettre la main dessus (que voulez-vous, bordélique un jour, bordélique toujours !).

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Pour cette recette, rien de compliqué, je l’ai personnalisée un peu plus en mettant beaucoup de cannelle, ce qui a fait dire à Apolline que « ça sent Noël », mais si vous n’aimez pas la cannelle (hein Fabrice !), ou que vous préférez un parfum plus estival, de la vanille, du zeste de citron, une pincée de poivre doux … et pour les plus gourmands, des éclats de caramel ou des pépites de chocolat blanc et au lait, miam !

Pour 36 financiers environ :

  • 240 g de blanc d’oeuf (eh oui, tout dépend de la taille de vos oeufs … ceux-là étaient très gros, ça en faisait 6 environ !)
  • 120 g de beurre fondu
  • 120 g de chocolat noir
  • 80 g de farine
  • 80 g de poudre d’amandes
  • 80 g de sucre
  • 40 g de miel
  • 2 cuillères à café de cannelle
  • 1 pincée de bicarbonate de soude (ça remplace la levure, si vous n’en avez pas, mettez de la levure, y a pas de problème ! le bicarbonate fait juste ressortir un peu plus la couleur du chocolat, c’est assez joli.)

Première étape, on fait fondre le chocolat et le beurre. Gare aux petits coquins qui chipent les pistoles de chocolat au fur et à mesure qu’on pèse ! Et pendant que ça fond, on bat légèrement les blancs (pas en neige, juste à la main, au fouet, pour qu’ils soient un peu mousseux). Ensuite, on verse le chocolat et le beurre dans les blancs, puis le miel, en mélangeant bien au fur et à mesure.
Dans un autre récipient, on mélange la farine, la poudre d’amandes, le sucre, la cannelle, le bicarbonate, et on ajoute progressivement ce mélange à la pâte au chocolat. La pâte reste très liquide, c’est normal.
On verse dans des petits moules individuels (à financiers, à tartelettes, à mini cakes, ou en forme de Winnie l’Ourson comme nous !), et on enfourne pour une quinzaine de minutes à 170°C. Nos petits financiers vont gonfler doucement, embaumer toute la cuisine, et vous mettre en appétit pour un super goûter !

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Le plus dur finalement, dans cette recette, c’est de ne pas tous les manger dés la sortie du four !

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Jupe facile pour couturière du dimanche !

Bonjour à tous !
Les accros du sucre vont être déçus, pas de recette aujourd’hui (enfin, pas sur le blog, parce que dans la cuisine, Apolline a travaillé ! mais ce sera pour demain, ou mardi).

Hier soir, j’ai commencé à coudre un très joli haut pour Apolline, bien avancé, me disant que je finirais ce matin. Et ce matin, im-po-ssi-ble de retrouver le biais pour finir ce joli petit haut. Alors qu’à cela ne tienne, j’en ai recommandé (du biais Liberty, pas envie de le tailler dans mon joli coupon !), et en attendant, j’avais quand même bien envie de coudre encore un peu. J’ai fouillé dans mes tissus, et trouvé ce magnifique coton de Riley Blake, acheté il y a déjà 2 ans, et qui patientait sagement dans un tiroir, attendant son heure …

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J’avais envie de faire à Apolline des jupes et des shorts pour cet été, parce qu’avec son petit bidou rond, elle est souvent serrée dans les modèles du commerce, alors autant lui faire du sur mesure. Et une jupe, c’était tout à fait faisable dans le temps imparti !

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Je n’aurai pas la prétention de vous faire un tutoriel, j’en serais bien incapable (par exemple, si j’avais pensé à faire des photos des étapes, encore … mais moi quand je couds, j’aime que ça dépote !). Juste quelques petites explications pour celles que ça pourrait intéresser, j’ai :

  • mesuré le tour de taille d’Apolline, et la longueur de sa taille jusqu’au-dessus de ses genoux ;
  • mesuré un élastique pour tenir la robe à la taille (son tour de taille moins 10 cm, vu que l’élastique est très souple, mais ça, il faut tester sur la bête) ;
  • coupé le tissu, en largeur : son tour de taille + 30 cm pour avoir de jolies fronces, et en hauteur, la hauteur de la jupe + 3 cm pour la coulisse en haut + 3 cm pour l’ourlet du bas ;
  • plié le tissu, envers sur envers, et cousu le petit côté, pour former un tube ;
  • fait un ourlet au bas (un premier pli de 1,5 cm, hop on pique, un deuxième pli de la même taille, hop on repique) ;
  • fait un repli de 1 cm sur le haut, piqué ;
  • fait un deuxième repli de 2 cm , piqué de manière à former une coulisse, en laissant une ouverture de 5 centimètres pour glisser l’élastique ;
  • passé l’élastique en fixant une épingle à nourrice dessus ;
  • assemblé les 2 bouts de l’élastique en les superposant et avec un point zigzag bien serré ;
  • fermé la coulisse.

Ensuite on coupe les fils, on essaye sur la demoiselle, et on crie « hourraaaaaaa ! » :)

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Elle se la pète ma princesse, hein ?

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Le gâteau léger aux abricots

Bonjour à tous !
Ça y est, enfin, on l’a attendu … le printemps, le vrai, celui avec du soleil, du ciel bleu, des arbres en fleurs, est enfin arrivé ! (Oui, je sais, je parle beaucoup de la météo, mais les envies de gâteaux dépendent du temps qu’il fait dehors …)

Avec ce temps enfin printanier, j’ai eu envie d’un gâteau léger, fruité, facile à faire … et puis j’avais un nouveau moule à gâteau à tester (le super moule tablette de chez Demarle, sur lequel je zieutais depuis … des années !). Alors hop, j’ai jeté mon dévolu sur cette recette de gâteau aux abricots, prêt en 15 minutes (nettoyage compris, et pourtant Apolline a un peu joué avec la farine …), et tellement léger qu’on en mangerait bien la moitié dés qu’il sort du four. C’est une vieille recette qu’on a faite et refaite avec ma maman, et si je ne dis pas de bêtises, il me semble que c’est Michel Oliver qui l’avait donnée dans une émission de télé (genre C’est au programme … mais il y a 20 ans, par là. Ouais ouais, ça date …). Mes petits gourmands l’ont adoré !

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Et tant qu’on est dans la catégorie « souvenirs » : c’est le premier gâteau que j’ai fait toute seule quand j’avais 12-13 ans, je vois encore la tête de ma maman rentrant à la maison à midi et découvrant que j’avais préparé le repas, fait un dessert … (bon, je me souviens pas de sa tête quand elle a découvert l’état de la cuisine, c’était sûrement mémorable aussi, pourtant).
Mais trêve de papotages, la recette !

Pour un moule à tarte ou un super-moule-qui-déchire-en-forme-de-tablette :

  • 1 boîte d’abricots au sirop (avec des frais c’est encore mieux, mais bon, c’est pas la saison ! mais vous pouvez le faire avec tous les fruits que vous voulez, bien sûr !)
  • 9 cuillères à soupe de sucre
  • 12 cuillères à soupe de farine
  • 2 oeufs
  • 75 g de beurre fondu
  • 1 sachet de levure
  • 1 pincée de sel

Beurrez et farinez le moule (ou pas si c’est du silicone), et déposez-y les moitiés d’abricots, côté bombé dessous et creux dessus.
Faites blanchir les oeufs avec le sucre et le sel, fouettez jusqu’à ce que le mélange double de volume.
Ajoutez la farine, puis la levure, et terminez par le beurre fondu. Le mélange doit être très homogène (et plus on le fouette, plus il est moelleux, alors n’hésitez pas).
Versez sur les abricots, et enfournez pour 20 à 25 minutes à 180°C. Piquez pour vérifier la cuisson, il faut que le fond soit bien sec.

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Et hop là, le goûter est prêt ! Je vous l’avais bien dit, que c’était du rapide :)

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Les brownies de Bibiche

Bonjour à tous !
Qui dit goûter du mercredi, dit souvent chocolat et brownie ! Et puis comme le printemps a fait un faux départ, on aurait pu avoir des envies de fruits, de légèreté, d’acidulé … eh ben non. Il fait froid, il gèle, il neige, on a envie de chocolat et d’un bon moment devant la télé. Alors on cherche LA bonne recette !

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Mon petit Robin, qui va sur ses 2 ans, n’avait pas encore vraiment mis les mains à la pâte, il avait un peu tendance à essayer de manger tout le chocolat, puis à tout jeter avant de s’en aller. Mais cette fois-ci, il n’a mangé que 3 pistoles, il a bien mélangé et a beaucoup aimé écrabouiller les amandes effilées ! Alors voici le premier gâteau à quatre mains de maman et Robin, un brownie fort en chocolat, qui reste pourtant léger et moelleux, avec des amandes juste craquantes !

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Pour un brownie d’environ 25 x 35 cm :

  • 300 g de chocolat noir
  • 225 g de beurre doux à température ambiante
  • 225 g de sucre
  • 150 g d’amandes effilées
  • 75 g de farine
  • 5 oeufs
  • 3 pincées de cannelle

Pour commencer, faites dorer les amandes à la poêle ou au four. Attention, les amandes c’est farceur : ça reste tout blanc assez longtemps, et puis d’un seul coup, bing, c’est brûlé ! Alors on mélange régulièrement, et surtout on reste à côté ! Et pendant ce temps, vous pouvez aussi faire fondre le chocolat (bain-marie, micro-ondes, pouvoir psychiques, on sait jamais …).

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Mélangez ensuite le beurre bien mou avec le sucre et la cannelle, jusqu’à obtenir une consistance bien crémeuse. Ajoutez progressivement les oeufs et la farine, tout en fouettant pour lisser la pâte. Incorporez le chocolat, puis terminez par les amandes effilées, emmiettées entre vos doigts (et c’est pour ça qu’il fallait le faire au début, sinon, là tout de suite vous allez vous cramer les mimines. Eh ouais y en a là-dedans …).
Versez votre pâte dans une plaque à pâtisserie beurrée et farinée, étalez bien, et hop là, au four à 180°C / th.6 pendant 25 minutes. Si on pique le gâteau, il faut que la pointe du couteau (ou du pic à brochette, ça fait des petits trous un peu plus discrets) reste légèrement humide (sinon c’est sec et on s’étouffe avec).

Il peut y avoir pas mal de variantes dans cette recette : le chocolat au lait se prête très bien à l’expérience, le chocolat praliné aussi (moitié praliné, moitié chocolat noir, sinon c’est un peu écoeurant) ; on peut remplacer les 150 g d’amandes effilées par 100 g de poudre d’amandes si on ne veut pas de morceaux dans le gâteau, ou 100g de noix concassées, de noisettes, de noix de pécan, de noix de macadamia, bref, comme on a envie (ou en fonction de ce qu’on a dans ses placards, aussi !).

Pour la conservation, coupé en carrés dans une boîte métallique, le brownie garde son goût et sa texture sans aucun souci pendant plusieurs jours, mais je n’ai jamais testé au-delà de 3 jours (ça ne traîne pas longtemps !).
Bonne cuisine, et bon goûter à vous :)

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La tarte au citron meringuée des grands chefs

Bonjour les gourmands !
Me voici avec une vraie recette, pour changer du ratage de la dernière fois. Et quand je dis une vraie recette, attention, quelle recette ! Après de nombreux tests plus ou moins réussis, trop sucré, trop liquide, trop collant, trop dur, trop de citron, pas assez de citron, bref, j’ai enfin trouvé la bonne recette ! Il aura fallu disséquer plusieurs recettes et faire des assemblages, j’ai un peu joué au docteur Frankenstein, mais quelle réussite !

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Alors la voici la voilà, sous vos yeux ébahis, meilleure que celles de Bree Van De Kamp et de Katherine Mayfair, la Tarte au Citron Meringuée des grands chefs !
Les grands chefs, j’ai nommé Eric Kayser, le roi des boulangers, pour la pâte sablée croquante, lisse, fine, souple, parfaite quoi. Pierre Hermé, le roi du macaron et des alliances subtiles, pour la crème au citron … et pour l’occasion, « allégé » par Mercotte. Et Christophe Michalak, le pétillant, joyeux, maître de l’innovation, enfin, Christophe quoi … pour la meringue. Si avec tout ça cette tarte n’est pas parfaite ! Donc, voici la recette !

Pour la pâte sablée (à faire la veille), les quantités correspondent à 3 tartes de 26 cm de diamètre (ou 4 tartes rectangulaires) :

  • 300 g de beurre ramolli
  • 60 g de sucre en poudre
  • 125 g de sucre glace
  • 5 g de sel
  • 2 oeufs entiers
  • 560 g de farine

Dans le bol d’un robot, malaxez le beurre en pommade. Mêlez le sucre en poudre, le sucre glace et le sel.
Incorporez les oeufs un par un. Versez la farine et mélangez bien le tout.
Formez une boule, filmez et gardez au réfrigérateur une nuit. Rien de compliqué mais vous allez voir, cette pâte, c’est LA pâte (et vous pouvez même faire des petits sablés avec tellement elle est bonne).

Le lendemain, il n’y a plus qu’à couper en 3 portions, en étaler une finement et la disposer dans votre moule à tarte préféré (je dois dire que j’adore ces moules rectangulaires, c’est bien plus simple de faire des parts égales que dans un cercle !). Je mets toujours du papier sulfurisé sous le fond de tarte (coupé pile à la taille du moule), c’est bien plus facile à démouler !

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Pour la tarte au citron, il faut cuire la pâte à blanc, à 180°C (th.6) pendant une vingtaine de minutes. Piquez le fond de tarte, et n’oubliez pas, pour éviter que la pâte ne gonfle, disposez une feuille de papier sulfurisé par-dessus, puis recouvrez de légumes secs ou de ces petites billes en céramique bien pratiques !

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Et la petite astuce, avant de verser la crème au citron, pour que la pâte ne soit pas détrempée, il suffit de la badigeonner au pinceau avec un peu de chocolat fondu ! Du chocolat blanc, idéalement, pour ne pas donner trop de goût de cacao à notre merveilleuse tarte :)

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Pour la crème citron :

  • 200 g de sucre
  • les zestes de 2 citrons jaunes
  • le zeste d’1 citron vert
  • 16 cl de jus de citron 
  • 4 oeufs
  • 200 g de beurre ramolli

Zestez les citrons et mélangez les zestez avec le sucre. Laissez reposer quelques minutes, pour que le citron parfume bien le sucre.

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Versez le sucre dans une casserole, ajoutez le jus de citron, puis les 4 oeufs entiers. Fouettez bien et faites épaissir à feu moyen, en fouettant continuellement pour éviter les grumeaux.
Quand la crème a épaissi, retirez du feu, laissez refroidir quelques minutes, puis ajoutez le beurre, coupé en morceaux, au mixer plongeant (on peut aussi incorporer le beurre au fouet quand la crème atteint 60° … mais bon, la version facile au mixer, quand même, c’est pas mal !).

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Versez sur vos fonds de tarte cuits à blanc et tapotez légèrement le moule pour bien égaliser. Faites « ooooooh », sentez ce parfum si doux, si puissant, si tentant … (et désolée, Claire, l’ennemie des agrumes, je te trouverai autre chose). Rien que les touches de couleur des zestes jaunes et verts, c’est beau, c’est classe, ça fait tarte de pro !

Pour la meringue :

  • 90 g de blanc d’oeuf (3 blancs si ce sont de gros oeufs, 4 s’ils sont petits !)
  • 120 g de sucre
  • 4 g de zeste de citron vert (si vous avez du zeste de yuzu en poudre, ça parfume particulièrement bien !)
  • 1 pincée de fleur de sel
  • quelques gouttes de jus de citron

Battez les blancs en neige ferme en ajoutant dés le début la moitié du sucre, les zestes de citron, le sel et quelques gouttes de jus de citron. Ajoutez l’autre moitié du sucre une fois que les blancs sont bien gonflés. Continuez à battre jusqu’à obtenir une texture lisse et brillante.
Placez dans une poche à douille, si possible munie d’une jolie douille (à Saint-Honoré dans mon cas, mais une douille cannelée c’est joli aussi !). Si vous n’avez pas de douille, pas grave, c’est joli quand même :)
Pochez la meringue comme vous le souhaitez, en formant des boules, des serpentins, de jolies lignes, ce qui vous fait envie.
Conservez au frais, et au dernier moment, passez la tarte sous le grill à 260°C, environ une minute (la mienne a failli brûler en moins de 40 secondes ! moralité, ne pas débarrasser la table pendant que la meringue dore !).

Et voilà, une tarte croquante dessous, fondante dessus, à la fois douce et acidulée, pas trop sucrée ! Rapide et facile à préparer, sans ingrédients compliqués à trouver … bref, une merveille qui va épater tout le monde lors des goûters entre copines, des repas de famille, pour les petites ou les grandes occasions !

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