Ho ho ho ! Bonjour les amis !
Nous voilà à une semaine des festivités et j’ai eu une révélation aujourd’hui : je ne sais pas encore ce que je vais faire comme dessert de Noël. C’est tout simple, on fait toujours la même recette pour le 24 (en même temps elle déchire) et une ou deux super bûches pour le 25. Et les bûches cette année, ben … j’ai pas trop d’idée !
Et je me suis dit « hé ! mais y en a sûrement d’autres qui ne savent pas quoi faire comme dessert de Noël ! ». Alors, pour vous aider à préparer le grand jour, voici ce merveilleux grand classique, signé d’un professionnel de la cuisine, un dieu des fourneaux, un roi du pudding, j’ai nommé Jamie Oliver ! Jamie, je le suis depuis des années, depuis son premier livre de cuisine que je feuilletais chez ma grand-mère, et j’ai toujours adoré son travail. Alors quand ma tante (coucou Thalie !), chez qui on passe Noël tous les ans (merci Thalie !) a proposé une recette de Jamie, forcément, on a tous dit oui !
Alors voici une recette facile mais ouuuuuhlala trop bonne : la bombe glacée de Noël de Jamie Oliver !
En guise de moule, on utilise un grand saladier, tapissé de film alimentaire pour faciliter le démoulage. Ou alors, pour une version plus petite et plus facile à couper, un moule à bûche (ou même un moule à cake). Pensez à doubler les proportions si vous optez pour le saladier !
Pour faire la bombe, il vous faudra :
- Un panettone
- 1 litre de glace à la vanille
- 100 g de cerises amarena (et pensez bien à garder le jus)
- 100 g de clémentines épluchées et séparées en quartiers
- 50 g de pistaches nature concassées
- 100 g de fruits confits en petits cubes (orange, citron, un mélange, c’est comme vous voulez)
- De la confiture de framboise
- 300 g de chocolat noir
- Jamie ajoute du Vin Santo, un vin italien doux : je n’en mets pas parce que nous avons pas mal d’enfants et d’adultes qui ne boivent pas à table, alors on va éviter d’alcooliser toute la famille !
Première étape, on prépare la « structure » de la bombe : une fois le moule tapissé de film alimentaire, on le recouvre de tranches de panettone (assez fines, 1 centimètre, voire 1 et demi). Il faut que le moule soit bien recouvert, qu’il n’y ait pas trop de trous, vous pouvez utiliser les chutes pour remplir les espaces avec des petits morceaux. Mais gardez-en, il faudra fermer la bombe (ce sera le socle quand on retournera le gâteau pour le démouler !).
Ensuite, on recouvre le panettone de confiture de framboise (à la petite cuillère, ne vous cassez pas la tête à sortir une poche à douille ou une spatule de pro !).
Et puis après, eh ben, c’est comme des lasagnes : on dispose une couche de glace à la vanille (il faudra sûrement la travailler un peu à la fourchette), un peu de fruits confits, un peu de pistaches, un peu de cerises, un peu de clémentine (en vrac ou en joli dessin, c’est comme vous voulez !). Et hop on recommence, glace, fruits, pistaches, cerises et clémentines, etc etc, et on termine par de la glace, jusqu’à arriver à 1 ou 2 cm du bord des tranches de panettone, et on utilise les dernières tranches pour couvrir la glace.
Il n’y a plus qu’à imbiber légèrement les tranches de panettone (le fond et les côtés, en versant avec un petit pichet par exemple) avec le jus des cerises amarena (c’est là que Jamie utilise du vin, si jamais ça vous tente de faire la version avec alcool).
Et hop, direction le congélateur ! Au moins 8 heures pour la version saladier, 4 à 6 dans un moule plus petit. L’idéal restant de faire ce dessert la veille, ce qui vous laisse plus de temps pour toutes les autres préparations, pour enfiler votre collant en prenant votre temps avant que les invités arrivent, pour vous faire beaux, pour décorer la table, enfin vous voyez, quoi !
(C’est pas de la photo très artistique … mais bon ça vous montre un peu le truc quoi ! On n’avait pas fait assez de chocolat la première année, en tous cas maintenant on assure !)
20 minutes avant de servir, sortez la bombe du congélateur, et démoulez là sur une grille.
Faites fondre le chocolat, puis versez le doucement, en tournant, sur la bombe, pour bien la recouvrir. Si vous le souhaitez, vous pouvez la décorer (avec ce qui vous reste de fruits confits ou de pistaches, avec un Père Noël en sucre, bref, comme vous le sentez quoi) mais personnellement, je la laisse comme ça, toute belle dans son enveloppe de chocolat.
Déposez la délicatement sur un joli plat, et à table !
A gauche la version « boule », à droite la version « bûche » Chaque version a ses avantages, à vous de choisir !