Financiers aux framboises, alias l’exogâteau ;)

Bonjour à tous ! Aujourd’hui, attention, j’attaque par une petite digression !
Je l’ai dit dans ma présentation il y a quelques mois, il y a de grandes chances qu’ici je vous parle un peu de tout et n’importe quoi, et surtout de mes idoles. Il y a les idoles de la pâtissière, mais pas seulement. 
Depuis quelques années (10 ans en réalité), il y a quelqu’un que j’admire, un peu plus à chaque fois. Je l’admirais en tant que comédien, auteur, metteur en scène de Kaamelott. Je l’admirais en tant que musicien, encore plus en découvrant qu’en plus du piano, de la guitare, de la contrebasse etc, il savait aussi jouer de l’orgue et du clavecin. Et je l’admire maintenant qu’il comble la geek que je suis, avec son dernier spectacle. Vous l’aurez forcément reconnu (ou alors vous vivez dans une grotte ?), il s’agit bien évidemment d’Alexandre Astier, qu’on peut voir sur scène dans son spectacle, L’Exoconférence (et pour les moins chanceux, en DVD !). J’ai eu la chance de le voir hier soir … et j’ai l’énorme chance d’y retourner ce soir !

Dans ce spectacle, un conférencier un peu frimeur nous expose avec beaucoup d’humour des théories sur la relativité, la gravité, les voyages spatiaux, l’existence d’extraterrestres … bref, des sujets qui me passionnent même si je n’en comprends pas toujours tous les détails. Alternant comme à son habitude entre le plus grand sérieux et les gags plus légers, Alexandre Astier nous fait rencontrer des astronomes d’hier et d’aujourd’hui, nous apprend des choses, nous fait beaucoup, beaucoup rire et nous aide, comme toujours, à regarder plus loin que le bout de notre nez. Il nous encourage à agir, à réfléchir, à faire plus que le minimum. Et c’est ce que j’aime chez cet artiste, il me pousse à devenir une version améliorée de moi-même. Grâce à lui, j’ai approfondi mes connaissances dans de nombreux domaines, j’ai lu des livres passionnants qui m’ont permis de réfléchir autrement, vu des films qui ne m’attiraient pas forcément de prime abord, et si je fais ce blog, c’est probablement en partie grâce à lui aussi.
Voilà, je crois que c’est la fin de la digression … place à la recette !

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Une petite anecdote rigolote de ce spectacle concerne une molécule, présente au coeur de la Voie Lactée, et qui, beaucoup plus proche de nous, donne leur goût aux framboises. Cette anecdote m’a rappelé cette recette, faite pour la première fois l’été dernier, de biscuits légers comme des nuages et au bon goût de framboises. Alors ce gâteau, en hommage (tout petit hommage) au grand homme et à son spectacle, je l’appelle « L’exogâteau ». C’est certainement un peu ridicule, un peu n’importe quoi, mais c’est mon petit hommage à moi (et c’est plus joli que UDFj-39546284).

Pour 24 mini « exogâteaux »

  • 4 oeufs (ou 1 oeuf + 150 g de blancs d’oeufs)
  • 210 g de sucre semoule
  • 90 g de farine
  • 90 g de poudre d’amandes
  • 1 sachet de levure chimique
  • 15 cl de crème liquide
  • 2 c à soupe de jus de citron
  • Framboises entières (fraîches ou surgelées)

Préchauffez le four à 180°C (th. 6).

Séparez les blancs des jaunes et montez les blancs en neige ferme. 
Faites blanchir les jaunes d’oeufs avec le sucre. 
Ajoutez petit à petit la farine et la poudre d’amandes (bien tamisée pour éviter les grumeaux) puis la levure. Délayez avec la crème liquide et le jus de citron. (N’hésitez pas à ajouter la crème progressivement avant d’avoir fini d’incorporer la farine et les amandes, si la pâte est trop épaisse et trop dure à mélanger.)
Versez votre pâte dans des moules (en silicone, c’est plus facile à démouler, sinon chemisez bien avec du papier cuisson !) jusqu’aux deux tiers des bords, ajoutez quelques framboises et faites cuire une vingtaine de minutes à 180°C.

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Et voilà, vous pouvez déguster vos gâteaux avec un petit goût d’espace.
Pensez aussi à lever les yeux, le ciel est magnifique en ce moment, et comme dirait l’autre,  prenez le temps d’e-penser 😉

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Yaourts au cacao pour les petits et les grands gourmands

Une toute petite recette, préparée en 5 minutes, mais bien pratique au quotidien. 

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Il y a 4 ans, ma grand-mère m’a offert une yaourtière. Après un petit séjour dans le placard (Apolline venait de naître, la maison n’était pas finie … bon …), je me suis dit que ça valait quand même la peine de lui faire découvrir la lumière du jour ! 
J’ai donc farfouillé sur internet, cherché une recette de yaourt nature, histoire de commencer doucement … bien sûr, un vrai fiasco ! mes jolis petits pots étaient remplis d’une texture liquide, un peu grisâtre, bref … retour au placard. 
Et puis et puis … je m’y suis remise, j’ai fait des essais (et si on mettait ça … et si on enlevait ça … et si on ajoutait un peu plus de ceci …) et maintenant elle tourne souvent ! Il faut 11h avec ma yaourtière Lagrange, alors je prépare cette recette le soir, la fais tourner la nuit, et le lendemain matin, plus qu’à mettre au frais pour de bons yaourts au dessert à midi. 
Si vous n’avez pas de yaourtière, avant d’investir, posez la question autour de vous : il y a toujours une mamie, une tata, une cousine, une copine … qui en a une et ne s’en sert pas. Même si elle date des années 70, elle aura peut-être un peu le look « navette spatiale » mais c’est plutôt rigolo !

Pour les 7 gros pots de ma yaourtière, ou 8 pots en verre type « La Laitière », il faut : 

  • 1 litre de lait entier (oui oui, surtout, entier !)
  • 1 yaourt nature ou un sachet de ferments lactiques (« mon yaourt maison » Alsa par exemple)
  • 4 cuillères à soupe de lait en poudre
  • 4 cuillères à soupe de cacao en poudre (j’utilise du Van Houten, qui est très parfumé)
  • 3 cuillères à soupe de sucre en poudre

On commence par faire chauffer 250 ml de lait au micro-ondes. (Si on oublie cette étape, il faudra mélanger le cacao au lait froid, et se battre avec les grumeaux.)
On ajoute en fouettant le cacao en poudre, puis le sucre, puis le lait en poudre. Ensuite, on incorpore le yaourt, puis on délaie avec le reste du lait.
Il n’y a plus qu’à verser dans les pots, refermer la yaourtière, régler le temps (ici 11 heures). 
Quand la yaourtière a fini de fonctionner, on ferme les pots, on les laisse refroidir un peu puis on les place au réfrigérateur pour au moins 2 heures. 

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Et voilà, de bons yaourts maison qu’on peut conserver 1 semaine, même s’il en reste rarement au bout de 2 jours !

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Légendes d’Automne – mon Fantastik marrons, poire et chocolat

Bonjour à tous ! 
Aujourd’hui, 23 septembre, c’est le premier jour de l’automne … probablement la saison que je préfère. J’adore l’hiver, à cause de Noël, mais finalement, tous les préparatifs se déroulent en automne … ainsi que mon anniversaire, celui de ma maman, celui de ma fille, Halloween, Thanksgiving … 
Les feuilles rouges, oranges et dorées, la brume le matin, le givre quand il fait vraiment froid, cette odeur dans l’air qui annonce Noël, les premières fêtes de famille, les petits plats pour se réchauffer, le chocolat chaud après la promenade, le plaid sur le canapé, bref, j’aime cette saison qui s’annonce tout en douceur aujourd’hui ! Et puis c’est en automne que la Côte d’Or porte le mieux son nom !

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Pour bien commencer l’automne, voici une recette qui pour moi représente parfaitement cette saison. Chocolat, l’indispensable des desserts. Crème de marrons, comme dans le gâteau que ma maman fait souvent pour mon anniversaire. Poire, parce que mon entremets préféré, c’est le poirier. Et des épices, parce que l’automne, ça sent la cannelle, la cardamome, le pain d’épices qui sort du four !

Il y a quelques semaines, Philippe Conticini, le chef des chefs, organisait un concours, le premier Concours de Goût. Pour participer, rien de très compliqué, il fallait revisiter son gâteau préféré. Pas de dessert à l’assiette, de glace ou de verrine, pas de matériel professionnel, et une réalisation en 2h maximum, voilà quelles étaient les consignes. 
Je me suis donc pliée à l’exercice, et j’en ai tiré ce gâteau, qui ressemble fortement à un Fantastik parce que j’aime le style de Michalak, mais qui a un vrai parfum d’automne : biscuit sablé au cacao, moelleux à la crème de marrons, poires caramélisées ou marinées aux épices, crème aux marrons et crème à la vanille. Je n’ai pas été sélectionnée, vu le nombre de participants et leur niveau, c’était couru d’avance, mais j’ai pris le temps de créer une recette qui me corresponde vraiment, et je suis fière de ce gâteau qui va devenir un de mes classiques, j’en suis sûre ! Je vous présente donc mon Fantastik « Légendes d’Automne » :) 

1 : Poires marinées au sirop d’épices

* 400 ml d’eau
* 200 g de vergeoise blonde
* 1 pincée de poivre blanc moulu
* 1 cuillère à café rase de cardamome
* 2 cuillères à café rases de cannelle
* 1 poire

Préparer un sirop avec l’eau, la vergeoise, les épices. Pendant que le sirop chauffe, tailler la poire en fines lamelles. Etaler les lamelles de poire dans une assiette creuse et verser la moitié du sirop par-dessus pour bien les recouvrir. 

2 : Poires caramélisées aux épices

* 2 poires
* 50 g de beurre demi-sel
* 2 cuillères à café d’extrait de vanille
* la moitié du sirop préparé précédemment

Tailler les poires en petits dés. Les faire revenir dans une poêle avec le beurre demi-sel, l’extrait de vanille, et ajouter progressivement le reste du sirop.
Laisser réduire et arrêter la cuisson quand il reste un peu de sirop liquide, pour éviter que les poires ne soient trop collantes à la dégustation. 

3 : Chantilly à la vanille

* 300 g de crème liquide
* 1 gousse de vanille
* 50 g de sucre glace

Couper la gousse de vanille, la gratter pour récupérer les graines. Verser 100 g de crème liquide dans une petite casserole et faire bouillir avec les graines et la gousse de vanille. Laisser infuser 5 minutes puis enlever la gousse de vanille et mettre au congélateur, en veillant à bien replacer le reste de crème au réfrigérateur. 

4 : Chantilly à la crème de marrons

* 250 g de crème liquide
* 50 g de mascarpone
* 300 g de crème de marrons

Monter au fouet le mascarpone et la crème de marrons, ajouter progressivement la crème liquide. Fouetter jusqu’à obtention d’une crème bien consistante et lisse. %%%
Mettre en poche avec une douille lisse de 10 mm et réserver au froid.

5 : Pâte sablée au cacao

* 110 g de beurre mou
* 50 g de sucre glace
* 2 g de fleur de sel
* 80 g de farine 45
* 25 g de cacao en poudre

Préchauffer le four à 170°C.
Battre le beurre en pommade, incorporer progressivement le sucre, le sel, la farine et le cacao. 
Etaler la plus grande partie de cette pâte dans le fond d’un moule à charnière tapissé de papier sulfurisé, beurré et fariné, de 24 cm de diamètre. Mettre au four pour 10 minutes. Etaler le reste dans un moule à tartelette et enfourner pour 8 minutes. 
Réserver le sablé de 24 cm, le plus petit sera réduit en miettes à parsemer sur le gâteau. 

6 : Moelleux à la crème de marrons

* 50 g de blancs d’oeufs
* 40 g de jaunes d’oeufs
* 200 g de crème de marrons
* 20 g de farine

Monter la température du four à 180°C.
Fouetter les jaunes d’oeufs et la crème de marrons. Incorporer la farine. Battre les blancs d’oeufs en neige et les ajouter délicatement à la préparation.
Verser cette pâte par-dessus le sablé au cacao dans le moule de 24 cm, et mettre au four pour 15 minutes environ, jusqu’à ce que le gâteau soit bien doré. 

7 : Dressage

Démouler soigneusement l’ensemble composé du sablé et du moelleux.
Puncher le moelleux au marron avec un peu de sirop aux épices, sans trop l’imbiber.
Etaler par-dessus les poires caramélisées en couche uniforme.
Monter la crème vanillée en chantilly bien ferme en ajoutant le sucre glace en 2 fois, placer en poche avec une douille lisse de 10 mm.
Pocher sur toute la surface du gâteau des boules de chantilly vanille et de chantilly au marron.
Disposer les lamelles de poire marinée de façon régulière sur la crème. Ajouter quelques miettes de sablé cacao. 

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Bonne dégustation !

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Tu veux un cookie ? Cookies de rêve aux pépites de chocolat

Il était grand temps que je la partage avec vous, ma recette préférée.
Celle que je fais quand il pleut, mais aussi quand il fait beau, l’hiver mais aussi l’été, pour le petit-déjeuner comme pour le goûter, pour mon mari, mes enfants chéris, mes copines … Au point que si j’ouvre le livre, il s’ouvre tout seul à cette page-là !

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Les cookies. Les meilleurs cookies à mes yeux, parce qu’ils sont croquants autour et hyper fondants à l’intérieur, qu’ils ne sont pas trop sucrés, pas trop débordants de beurre (et pourtant y en a dedans !), que le chocolat est si bon quand il est encore coulant au coeur de la pépite, que la recette est facile …

Comme pour le cheesecake, c’est une recette de Marc Grossman, du livre Un goûter à New York. Merci Marc, grâce à toi, je retrouve la 7ème avenue et les cerisiers de Central Park <3 (Ma dépendance à NY est forte, mais je me soigne. En économisant pour y retourner, héhé !)

Pour environ 24 cookies :

Ingrédients liquides :

  • 250 g de beurre doux à température ambiante
  • 125 g de sucre en poudre
  • 125 g de cassonade (ou 120 g de sucre en poudre et 5 g de mélasse, encore faut-il avoir de la mélasse …)
  • 1 cuillère à café d’extrait de vanille
  • 2 pincées de sel
  • 2 oeufs

Ingrédients secs :

  • 400 g de farine T55 ou T65 (la 65, c’est pas évident à trouver, mais 55 ça ira très bien !)
  • 3 pincées de bicarbonate de soude
  • 200 g de chocolat en morceaux (des pépites, ou une tablette à couper au couteau, ça fait de gros morceaux, c’est bon !)
  • éventuellement, 50 g de noix hachées (des noix de Grenoble, de pécan, de Macadamia …)

Première étape : battre le beurre et le sucre jusqu’à obtention d’une consistance crémeuse et aérée. Au robot c’est bien, à la main ce sera plus long mais ça marche aussi.
Ensuite, on incorpore petit à petit tous les ingrédients liquides, pour obtenir une pâte bien homogène.
A part, on mélange les ingrédients secs, puis on les incorpore doucement à la pâte (surtout si vous faites à la main, parce 400 g de farine d’un coup, il faut des bons biceps !). Et direction le frigo pour au moins 1 heure de repos. (Toute la nuit, pour avoir des cookies chauds au réveil, ça marche aussi, mais il faut sortir la pâte 20 minutes avant, sinon c’est du béton !)

Pour la cuisson, on préchauffe le four à 205°C, et on forme des boules (à la main, à la cuillère à glace …). On peut aussi former un boudin puis couper des tranches, c’est comme on veut, et on dispose ces boules sur une plaque recouverte de papier sulfurisé (ou sur un tapis Silpat, si vous en avez un vous pouvez frimer avec).
Et là, 2 écoles s’affrontent : ceux qui écrabouillent sans pitié la jolie boule de pâte, pour avoir des cookies bien croquants, et ceux qui laissent la boule de pâte vivre librement son destin de cookie pour devenir un joli dôme à texture variable.
En route pour une dizaine de minutes de cuisson, quand les cookies commencent à dorer mais que la pâte est encore très légèrement molle au centre (ils vont sécher ensuite, pas de panique !).

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Voilà, vous pouvez vous aussi tester les meilleurs cookies de New York pour le goûter !

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Clafoutis craquant, groseilles et verveine

Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui, je vais vous soumettre une recette qui n’est ni de Pierre Hermé, ni de Christophe Felder, ni de Christophe Michalak … une recette totalement improvisée !

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La semaine dernière, je suis allée cueillir des groseilles avec mes enfants. Entre la grande qui les mangeait et le petit qui n’était pas très content d’être là, autant dire que je n’avais pas la quantité suffisante pour faire des pots de confiture … mais j’avais envie d’un petit dessert qui change un peu. Alors j’ai opté pour une tarte aux groseilles, mais avec du citron et de la verveine pour « twister » comme dirait Michalak, et différentes textures parce que quand on prend l’habitude des desserts de chefs, il en faut !

J’ai donc improvisé un sablé reconstitué avec des zestes de citron, une pâte à clafoutis un peu épaisse et parfumée avec de la verveine du jardin, et hop là, le beau gâteau que voilà :) Léger, acidulé, bien équilibré, craquant au fond et moelleux sur le dessus, bref … parfait !

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Quelques petites précisions : j’ai utilisé des biscuits MvcVitie’s, c’est bon mais le goût d’épices est assez présent, il faut être sûr d’aimer. Je vous conseille donc de rester dans les classiques, Petit Beurre ou palet breton ! Quant à la verveine, c’est une option, ce serait tout aussi bon avec du basilic, de l’estragon, de la menthe … ou pas d’herbes du tout si ça n’est pas votre truc :)

Pour le sablé reconstitué : 

  • 150 g de biscuits
  • 20 g de sucre
  • 60 g de beurre fondu
  • un citron vert ou jaune pour les zestes

Pour le clafoutis :

  • des fruits (groseilles, mais aussi framboises, cerises, pêches, abricots … ou un mélange, pêches-groseilles c’est très bon !)
  • 10 g de feuilles de verveine (ou de basilic, ou de ce que vous voulez, ou pas d’herbes si ça vous gêne !)
  • 130 g de sucre
  • 80 g de farine
  • 3 oeufs
  • 100 ml de lait
  • 4 cuillères à soupe de crème épaisse
  • 2 cuillères à soupe de jus de citron

La première étape est la plus fun de toute la recette (d’ailleurs, quand j’ai commencé, mon mari s’est approché et a dit « je veux le faire, ça ! »), il s’agit d’écrabouiller sauvagement les biscuits pour les réduire en miettes. Je mets tout dans un bol et j’appuie avec un verre, ça marche aussi avec un rouleau à pâtisserie en mettant les biscuits dans un sac congelation, ou simplement avec les doigts dans un saladier. Pendant ce temps, on fait fondre le beurre, puis on ajoute le beurre fondu et le sucre aux biscuits, et on mélange bien. 
On fonce un moule à charnière, ou à fond amovible, avec cette préparation, et on enfourne pour quelques minutes (il faut que le sablé durcisse et colore un peu). 
Pendant ce temps, on peut attaquer l’appareil à clafoutis.
Pour les feuilles de verveine, on peut les faire infuser dans la crème (en faisant bouillir la crème quelques minutes avec les feuilles) … on peut aussi les mixer dans le lait, c’est plus rapide quand on est un peu pressé (ou qu’on n’a pas envie de laver la casserole !). Ensuite, on ajoute le sucre, les oeufs, la farine, la crème épaisse et le jus de citron, on mélange tout ça progressivement pour ne pas faire de grumeaux. 
On récupère dans le four son joli fond sablé, on dépose les fruits – lavés, équeutés, dénoyautés, ce que vous voulez ! – par dessus, puis l’appareil à clafoutis, et hop, au four à 180°C pour 25 minutes, au moins (l’idéal c’est de piquer pour savoir si la pâte est bien cuite partout !). 
Si les parfums s’y prêtent bien (citron-verveine-vanille, bof, mais pêches-framboises-vanille, miam !), on peut verser un peu de sucre vanillé sur la pâte quand elle commence à prendre, après 5-10 minutes de cuisson, ça apportera une jolie coloration et un bon petit goût caramélisé ! 

Ce gâteau étant meilleur frais, il vaut mieux le faire le matin si c’est pour le déguster au dessert à midi, ou même la veille (et puis ça évite d’allumer le four en pleine journée alors qu’il fait si chaud !). Et avec mon nouveau thé « Coquelicot Gourmand » de Dammann, accord parfait !

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Bonne dégustation !

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Petits sablés, tout ronds, tout bons !

Il fait beau, chaud, les journées sont longues, voilà qui donne envie d’aller pique-niquer à l’ombre, ou de prendre le goûter dehors ! Et pour un dessert ou un goûter nomade, quoi de plus pratique que de bons petits biscuits sablés ? 

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Alors aujourd’hui, je vous livre une recette d’un merveilleux chef, l’inimitable Philippe Conticini, le roi du chou et des mignardises en tous genres. 
Si vous ne le suivez pas encore sur Facebook, faites-le vite, il propose régulièrement de délicieuses recettes, tout droit sorties de son atelier !

Pour 15 biscuits framboise-coco :

  • 210 gr de beurre pommade
  • 95 gr de sucre glace
  • 1 œuf
  • 200 gr de farine T45
  • 40 gr de coco râpé
 (un peu plus pour la déco)
  • 10 framboises fraîches
  • les graines d’une gousse de vanille
  • 2 pincées de fleur de sel
  • le zeste d’un petit citron vert

Préchauffez le four à 180°C. Préparez vos biceps, il va falloir battre le beurre en pommade avec le sucre glace, puis ajouter l’oeuf et bien mélanger. Ensuite, ajoutez tous les ingrédients progressivement pour obtenir une pâte homogène.
Transférez cette pâte dans une poche à douille pour pocher de jolis petits dômes de pâte, et saupoudrez-les de noix de coco râpée.
Il n’y a plus qu’à cuire ces biscuits pendant 15 à 20 minutes, il faut qu’ils soient dorés mais pas bruns sinon ils seront trop secs.

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Mon cobaye s’attendait à détester ces biscuits (il n’aime ni la noix de coco, ni le citron vert, ni les biscuits trop sucrés …), mais il a fini la boîte ! 

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Tourne, tourne, petit moulin …

Un autre goûter « rapido », mais à prévoir un peu plus en avance que le milk-shake, parce qu’il y a un petit temps de cuisson.
Aujourd’hui, Apolline vous présente ses moulins à vent à la confiture :)

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La recette est particulièrement simple, il vous faut :

  • de la pâte feuilletée
  • de la confiture (ou de la pâte à tartiner aux noisettes, aux speculoos, du sirop de liège …)
  • un oeuf pour la dorure, ou du lait

Pour commencer, on préchauffe le four à 200°C. Et au boulot ! 
On étale la pâte et on la coupe en carrés d’environ 8 cm de côté. Ensuite, on coupe en suivant les diagonales, en prenant bien soin de ne pas couper jusqu’au milieu (c’est là qu’il faut bien surveiller les petits, parce qu’un enfant, quand ça coupe, ça coupe … il ne faut pas hésiter à marquer l’endroit à couper, pour qu’ils n’aient plus qu’à repasser !). Ensuite, on pique légèrement le milieu à la fourchette, pour éviter qu’à la cuisson, tout se déforme. On étale ensuite de la confiture (environ une cuillère à soupe rase par carré), probablement avec les doigts, parce que quand on a 3 ans, on s’en fiche que ça colle. Puis on replie 1 pointe sur 2 pour former le moulin à vent, et on fait « ooooooh, aaaaaaaaah, c’est joliiiiiiii ! » On soude bien au centre, en humidifiant légèrement la pâte sur les pointes. 

Pour que nos petits feuilletés soient joliment dorés, on les dore, soit au lait, soit à l’oeuf (c’est plus joli à l’oeuf, mais des fois on n’en a plus, ou bien on ne le tolère pas, ou alors on n’a pas envie d’aller repêcher les coquilles dans le jaune quand c’est un mini cuistot qui s’y colle …). L’idéal, c’est un pinceau en silicone (même Ikea en vend, pour 2,99 € les 2, dont un tout petit qui est parfait pour les petites mains pas très précises !), mais sinon, un pinceau classique, ou même un petit doigt fera l’affaire ! 

Et pour finir, il n’y a plus qu’à enfourner entre 10 et 15 minutes, ce qui laisse le temps de faire la vaisselle (autant apprendre tôt que qui dit pâtisserie dit vaisselle à laver, mais bon, on peut lécher la cuillère de confiture, quand même …), et on peut refaire oooooh et aaaaaah en regardant la pâte gonfler, en admirant la confiture qui fait des bulles, tout ça.

Et voilà, un joli goûter, fait à 4 mains (ou 6, ou 8 …), à déguster en famille !

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Strawberry Fields Forever, le fraisier simplifié pour mon bébé !

Mercredi dernier, mon petit Robin a eu 1 an. Une année passée bien vite d’ailleurs …
Il fallait forcément un beau gâteau, même si nous n’étions que tous les quatre ce jour-là. Je travaillais jusqu’à 19h, il a donc fallu faire vite, adios les recettes de Fantastik, de macarons, les merveilleuses tartes du dernier Fou de Pâtisserie …

Je me suis rabattue sur une recette plutôt facile et plutôt rapide mais qui en jette, un joli petit fraisier simplifié :)

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Simplifié, parce que j’ai laissé de côté la crème mousseline, la pâte d’amande, le miroir … je me suis contentée d’une simple mais délicieuse crème Chantilly. Et comme je ne fais plus que de la Chantilly façon Michalak, quoi de mieux d’une recette de biscuit de Michalak pour aller avec ? J’ai opté pour le biscuit viennois présenté dans son magnifique Michalak Masterbook , (achetez-le, rien que pour baver sur les photos …) une recette vite faite et cuite en 12 minutes. Le tout préparé avec de délicieuses garriguettes de Dordogne, miam :)

Un détail, il vous faudra un cadre pour le montage (cercle, moule à charnière dont on enlève le fond, carré, rectangle …). Et pas trop grand, mon gâteau faisait 20 x 26 cm et c’était tout juste côté crème … ce qui nous a fait quand même un gâteau pour 9 à 12 personnes (si c’est après un gros repas, ça va pour 12, si c’est pour un goûter, ça fera 9).

La Chantilly chocolat blanc et vanille :

  • 250 g de crème fleurette
  • 1 gousse de vanille
  • 50 g de chocolat blanc

La veille (ou quelques heures avant), on fait bouillir dans une petite casserole la crème fleurette avec la gousse de vanille grattée.
Ensuite, on verse la crème bouillante sur le chocolat haché, et on mélange doucement pour faire fondre le chocolat. Et pour que la crème soit bien lisse et homogène, un petit coup de mixer plongeant (sans en mettre partout sur les murs de la cuisine, si possible), on filme la préparation au contact (pour éviter que la surface ne durcisse), et hop là, au frigo pour la nuit.
Il n’y aura plus qu’à monter la crème en Chantilly, soit au robot, soit au fouet électrique, soit à la main (mais là, il va falloir un peu d’huile de coude), au moment de l’utiliser.

On peut aussi parfumer la crème avec de la fève de Tonka. Personnellement, je n’apprécie pas énormément ce goût, alors je n’en mets pas, mais si vous aimez et que vous en avez dans vos tiroirs, faites vous plaisir !

Le biscuit viennois :

  • 2 oeufs entiers
  • 2 jaunes d’oeufs (40 g)
  • 2 blancs d’oeufs (60 g)
  • 105 g de sucre en poudre
  • 50 g de farine

Pour commencer, on verse les blancs d’oeufs dans le bol du robot, et monter en neige ferme en ajoutant 25 g de sucre, en 3 fois.
Dans un autre récipient, on fouette les 2 oeufs entiers, les 2 jaunes d’oeufs, et le reste du sucre. Il faut fouetter longtemps pour que le mélange soit brillant et qu’il double de volume, au moins. On mélange ensuite les 2 préparations, délicatement, à la maryse, pour ne pas briser les blancs.

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Pour terminer, on ajoute la farine, tamisée bien sûr pour ne pas ajouter de grumeaux dans notre belle pâte.
On étale cette pâte sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé, ou sur une feuille en silicone, un tapis silpat, enfin, un truc qui se décollera bien !
Et au four pour 10 à 15 minutes à 180° C :)

Le montage :

C’est ça le plus long !
Il va falloir découper 2 rectangles (ou carrés, ou ronds …) de la même taille, et surtout, de la taille du moule qu’on souhaite utiliser.
On place une première couche de biscuit dans le moule, et on attaque la partie la plus compliquée. Il faut ensuite répartir des fraises, coupées en deux dans la hauteur, sur tout le pourtour du gâteau, sans qu’elles tombent (parce que la garriguette aime faire sa vie et ne pas rester là où on lui a demandé d’aller). Une fois qu’on a fait le tour du cercle, on retaille toutes les fraises à la même hauteur. Ou alors, si on est plus malin, on coupe toutes les fraises à la même hauteur avant de les placer contre le cercle, et comme ça, on évite d’avoir – comme moi parce que oui, je l’ai fait après – des vagues. Ensuite, on recouvre la génoise de morceaux de fraises.
Placez votre Chantilly (bien ferme, il faudra qu’elle tienne le coup !) dans une poche à douille, ce sera bien plus facile à répartir. Garnissez votre gâteau de chantilly, en remplissant bien les interstices entres les fraises. Il faut que le gâteau soit bien « rempli », c’est ça qui permettra que le gâteau ne s’effondre pas quand on enlèvera le moule … mais pas trop, il ne faudrait pas non plus que ça explose !

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Il n’y a plus qu’à poser la deuxième couche de biscuit sur le gâteau, et ensuite, on laisse libre cours à son inspiration pour la décoration. Pâte d’amande, pâte à sucre, glaçage, coulis … j’ai opté pour quelques fraises coupées en éventail, un peu de chantilly (ce qui restait dans la poche à douille, c’était pile la bonne quantité pour le gâteau !) …

On place au frais quelques heures, pour que la crème prenne bien (on peut le manger tout de suite, mais si on attend un peu, ça tiendra mieux à la découpe). On prend ensuite son courage à deux mains pour décercler le gâteau … mais tout va bien au pays des bisounours et des jolis gâteaux, et il n’y a pas de raison que ça ne tienne pas !
Dernière étape … cuillères, assiettes … 2, 3, 10, comme vous voudrez ! l’important c’est de le déguster avec ceux que vous aimez :)

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Mamaaaaan on mange quoi pour le goûter ? Milk-shake banane et tagada

Aujourd’hui, une recette hyper rapide à faire, puisque je l’ai improvisée pour un goûter, un jour où j’étais charrette, comme dit Apolline. 
Il s’agit tout bêtement d’un milk-shake à la banane et aux fraises Tagada !

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La recette est basique : par personne, il faut : 

  • 100 ml de lait bien froid
  • 1 banane
  • 4 fraises Tagada

Bien sûr, il faut aussi un mixer plongeant, ou un blender … enfin, un truc qui mixe, quoi.

Gardez une fraise Tagada par personne, pour décorer le verre. Mettez dans le bol du mixer les bananes coupées en rondelles, les fraises restantes coupées en morceaux, et le lait. Mixez jusqu’à ce que le mélange soit bien homogène (suffisamment pour être bu à la paille, parce que la paille, c’est drôlement plus marrant !). 
Coupez les fraises que vous avez réservées, pour pouvoir les installer à cheval sur le bord du verre (elles n’y resteront pas longtemps, mais bon, c’est joli …). Versez dans les verres, disposez de jolies pailles, et servez ! 

Voilà, un dessert sympathique pour une petite fille et sa maman, et préparé en 5 minutes chrono ! (Dévoré en 2 !) 
Bon appétit !

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Tronche de cake ? Le cake au citron de Pierre Hermé

Ok, ce titre est naze … pardon, je ferai mieux la prochaine fois !
J’espère que vous pardonnerez également ce long silence depuis le dernier billet, mais entre temps, j’ai baptisé mon fiston (et préparé suffisamment de mini bidules apéritifs et de desserts pour 70 personnes, alors qu’on était 33), alors j’ai bien rempli mes journées.
Mais me revoilà, et tant qu’à faire, je pourrai partager quelques-unes des recettes choisies pour l’occasion !

En attendant, un baptême, c’est l’occasion de recevoir la famille, et 2 jours après le Grand Jour de mon petit Robin, ma maman et ma grand-mère sont venues pour le goûter. Alors, j’avais envie de préparer un petit quelque chose de sympathique, mais pas de passer 3 heures aux fourneaux, et puis il fallait du léger, parce qu’on avait tous légèrement abusé les jours précédents.
C’était donc l’occasion de tester une recette qui était en attente depuis longtemps, celle du cake au citron de Pierre Hermé.

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Quand un grand nom de la pâtisserie nous donne une de ses recettes, c’est forcément un gage de qualité, j’étais donc plutôt confiante. Mais après la dégustation, miam, j’étais simplement enthousiaste ! Ce cake est moelleux mais pas caoutchouteux pour 2 sous, très parfumé sans jamais être écoeurant, la recette est facile à suivre, la cuisson est inratable, bref … une recette parfaite ! Et, cerise sur le gâteau, il est encore meilleur le lendemain (et il semblerait qu’il se garde facilement une semaine s’il est bien emballé), ce qui permet de le faire la veille si on attend des invités ou pour un super petit-déjeuner !

Alors c’est parti, je vous livre la recette du Maître :)

Pour 2 cakes (avec des moules en aluminium d’1 litre, par exemple) :

  • 375 g de farine 45
  • 3/4 de cuillère à café de levure chimique
  • le zeste de 3 citrons (non traités après récolte)
  • 400 g de sucre
  • 6 oeufs entiers
  • 190 g de crème fleurette
  • 3,5 cuillères à soupe de rhum blanc (je n’en ai pas, alors j’ai mis du Malibu coco à la place … je n’ai pas senti la noix de coco, ni aucun goût d’alcool !)
  • 1 pincée de sel
  • 135 g de beurre fondu

    Pour le sirop d’imbibage : (facultatif)

  •  150 g d’eau
  • 65 g de sucre
  • 2 cuillères à soupe de jus de citron

D’abord, on préchauffe le four à 160°. Eh oui, pas 180° comme d’habitude, mais c’est mieux, ça cuit longtemps mais pas trop fort, et c’est pour ça que c’est si moelleux.

Première étape : zester les citrons. Si vous avez un zesteur classique, je dis pas que c’est impossible de faire bien, mais c’est galère. L’important est de ne prélever que le jaune, et pas le blanc (qui est amer). Le top du top, si vous avez, ou si vous pouvez vous l’offrir, c’est la Microplane. La Microplane, ou déesse des râpes, c’est une petite râpe fine, toute en longueur, solide, hyper efficace aussi bien pour les citrons que le chocolat ou le parmesan (mais pas dans la même recette, hein …). Attention, par contre, parce qu’elle est également très efficace pour les doigts (j’arrive toujours à m’en microplaner un … mais bon, quand on aime le citron, on ne compte pas !).

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Ensuite, on mélange les zestes de citron avec le sucre, et on laisse reposer quelques minutes, le temps que le sucre soit bien parfumé. La texture est assez étrange d’ailleurs, ça devient un peu collant avec l’humidité des zestes. Mais ça sent drôlement bon, et ça laisse le temps de peser les autres ingrédients, de faire fondre le beurre, ou de beurrer et fariner les moules, sauf si on utilise du silicone. M’enfin, je beurre et je farine aussi les moules en silicone, et le démoulage est parfait !
Ensuite, on ajoute les oeufs, et on fouette pendant bien 5 minutes, pour que le mélange soit léger, aérien, mousseux … c’est là qu’on est content d’avoir un robot qui travaille tout seul, parce que 5 minutes au batteur c’est long, mais au fouet, pfiou, ça fait travailler les biceps ! Après ça, on ajoute la crème fleurette, puis le rhum, puis le sel. On fouette encore pour rendre le mélange bien homogène. On continue avec la farine (en plusieurs fois, pour ne pas faire de grumeaux, et doucement, pour ne pas « casser » la pâte), et enfin le beurre fondu, légèrement refroidi.
Pas besoin de laisser reposer, on remplit les moules, et hop là, au four. Pour éviter que le fond ne cuise trop vite, on peut poser les moules sur une plaque, et même mieux, sur 2 plaques superposées.
C’est parti pour environ 1 heure de cuisson, à surveiller en piquant régulièrement (je prends des piques à brochette, ça va plutôt bien pour piquer les gâteaux … les plus téméraires peuvent y aller au cure-dent, mais gare aux doigts brûlés !).

Pendant la cuisson, on prépare le sirop : il suffit de faire bouillir le sucre et l’eau, juste le temps que le sucre fonde. Ensuite, on laisse refoidir et on a joute 2 cuillères à soupe de jus de citron (les citrons que vous avez zestés tout à l’heure, à moins que vous ne les ayez déjà sacrifiés en rondelles dans un Coca bien frais !).

Démoulez les cakes, imbibez-les de sirop à l’aide d’un pinceau, si vous le souhaitez (sur le dessus et les côtés), et voilà, c’est l’heure du goûter, déjà !

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