C’est l’heure des tartines ! Et un pain cocotte, un !

J’ai réfléchi un bon moment au sujet de ce premier article. Salé, sucré, simple ou très élaboré … et puis finalement j’en ai choisi une que j’aime bien, qui est plutôt facile à faire avec ce qu’on a sous la main, et qui convient bien pour un dimanche d’hiver.
Alors en avant pour un pain cocotte !

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Mon premier pain maison, le « pain cocotte », terme hautement technique qui signifie qu’il est cuit en cocotte.

Rien de très compliqué du côté des ingrédients, il faut :

  • Une cocotte qui passe au four
  •  600 g de farine (idéalement de la farine 55, la moins chère en général)
  • 14 g de levure fraîche, qu’on trouve en petits cubes dans les supermarchés ou chez le boulanger, ou 7g de levure de boulanger sèche
  • 300 ml d’eau tiède
  • 2 cuillères à café rases de sel finPour commencer, il faut mélanger soigneusement la farine et le sel ; si le sel et la levure sont en contact en trop grande quantité, l’effet de la levure est complètement annulé, et adieu la mie légère. Donc on mélange bien ! Dans un robot, avec le crochet, si vous en avez un, sinon dans un saladier, à la main.

Ensuite, on prépare les 300 ml d’eau tiède, et on en prélève une petite partie pour délayer la levure fraîche émiettée. Si la levure est utilisée froide, là encore elle ne fonctionne pas correctement .

Puis on verse la levure délayée dans la farine, et on mélange tranquillement, en ajoutant le reste d’eau petit à petit. On y va doucement, jusqu’à ce que la pâte se décolle des parois, et qu’on puisse en faire une boule. Selon le type de farine, il faudra peut-être un peu plus ou un peu moins d’eau. L’important c’est qu’elle ne soit pas trop collante, si vous avez ajouté trop d’eau, il suffit de remettre un peu de farine.

Ensuite, il faut pétrir la pâte.
Si on a un robot, on le fait tourner à basse vitesse pendant 3 minutes à peu près … sinon, on fait le travail à la main. Il suffit de fariner le plan de travail, d’étaler la pâte avec les paumes, puis on la plie en deux et on recommence. Régulièrement, on tourne la pâte d’un quart de tour, comme pour une pâte feuilletée … et on continue comme ça pendant … 10 bonnes minutes (oui, le pain, ça muscle !). La pâte doit être souple, un peu élastique.

Il n’y a plus qu’à mettre la pâte dans un saladier, on pose un torchon humidifié (à l’eau chaude) par-dessus, et on laisse « pousser » (le terme technique pour « lever ») la pâte. Une bonne astuce, on fait chauffer le four pendant qu’on pétrit le pain, à 50°, puis on l’éteint quand on met la pâte à lever dedans, ce qui fera une atmosphère bien chaude pour la pousse, mais pas trop pour ne pas précuire la pâte.
La pâte va reposer environ 1h30, ce qui laisse le temps pour un thé, une sieste, un bain, une partie de Seven Wonders, une balade … enfin, c’est la partie de la recette où on glandouille ! Et pendant qu’on s’amuse, notre belle pâte à pain va doubler de volume.

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C’est le moment de se défouler, il va falloir évacuer le gaz carbonique présent dans la pâte. Pour ça, soit on la malaxe assez fermement, soit on tape dedans comme un viking ([Swedish style !|https://www.youtube.com/watch?v=C8Wu3Bps9ic]), puis on reforme une boule.
On dépose du papier sulfurisé au fond de la cocotte, et on pose la boule de pâte par-dessus.

On reprend le torchon, on laisse lever une bonne demi-heure, et la pâte va à nouveau doubler de volume.
On prend un couteau, ou des ciseaux, pour faire de jolies découpes sur le dessus du pain. Soit on découpe assez légèrement pour avoir un pain avec une croûte fine, soit on y va comme une brute pour un rendu un peu plus rustique.

On referme la cocotte, on la place dans le four, et on l’allume pour 1 heure à 230° (ou un peu moins si vous l’aimez très blanc).
A la sortie du four, c’est le moment de faire des « ooooooh » et des « aaaaaaaah », vous aurez un joli pain doré, avec une mie plutôt dense et une croûte bien craquante, un pain parfait pour les tartines, les mouillettes, ou pour grignoter pendant qu’il est encore tout chaud !

(Sur la première photo – un essai précédent – j’ai entaillé la pâte aux ciseaux et assez profondément, sur la deuxième photo j’y suis allée doucement pour garder une croûte plus fine ; le premier est plus croustillant, mais le deuxième est plus facile à couper pour de belles tartines. A vous de voir !)

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