Cinnamon Rolls, les roulés à la cannelle à l’américaine !

Bonjouuuuuuur ! J-25 avant Noël, l’excitation commence à monter, les envies de dégainer les calendriers de l’Avent (et d’ouvrir toutes les cases d’un coup !), de dévorer du panettone au petit-déjeuner …
Alors je continue mon compte à rebours culinaire ! Et aujourd’hui, je vous propose une recette de Cinnamon Rolls, ces petites brioches roulées à la cannelle typiques des petits-déjeuners de décembre aux USA.

Cette recette vient du livre « Made in America » que j’aime beaucoup pour l’inspiration, mais qui a l’inconvénient d’être truffé de petites coquilles (du moins en première édition), parfois il est indiqué « beurre mou » dans les ingrédients puis « beurre fondu » dans la recette, ce genre de petites erreurs … mais quand il y en a 4 par recette, il faut décrypter !
Bref, j’ai fait quelques petites rectifications :)

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Pour une dizaine de roulés, il vous faudra : 

  • 400 g de farine
  • 15 g de levure fraîche (ou 1 sachet de levure de boulanger déshydratée, il suffira de lire les instructions sur le paquet)
  • 1 cuillère à café de sel fin
  • 100 ml de lait
  • 100 ml d’eau
  • 50 g de beurre froid coupé en petits morceaux
  • 1 oeuf

Pour la garniture :

  • 40 g de beurre fondu
  • de la cassonade
  • de la cannelle
  • du cacao si vous n’aimez pas la cannelle (ou si vous souhaitez tester le super combo chocs-cannelle, n’est-ce pas Guillaume ?)

Dans le bol du robot (ou dans un saladier en vous armant de vos petits biceps), versez la farine, la levure, le sel (sans mettre en contact la levure et le sel), ajouter l’eau, le lait et le beurre et commencez à pétrir. Une fois la pâte à peu près homogène, ajoutez l’oeuf et continuez à pétrir, la pâte doit être légèrement élastique mais pas trop collante (si c’est le cas, ajoutez un peu de farine et continuez à la travailler un peu).
Couvrez la pâte d’un torchon humide (pour éviter qu’il ne se forme une croûte à la surface) et mettez la pâte à lever dans un endroit chaud (le top pour moi, c’est dans le four, à 35-40°, avec un petit bol d’eau histoire que ça reste bien bien humide).

Une fois que la pâte a doublé de volume (il faut un peu de temps, une heure au moins, le temps de se faire une belle playlist de Noël !), il faut la dégazer en la travaillant sur un plan de travail légèrement fariné. Ensuite, étalez-là en un grand rectangle, puis badigeonnez-la avec le beurre fondu.
Ensuite, saupoudrez de sucre, de cannelle, de cacao si vous en avez envie (et rien ne vous empêche d’y mettre des éclats de M&M’s, des pépites de cacao, du beurre de cacahuètes, c’est vous qui voyez !).
Roulez le tout en un gros boudin bien rond, coupez des tronçons de 3 centimètres environ (à l’oeil, hein, pas la peine de dégainer la règle), et disposez-les dans un plat recouvert de papier sulfurisé, légèrement espacés (il ne faut pas qu’ils se touchent, ils vont encore gonfler).
Remettez-les au chaud pour que la pâte lève une nouvelle fois, 30 minutes au moins. Saupoudrez-les de sucre vanillé puis enfournez à 180°C pour 15 à 20 minutes.

Vous sentez cette délicieuse odeur de pâte briochée, de sucre chaud, de cannelle ? N’hésitez pas à sortir votre meilleur thé de Noël et installez-vous pour un délicieux goûter ! Bon appétit à tous et bons préparatifs de fêtes !

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Fondant au chocolat et lait concentré

Bonjouuuuuuur ! (Je ne sais pas vous, mais ce soleil, moi, ça me met de bonne humeur !)

Aujourd’hui, une recette facile, tellement facile que vous pouvez la faire pour le goûter de cet après-midi en quelques minutes ! Testée et approuvée par mes enfants, mon mari … et par moi (même si, suite à un abus de plein de bonnes choses, bon, je mange moins de gâteaux ces temps-ci …).
Un fondant au chocolat à base de lait concentré : très chocolaté, une texture incroyable entre le fudge et le brownie, simple et rapide. Parfait, quoi !

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Pour un moule carré, un moule à manqué, un moule à brownie … : 

  • Une boîte de lait concentré sucré (ça doit faire environ 390 grammes)
  • 200 g de chocolat noir
  • 4 oeufs
  • 50 g de farine 
  • Pour relever un peu le goût du chocolat, j’ai ajouté une touuuute petite pincée de piment d’Espelette. Ça marche avec du poivre rouge, un zeste de citron vert … il y a plein de variantes possibles. Mais sans rien, c’est excellent aussi ! 

Faites fondre le chocolat (au micro-ondes, à la casserole, comme vous voulez …) avec le lait concentré (j’opte pour la technique feignasse, 1 minute 30 au micro-ondes, et ensuite je mélange pour bien faire fondre les derniers morceaux de chocolat).
Ajoutez les oeufs un par un et fouettez bien, puis la farine tamisée petit à petit en continuant de fouetter.
Versez cette belle pâte qui sent trop bon dans un moule beurré et fariné, enfournez pour 12 à 15 minutes à 210°C, et léchez la maryse (ou laissez vos enfants se disputer pour savoir qui aura le droit de le faire, pendant ce temps-là vous pouvez lécher le saladier).

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À taaaaaable !

 

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Bundt cake au chocolat praliné

Bonjouuuuuuur à tous !
Il va commencer à y avoir de l’écho ici, je vous abandonne un peu … Mais ça, c’est la faute aux bonnes résolutions : j’ai décidé de ranger ma maison en prenant le temps de la désencombrer, mais pfiou, c’est long ! Depuis 6 semaines, eh ben, j’ai pas fini, mais je continue à avancer et j’y suis presque !
Enfin bref, toujours est-il que le boulot + les enfants + entretenir la maison + trier toutes les catégories d’objets de la maison … eh ben ça occupe, et voilà qu’on est au 20 février et que je n’ai pas pris de temps pour venir écrire un petit article ici depuis que 2017 a commencé !

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Alors vite vite, corrigeons tout ça : j’avais justement une recette en attente, testée depuis quelques semaines, et que j’avais envie de partager avec vous. Il est tout simple, vite prêt, fondant, et si vous n’avez pas de pralinoise mais qu’il vous reste des chocolats de Noël (escargots, papillotes au praliné …), ça marche aussi (c’est juste plus long de déballer, peser … et de ne pas les manger en passant).
Pour une cuisson plus homogène, j’aime bien cuire ce genre de gâteaux dans un moule en forme de couronne, j’ai fait celui-ci dans un moule à Bundt Cake, ces jolis moules avec un creux au centre, des torsades, des cannelures, qu’on peut trouver en silicone, en fonte, en céramique, bref, il y a pas mal de choix, et qu’est-ce que c’est joli, non ?

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Pour ce Bundt Cake, il vous faudra :

  • 200 g de pralinoise ou de chocolats au praliné
  • 100 g de chocolat noir
  • 100 g de beurre
  • 80 g de poudre d’amandes
  • 50 g de sucre
  • 25 g de farine
  • 4 oeufs
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 1 sachet de levure

Coupez en morceaux le chocolat noir, la pralinoise, le beurre, et faites fondre le tout (au micro-ondes, à la casserole, au bain-marie … ça dépend de votre niveau de flemme). Mélangez bien.
Ajoutez ensuite la poudre d’amandes, les sucres, la farine et la levure, et mélangez à nouveau.
Pour terminer, ajoutez les jaunes d’oeufs, fouettez bien (si vous avez un robot, c’est pratique, plus la pâte est fouettée longtemps et plus le gâteau est léger et aérien), puis battez les blancs en neige et incorporez les délicatement.

Versez dans un moule beurré et fariné, puis enfournez pour 20 à 25 minutes à 170°C. Piquez pour vérifier la cuisson (il faut que la lame ressorte sèche, mais encore humide).

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Bonne dégustation !

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Kouglof aux parfums de Noël

Bonjour les amis !
Déjà presque deux mois depuis la dernière recette que j’ai postée ici, ça ne va pas du tout ! En ce moment, je cours, je cours, j’ai l’impression de n’avoir le temps de rien … mais ça va aller mieux très rapidement ! En tous cas, il va bien falloir, parce que le mois de décembre arrive et c’est LA période que j’attends toute l’année, alors, hors de question qu’un planning chargé m’empêche d’en profiter !

Et pour se mettre dans l’ambiance en beauté, je voulais du sucré, du chocolaté, du typique de Noël, alors j’ai pioché dans le livre « Gâteaux » de Christophe Felder et Camille Lesecq (une merveille ce livre !). Et comme j’ai acheté un moule à kouglof il y a quelques jours (merci les copines pour la virée chez Zodio !), ni une ni deux, j’ai opté pour la recette du Kouglof ! Avec une légère modification (mais je vous donne les 2 versions, et vous faites comme vous voulez !), je ne suis pas une grande fan de raisins secs, alors je les ai remplacés par de l’orange confite et des pépites de chocolat. J’ai aussi évité le sirop au kirsch parce que je n’aime pas trop le goût d’alcool dans les gâteaux.

C’est une recette qui prend un peu de temps puisqu’il y a 2 longues phases de pousse : la première d’au moins 5 heures, la deuxième d’au moins 2 heures. L’idéal est de commencer le soir pour reprendre le lendemain matin !

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Pour 2 kouglofs (c’est vite mangé, finalement …), il vous faudra :

  • 225 g de raisins secs blonds
  • OU 100 g d’écorces d’oranges confites, en petits cubes, et 150 g de pépites de chocolat
  • 15 g de kirsch (en option)
  • 500 g de farine (idéalement de la T45 mais ça reste un détail)
  • 15 g de levure fraîche
  • 65 g de sucre semoule
  • 15 g de miel (ou de trimoline mais encore faut-il en avoir !)
  • 10 g de sel
  • 100 g d’oeufs (2 gros, environ)
  • 22 cl de lait
  • 175 g de beurre mou (et un petit morceau pour beurrer les moules)

Pour le sirop au kirsch (ou pas au kirsch !)

  • 15 cl d’eau
  • 100 g de sucre
  • 12 g de kirsch (en option)
  • 1 g de vanille liquide

Pour le sucre vanillé maison (si vous le souhaitez, il suffit de mixer les 2 ingrédients ensemble) :

  • 100 g de sucre semoule
  • 1/2 gousse de vanille grattée

Pour la finition :

  • 50 g de beurre fondu
  • 50 g d’amandes brutes

Si vous utilisez des raisins secs, l’idéal est de les faire tremper dans de l’eau pendant 2 à 3 jours., puis de les égoutter et de les faire tremper dans le kirsch le temps de préparer la pâte à kouglof. Sinon, vous pouvez les laisser tremper une ou deux heures, c’est déjà pas mal.
Si vous possédez un robot pâtissier, la réalisation de la pâte sera facile, sinon, c’est possible mais un peu plus musclé !
Commencez par verser la farine, la levure émiettée, le sucre, le miel et le sel dans le bol du robot (sans mettre en contact le sel et la levure directement !). Faites tourner doucement avec le crochet pétrisseur, et incorporez doucement le lait et les oeufs. Ajoutez ensuite le beurre mou, coupé en petits cubes.
Pétrissez pendant une dizaine de minutes, pour obtenir une pâte bien lisse, élastique, et qui se détache des parois du robot. Tant qu’elle colle, laissez tourner … mais surtout, restez sur place, parce que le robot risque de bouger (mon Artisan s’est déplacé de 10 bons centimètres sur le plan de travail, ça aurait pu faire de sérieux dégâts !).
Lorsque la pâte est bien pétrie, ajoutez les raisins secs égouttés, ou les écorces d’orange et le chocolat (ou ce que vous voulez d’ailleurs ! des noix, des abricots secs …). Travaillez à nouveau la pâte, elle ne doit pas coller aux doigts.
Déposez la pâte dans un saladier légèrement fariné, recouvrez de film alimentaire, et mettez au frais pour la nuit (5 heures minimum). La pâte va doubler de volume.

Récupérez votre pâte et séparez là en deux parties égales. Il va falloir essayer de la manipuler le moins possible.
Préparez les moules à kouglof (un peu de beurre fondu, un peu de farine, et on dépose les amandes brutes dans le fond du moule, pour former la jolie couronne craquante du gâteau). Déposez la pâte dedans (j’ai fait une boule, puis creusé un trou pour en faire une couronne, et hop là, plouf dans le moule), et laissez pousser pendant 2 à 3 heures dans un endroit humide et tiède (dans le four à 35-40°, avec un bol d’eau posé au fond, c’est très bien !).
Sortez vos kouglofs une fois que la pâte atteint le bord du moule, préchauffez le four à 170°, et enfournez pour 45 minutes à une heure (ça dépend beaucoup du four, difficile d’être précis …).

Une fois vos kouglofs bien dorés, démoulez-les délicatement et laissez les refroidir, et préparez le sirop : il suffit de faire chauffer l’eau avec le sucre et la vanille liquide, jusqu’à ce que de jolies petites bulles commencent à remonter à la surface.
Arrosez légèrement vos kouglofs de sirop, attendez 5 minutes puis couvrez les de beurre fondu, au pinceau. Patientez encore 10 minutes, puis roulez les dans le sucre vanillé (sinon, vous pouvez aussi simplement les saupoudrer de sucre glace, c’est bien aussi !).

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Voilà, vous avez bien travaillé, vos kouglofs sont moelleux, légers, parfumés, jolis, craquants. Vous pouvez faire « oooooh », chanter votre chant de Noël préféré, et crier « à taaaaaaaable ! »
Bonne dégustation et à très bientôt pour une nouvelle recette de fêtes ! En attendant, n’hésitez pas, commencez à décorer la maison …

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Muffins aux pépites de chocolat

Bonjour à tous ! J’espère que vous avez bien profité de ce jour férié pour vous amuser, et pourquoi pas pour cuisiner :)

Hier soir, Apolline a relu un de ses livres sur la pâtisserie (un « P’tits Docs » pas mal fichu du tout), ce qui lui a forcément donné envie de faire des gâteaux. Comme il était déjà tard, nous avons opté pour une recette simple, celle que nous faisons le plus souvent avec les cookies et le gâteau marbré (recette que je ne vous ai pas donnée encore, non ?), à savoir des muffins aux pépites de chocolat.

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10 minutes de préparation, 20 minutes de cuisson, pas de prise de tête, c’est parfait à préparer avec des enfants. Et puis c’est tellement bon ! Des muffins légers, aérés, et tellement savoureux avec ce bon goût de chocolat noir … Quand ils sortent du four, on pourrait en manger 5 ou 6 sans hésiter ! Alors sans plus vous faire attendre, voici la recette !

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Pour une quinzaine de muffins :

  • 300 g de farine 
  • 100 g de cassonade
  • 150 g de pépites de chocolat
  • 1 sachet de levure
  • 250 ml de lait
  • 75 g de beurre fondu
  • 2 oeufs
  • des caissettes en papier, ou des moules individuels en métal, en silicone … (j’utilise des moules pour 6 muffins de chez Alinea, avec de jolies caissettes en papier de chez Sibo-Sibon )

On commence par mélanger dans un grand saladier les ingrédients secs (farine, cassonade, levure et pépites de chocolat), et dans un autre les ingrédients liquides (les oeufs battus en omelette, le lait et le beurre fondu).
Ensuite, on incorpore rapidement le mélange liquide dans le mélange sec, mais sans trop fouetter, la préparation ne doit pas être trop homogène (c’est ce qui permet d’avoir des muffins légers et pas des machins denses comme une brique).
Puis on verse dans les moules, et hop, au four à 180°C (th.6) pour 20 à 25 minutes.

Et hop là, voilà un super petit-déjeuner, un délicieux goûter, un petit dessert qui change, préparé en un rien de temps et, pour nous, aux couleurs du 14 juillet !

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Le gâteau léger aux abricots

Bonjour à tous !
Ça y est, enfin, on l’a attendu … le printemps, le vrai, celui avec du soleil, du ciel bleu, des arbres en fleurs, est enfin arrivé ! (Oui, je sais, je parle beaucoup de la météo, mais les envies de gâteaux dépendent du temps qu’il fait dehors …)

Avec ce temps enfin printanier, j’ai eu envie d’un gâteau léger, fruité, facile à faire … et puis j’avais un nouveau moule à gâteau à tester (le super moule tablette de chez Demarle, sur lequel je zieutais depuis … des années !). Alors hop, j’ai jeté mon dévolu sur cette recette de gâteau aux abricots, prêt en 15 minutes (nettoyage compris, et pourtant Apolline a un peu joué avec la farine …), et tellement léger qu’on en mangerait bien la moitié dés qu’il sort du four. C’est une vieille recette qu’on a faite et refaite avec ma maman, et si je ne dis pas de bêtises, il me semble que c’est Michel Oliver qui l’avait donnée dans une émission de télé (genre C’est au programme … mais il y a 20 ans, par là. Ouais ouais, ça date …). Mes petits gourmands l’ont adoré !

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Et tant qu’on est dans la catégorie « souvenirs » : c’est le premier gâteau que j’ai fait toute seule quand j’avais 12-13 ans, je vois encore la tête de ma maman rentrant à la maison à midi et découvrant que j’avais préparé le repas, fait un dessert … (bon, je me souviens pas de sa tête quand elle a découvert l’état de la cuisine, c’était sûrement mémorable aussi, pourtant).
Mais trêve de papotages, la recette !

Pour un moule à tarte ou un super-moule-qui-déchire-en-forme-de-tablette :

  • 1 boîte d’abricots au sirop (avec des frais c’est encore mieux, mais bon, c’est pas la saison ! mais vous pouvez le faire avec tous les fruits que vous voulez, bien sûr !)
  • 9 cuillères à soupe de sucre
  • 12 cuillères à soupe de farine
  • 2 oeufs
  • 75 g de beurre fondu
  • 1 sachet de levure
  • 1 pincée de sel

Beurrez et farinez le moule (ou pas si c’est du silicone), et déposez-y les moitiés d’abricots, côté bombé dessous et creux dessus.
Faites blanchir les oeufs avec le sucre et le sel, fouettez jusqu’à ce que le mélange double de volume.
Ajoutez la farine, puis la levure, et terminez par le beurre fondu. Le mélange doit être très homogène (et plus on le fouette, plus il est moelleux, alors n’hésitez pas).
Versez sur les abricots, et enfournez pour 20 à 25 minutes à 180°C. Piquez pour vérifier la cuisson, il faut que le fond soit bien sec.

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Et hop là, le goûter est prêt ! Je vous l’avais bien dit, que c’était du rapide :)

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Les brownies de Bibiche

Bonjour à tous !
Qui dit goûter du mercredi, dit souvent chocolat et brownie ! Et puis comme le printemps a fait un faux départ, on aurait pu avoir des envies de fruits, de légèreté, d’acidulé … eh ben non. Il fait froid, il gèle, il neige, on a envie de chocolat et d’un bon moment devant la télé. Alors on cherche LA bonne recette !

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Mon petit Robin, qui va sur ses 2 ans, n’avait pas encore vraiment mis les mains à la pâte, il avait un peu tendance à essayer de manger tout le chocolat, puis à tout jeter avant de s’en aller. Mais cette fois-ci, il n’a mangé que 3 pistoles, il a bien mélangé et a beaucoup aimé écrabouiller les amandes effilées ! Alors voici le premier gâteau à quatre mains de maman et Robin, un brownie fort en chocolat, qui reste pourtant léger et moelleux, avec des amandes juste craquantes !

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Pour un brownie d’environ 25 x 35 cm :

  • 300 g de chocolat noir
  • 225 g de beurre doux à température ambiante
  • 225 g de sucre
  • 150 g d’amandes effilées
  • 75 g de farine
  • 5 oeufs
  • 3 pincées de cannelle

Pour commencer, faites dorer les amandes à la poêle ou au four. Attention, les amandes c’est farceur : ça reste tout blanc assez longtemps, et puis d’un seul coup, bing, c’est brûlé ! Alors on mélange régulièrement, et surtout on reste à côté ! Et pendant ce temps, vous pouvez aussi faire fondre le chocolat (bain-marie, micro-ondes, pouvoir psychiques, on sait jamais …).

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Mélangez ensuite le beurre bien mou avec le sucre et la cannelle, jusqu’à obtenir une consistance bien crémeuse. Ajoutez progressivement les oeufs et la farine, tout en fouettant pour lisser la pâte. Incorporez le chocolat, puis terminez par les amandes effilées, emmiettées entre vos doigts (et c’est pour ça qu’il fallait le faire au début, sinon, là tout de suite vous allez vous cramer les mimines. Eh ouais y en a là-dedans …).
Versez votre pâte dans une plaque à pâtisserie beurrée et farinée, étalez bien, et hop là, au four à 180°C / th.6 pendant 25 minutes. Si on pique le gâteau, il faut que la pointe du couteau (ou du pic à brochette, ça fait des petits trous un peu plus discrets) reste légèrement humide (sinon c’est sec et on s’étouffe avec).

Il peut y avoir pas mal de variantes dans cette recette : le chocolat au lait se prête très bien à l’expérience, le chocolat praliné aussi (moitié praliné, moitié chocolat noir, sinon c’est un peu écoeurant) ; on peut remplacer les 150 g d’amandes effilées par 100 g de poudre d’amandes si on ne veut pas de morceaux dans le gâteau, ou 100g de noix concassées, de noisettes, de noix de pécan, de noix de macadamia, bref, comme on a envie (ou en fonction de ce qu’on a dans ses placards, aussi !).

Pour la conservation, coupé en carrés dans une boîte métallique, le brownie garde son goût et sa texture sans aucun souci pendant plusieurs jours, mais je n’ai jamais testé au-delà de 3 jours (ça ne traîne pas longtemps !).
Bonne cuisine, et bon goûter à vous :)

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La tarte au citron meringuée des grands chefs

Bonjour les gourmands !
Me voici avec une vraie recette, pour changer du ratage de la dernière fois. Et quand je dis une vraie recette, attention, quelle recette ! Après de nombreux tests plus ou moins réussis, trop sucré, trop liquide, trop collant, trop dur, trop de citron, pas assez de citron, bref, j’ai enfin trouvé la bonne recette ! Il aura fallu disséquer plusieurs recettes et faire des assemblages, j’ai un peu joué au docteur Frankenstein, mais quelle réussite !

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Alors la voici la voilà, sous vos yeux ébahis, meilleure que celles de Bree Van De Kamp et de Katherine Mayfair, la Tarte au Citron Meringuée des grands chefs !
Les grands chefs, j’ai nommé Eric Kayser, le roi des boulangers, pour la pâte sablée croquante, lisse, fine, souple, parfaite quoi. Pierre Hermé, le roi du macaron et des alliances subtiles, pour la crème au citron … et pour l’occasion, « allégé » par Mercotte. Et Christophe Michalak, le pétillant, joyeux, maître de l’innovation, enfin, Christophe quoi … pour la meringue. Si avec tout ça cette tarte n’est pas parfaite ! Donc, voici la recette !

Pour la pâte sablée (à faire la veille), les quantités correspondent à 3 tartes de 26 cm de diamètre (ou 4 tartes rectangulaires) :

  • 300 g de beurre ramolli
  • 60 g de sucre en poudre
  • 125 g de sucre glace
  • 5 g de sel
  • 2 oeufs entiers
  • 560 g de farine

Dans le bol d’un robot, malaxez le beurre en pommade. Mêlez le sucre en poudre, le sucre glace et le sel.
Incorporez les oeufs un par un. Versez la farine et mélangez bien le tout.
Formez une boule, filmez et gardez au réfrigérateur une nuit. Rien de compliqué mais vous allez voir, cette pâte, c’est LA pâte (et vous pouvez même faire des petits sablés avec tellement elle est bonne).

Le lendemain, il n’y a plus qu’à couper en 3 portions, en étaler une finement et la disposer dans votre moule à tarte préféré (je dois dire que j’adore ces moules rectangulaires, c’est bien plus simple de faire des parts égales que dans un cercle !). Je mets toujours du papier sulfurisé sous le fond de tarte (coupé pile à la taille du moule), c’est bien plus facile à démouler !

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Pour la tarte au citron, il faut cuire la pâte à blanc, à 180°C (th.6) pendant une vingtaine de minutes. Piquez le fond de tarte, et n’oubliez pas, pour éviter que la pâte ne gonfle, disposez une feuille de papier sulfurisé par-dessus, puis recouvrez de légumes secs ou de ces petites billes en céramique bien pratiques !

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Et la petite astuce, avant de verser la crème au citron, pour que la pâte ne soit pas détrempée, il suffit de la badigeonner au pinceau avec un peu de chocolat fondu ! Du chocolat blanc, idéalement, pour ne pas donner trop de goût de cacao à notre merveilleuse tarte :)

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Pour la crème citron :

  • 200 g de sucre
  • les zestes de 2 citrons jaunes
  • le zeste d’1 citron vert
  • 16 cl de jus de citron 
  • 4 oeufs
  • 200 g de beurre ramolli

Zestez les citrons et mélangez les zestez avec le sucre. Laissez reposer quelques minutes, pour que le citron parfume bien le sucre.

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Versez le sucre dans une casserole, ajoutez le jus de citron, puis les 4 oeufs entiers. Fouettez bien et faites épaissir à feu moyen, en fouettant continuellement pour éviter les grumeaux.
Quand la crème a épaissi, retirez du feu, laissez refroidir quelques minutes, puis ajoutez le beurre, coupé en morceaux, au mixer plongeant (on peut aussi incorporer le beurre au fouet quand la crème atteint 60° … mais bon, la version facile au mixer, quand même, c’est pas mal !).

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Versez sur vos fonds de tarte cuits à blanc et tapotez légèrement le moule pour bien égaliser. Faites « ooooooh », sentez ce parfum si doux, si puissant, si tentant … (et désolée, Claire, l’ennemie des agrumes, je te trouverai autre chose). Rien que les touches de couleur des zestes jaunes et verts, c’est beau, c’est classe, ça fait tarte de pro !

Pour la meringue :

  • 90 g de blanc d’oeuf (3 blancs si ce sont de gros oeufs, 4 s’ils sont petits !)
  • 120 g de sucre
  • 4 g de zeste de citron vert (si vous avez du zeste de yuzu en poudre, ça parfume particulièrement bien !)
  • 1 pincée de fleur de sel
  • quelques gouttes de jus de citron

Battez les blancs en neige ferme en ajoutant dés le début la moitié du sucre, les zestes de citron, le sel et quelques gouttes de jus de citron. Ajoutez l’autre moitié du sucre une fois que les blancs sont bien gonflés. Continuez à battre jusqu’à obtenir une texture lisse et brillante.
Placez dans une poche à douille, si possible munie d’une jolie douille (à Saint-Honoré dans mon cas, mais une douille cannelée c’est joli aussi !). Si vous n’avez pas de douille, pas grave, c’est joli quand même :)
Pochez la meringue comme vous le souhaitez, en formant des boules, des serpentins, de jolies lignes, ce qui vous fait envie.
Conservez au frais, et au dernier moment, passez la tarte sous le grill à 260°C, environ une minute (la mienne a failli brûler en moins de 40 secondes ! moralité, ne pas débarrasser la table pendant que la meringue dore !).

Et voilà, une tarte croquante dessous, fondante dessus, à la fois douce et acidulée, pas trop sucrée ! Rapide et facile à préparer, sans ingrédients compliqués à trouver … bref, une merveille qui va épater tout le monde lors des goûters entre copines, des repas de famille, pour les petites ou les grandes occasions !

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Commencer l’année en douceur avec la brioche étoilée

Bonjour à tous !
Je ne suis pas encore passée par là depuis le début de l’année, alors avant tout, je vous souhaite à tous une excellente année 2016 ! Une santé de fer surtout, pas de soucis au boulot ou dans vos études, une famille aimante, des amis proches, bref des moments de bonheur tout au long de l’année, parsemés comme ça sur vos journées comme des pépites de chocolat sur des muffins :)
J’ai pris quelques bonnes résolutions cette année, comme continuer le sport, faire des progrès sur certains points précis en pâtisserie, finir touuuus les projets pour lesquels j’ai acheté de la laine ou du tissu … et parmi ces résolutions, il y avait « une nouvelle recette par semaine sur le blog ». Bon, pour les 2 premières semaines c’est déjà mal parti, mais je me rattraperai !

En général, au mois de janvier, j’ai des envies assez précises côté desserts. Je vous ai épargné ma recette de galette, parce que vous avez du en avoir des tonnes, et puis après les abus des fêtes (oui, moi j’ai abusé, largement … pas vous ?) je n’ai pas envie de choses très sucrées, j’ai plutôt des envies de douceur.
Alors, c’est l’occasion de ressortir une recette de brioche, c’est tout doux, tendre, moelleux, et puis ça fait aussi bien un bon goûter en rentrant d’une balade dans le froid qu’un super petit-déjeuner ! Et puis celle-ci est belle, elle en jette alors que c’est presque un jeu d’enfant !

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Rien de compliqué dans cette recette, juste plusieurs temps de repos, donc c’est un peu long à faire, il faut s’y prendre en avance. Mais c’est une recette inratable et absolument délicieuse ! En même temps, c’est celle de Christophe Felder, dans sa bible « Pâtisserie », alors évidemment c’est une recette testée et approuvée des centaines de fois !

Pour une brioche, soit 4 épaisseurs, d’environ 25 cm de diamètre :

  • 250 g de farine type 45
  • 30 g de sucre
  • 1 cuillère à café de sel
  • 10 g de levure fraîche
  • 3 oeufs (150g)
  • 165 g de beurre à température ambiante
  • 2 jaunes d’oeufs pour la dorure
  • 50 g de farine pour le plan de travail

Vous pouvez bien sûr faire cette pâte sans robot, avec un batteur tout simple en utilisant les crochets, ou à la main (mais forcément, c’est plus long !) en imitant le mouvement du crochet avec vos doigts.
Pour commencer, il faut verser la farine dans le bol du robot. On met ensuite le sel d’un côté, le sucre d’un autre côté, puis la levure, et aaaattention la levure ne doit pas être en contact avec le sucre et le sel.
Ajoutez tout de suite les oeufs et mélangez à vitesse lente, pour obtenir une pâte très dense. Incorporez ensuite le beurre (très très très mou) et pétrissez à vitesse moyenne, pour obtenir une pâte lisse, bien élastique, et qui se décolle des bords de la cuve. Il faut pouvoir prendre la pâte en main sans qu’elle se déchire. Si jamais ça colle trop, ajoutez un peu de farine, mais attention, tout doucement, cuillère par cuillère, en attendant qu’elle soit bien incorporée, pour que la pâte ne soit pas trop sèche, sous peine qu’elle ne lève pas !

Laissez pousser la pâte, 1 heure à température ambiante, couverte d’un torchon. Ou alors, au four à 35°, c’est radical si vous voyez que ça ne monte pas et que vous commencez à désespérer (j’ai du faire beaucoup d’essais avant de tomber sur la bonne recette, et je vous comprends !).
Ensuite, placez la pâte sur le plan de travail légèrement fariné, formez un boudin, et mettez au frais pour 2 heures au moins (donc vous pouvez aussi faire ça le soir, et la mettre au frais toute la nuit).
Après ce temps de repos, quelque soit la forme que vous souhaitez lui donner, découpez, modelez, étalez, comme vous voulez, mais une fois que vous aurez terminé votre réalisation, avant de dorer et de mettre au four, il faudra compter 1 heure de pousse au chaud (encore une fois, au four à 35° c’est parfait).

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Pour la brioche étoilée, c’est long mais simple : coupez votre pâte en 4 parties égales et étalez les en cercle.
Déposez votre première couche de pâte sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé, et recouvrez-là de confiture, de pâte à tartiner, d’écorces d’oranges et de pépites de chocolat, bref, de ce que vous voulez !

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Déposez la deuxième couche de pâte, puis à nouveau, étalez votre garniture. Idem avec la troisième couche, puis refermez le tout avec la 4ème couche.
Ensuite, pour former l’étoile : marquez un cercle au centre, avec un bol par exemple. Et attention, il ne faudra pas couper ce cercle ! On coupe ensuite la brioche en 4, puis 8, puis 16.
Prenez une part dans chaque main et torsadez les l’une vers l’autre, puis collez bien l’extrémité.
Et comme je sens bien que ce n’est pas très clair, le mieux c’est cette petite vidéo qui vous montre exactement comment découper et torsader la brioche !

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Laissez pousser 1 heure au chaud (ça ne poussera pas beaucoup une fois étalé, tartiné, torsadé, mais le goût de la levure sera moins perceptible), dorez au jaune d’oeuf, et enfournez à 180° pour 15 à 20 minutes.

Mon petit gourmand a beaucoup apprécié, moi aussi … je testerai d’autres parfums sans tarder !

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Rouler, tartiner, décorer … la bûche de Noël !

Aujourd’hui, nous sommes à 1 semaine de Noël.
Dans une semaine, nous aurons célébré dignement le réveillon, déballé de jolis cadeaux, préparé des tonnes de petits fours, dévoré des macarons tout brillants … et nous ne serons plus loin de la belle bûche de Noël.

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Que vous la faisiez de façon très classique avec un biscuit roulé, ou que vous ayez investi dans la gouttière à bûche pour faire une bûche glacée ou pâtissière, vous aurez probablement besoin d’un bon biscuit, de type génoise, comme base de votre dessert.
Je vous donne donc ma recette de biscuit roulé, elle est très simple, pas besoin de fouetter les jaunes au bain-marie comme pour une vraie génoise, mais le résultat est moelleux et léger !

Les ingrédients sont très simples :

  • 120 g de sucre
  • 120 g de farine
  • 4 oeufs
  • si vous souhaitez faire un biscuit au cacao, ajoutez 30 g de cacao en poudre non sucré.

Préchauffez le four à 180°C. 
Séparez les blancs des jaunes et fouettez les jaunes avec le sucre. Plus vous fouettez longtemps, plus le mélange sera mousseux et plus votre bûche sera légère !
Ajoutez progressivement la farine (et le cacao si vous en utilisez) en continuant à fouetter. 
Montez les blancs en neige et incorporez les douuuuuucement, à la maryse, pour ne pas les casser (on ne brutalise pas des blancs en neige en fouettant comme un dingo … donc si votre pâte est trop épaisse, incorporez une peu de blancs en neige pour la détendre, et incorporez le reste doucement). 
Etalez la pâte sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé, ou sur une plaque en silicone, puis enfournez pour une douzaine de minutes. 

La partie la plus compliquée pour une bûche, c’est de la rouler sans briser le biscuit. 
Pour la rouler sans risque, je démoule mon biscuit sur un torchon humide puis je roule le torchon et le biscuit ensemble (ce qui permet aussi de rouler sans se brûler !).

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Laissez roulé quelques minutes, puis déroulez délicatement, garnissez et enroulez à nouveau le tout.
Déposez votre bûche sur un plat, la jointure en dessous, et vous pouvez passer à la décoration !

Mes premières bûches « de grande » (comprenez : sans ma maman aux commandes du roulage de biscuit !) : marmelade d’orange, crème de marrons, confiture de framboise, et nappées de chocolat fondu. Rien de compliqué mais j’en étais très fière !

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Il y a quelques années, nous avons décoré la bûche avec des fruits secs, légèrement torréfiés puis caramélisés … c’était bon, mais ça a été difficile d’en laisser pour la bûche, on aurait bien tout croqué en cuisine !

 

 

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Celle-ci date d’il y a 3 ans, j’avais fait mes premières meringues, rose bonbon parce que j’adore le rose (ce n’est pas pour rien que c’est exactement la couleur de mon Kitchenaid !).La bûche était garnie d’une mousse à la framboise, et recouverte de confiture pour coller les meringues.

 

 

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Et l’an dernier, sans trop nous casser la tête, nous avons fait une bûche façon Forêt Noire, avec un biscuit au cacao, une crème chantilly au mascarpone, des cerises Amarena … rien de compliqué mais à la fin d’un festin, c’était largement suffisant !

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Cette année, la bûche du 24 sera au chocolat au lait, au chocolat Dulcey et aux fruits de la passion … j’ai déjà hâte d’y être et de croquer quelques pastilles au passage !

 

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