Spice up your bread ! Promenade au pays du pain d’épices

Bonjour à tous  !
Aujourd’hui, voici LE grand classique, LA recette incontournable de Noël, LE gâteau qu’on trouve partout en cette saison, et forcément en grande quantité ici, près de Dijon, où on revendique (en bataillant avec les copains allemands, alsaciens … même les chinois !) la paternité de cette douceur de Noël, le pain d’épices !

IMG_1171

Pour moi, c’est aussi bien un gâteau à déguster au goûter, qu’un pain à utiliser pour ses tartines au petit-déjeuner ou pour des toasts (foie gras et pain d’épices, quand même …). J’adore les mélanges pour pain d’épices, je hume le mien dés que je fouille dans le placard. Je retrouve à chaque fois les mêmes souvenirs d’enfance, les vacances chez mes grands-parents, avec des tonnes d’épices dans le placard de la cuisine, j’adorais déjà chipoter les petits flacons en douce !

Cette recette, pourtant, n’est pas celle de ma grand-mère, pas grande fan de pâtisserie … mais celle d’un livre intitulé « Gâteaux de mamie », édité chez Marabout il y a déjà 13 ans, le premier livre de cuisine que je me suis offert et dont j’ai testé toutes les recettes au fil du temps ! J’ai essayé d’autres pains d’épices, mais je reviens toujours à celle-ci : texture, parfum, facilité, elle est parfaite !

Pour un pain d’épices (mais n’hésitez pas, faites en plusieurs et distribuez autour de vous !) :

  • 300 g de miel (j’utilise du miel de fleurs, mais un bon miel de châtaignier, c’est très bien !)
  • 250 g de farine
  • 50 g de poudre d’amandes
  • 10 cl de lait
  • 1 oeuf
  • 1 sachet de levure chimique
  • 1 cuillère à soupe de mélange pour pain d’épices
  • 40 g d’écorce d’orange confite, en petits dés

Préchauffez le four à 170°C.
Faites chauffer le lait et le miel dans une casserole, et retirez du feu dés l’ébullition.
Mélangez dans un saladier tous les ingrédients secs (farine, poudre d’amandes, levure, épices …), les dés d’orange confite, puis creusez un puits et versez petit à petit le lait et le miel en mélangeant avec une spatule ou une cuillère en bois (mais franchement, la spatule en silicone, c’est vachement plus facile à laver !).
Incorporez l’oeuf puis versez dans un moule beurré et fariné (ou en silicone, ou chemisé de papier sulfurisé), et enfournez pour 45 à 55 minutes (ça dépend du moule, du four … l’idéal c’est de piquer pour vérifier !). Profitez, votre cuisine va sentir les épices, c’est un régal !

Laissez refroidir votre beau pain d’épices avant de démouler. Vous pouvez le conserver une bonne semaine, bien emballé dans du film étirable. Vous pouvez également le congeler, mais la texture est légèrement plus caoutchouteuse après décongélation.
Et avec un bon beurre de baratte au petit-déjeuner, miam ! Vivement demain matin :)

IMG_1172

Et pour ceux qui n’aiment pas trop le pain d’épices, je vous donne dans les prochains jours une recette de cake au chocolat et aux épices, une vraie merveille qui épate tout le monde !
Et en attendant, demain, rendez-vous pour un basique de chez basique, qui vous sera bien utile en janvier pour les galettes des rois !

Lire la suite

La tarte au chocolat du Meilleur Pâtissier

Bonjour à tous !
Il y a quelques nouveaux qui me suivent cette semaine, alors tout d’abord, bienvenue à vous et merci d’être là !

Comme moi, vous avez peut-être regardé Le Meilleur Pâtissier sur M6 la semaine dernière ! J’aime beaucoup cette émission, même si je n’aime pas beaucoup l’épreuve du gâteau oublié (on est déjà tellement frustré quand on a foiré son entremets ou trop chauffé son chocolat, vous ne trouvez pas ? alors si en plus on n’a pas toutes les étapes de la recette …). J’apprécie beaucoup par contre découvrir les astuces des chefs et des candidats … et puis j’avoue, j’aime bien voir qu’eux aussi font parfois des bêtises !
Mais le plus agréable dans cette émission, c’est qu’elle m’inspire et me donne encore plus envie d’être aux fourneaux. Alors forcément, cette semaine, je n’ai pas résisté, il a fallu que je fasse moi aussi une tarte au chocolat !

IMG_9754

J’aurais pu la revisiter, la sublimer, la déstructurer … mais finalement, de tout ce qui me venait à l’esprit, en verrines, en choux, en tartelettes, en entremets … rien ne me faisait autant envie que la recette d’origine. Et puis j’avais mon nouveau moule rectangulaire à tester, c’était l’occasion ! J’ai juste légèrement retouché la recette en ajoutant du cacao dans la pâte sucrée, et en rajoutant une crème à l’orange entre la pâte et la ganache. Cette crème est très légère, on sent à peine son parfum, elle ne sert qu’à alléger légèrement la tarte (pour les personnes qui ne sont pas accro au chocolat, ça peut parfois paraître un peu écoeurant) et elle met délicatement en valeur le goût envoûtant de la ganache au chocolat noir.

Pour la pâte sucrée :

  • 100 g de beurre à température ambiante
  • 100 g de sucre
  • 250 g de farine
  • 30 g de cacao en poudre
  • 5 jaunes d’oeufs

Battez le beurre, bien mou (sinon il va vous falloir des biceps en béton armé) en pommade avec le sucre. Quand le mélange est bien homogène, ajoutez progressivement la farine (en faisant tourner le robot à basse vitesse, sinon vous redécorez votre cuisine façon neige poudreuse …) et le cacao en poudre. Incorporez ensuite les jaunes un à un, pétrissez bien puis formez une boule de pâte, filmez-là et laissez-là reposer 1 heure au frais.
Etalez votre pâte avec un peu de farine ou entre 2 feuilles de papier sulfurisé, puis déposez là dans un moule ou un cercle à tarte, beurré et fariné. Foncez bien le fond et les bords, mais au lieu de venir ajuster la pâte au rouleau ou au couteau, laissez la pâte légèrement dépasser des bords. Piquez-là, recouvrez là d’une feuille de papier sulfurisé, puis de billes à pâtisserie ou de haricots secs (pour éviter qu’elle ne se déforme) et enfournez pour 5 minutes. Là, nouvelle étape décisive pour ne pas passer sa journée à faire le ménage : pensez à mettre une plaque sous votre moule à tarte, parce que le surplus de pâte va commencer à se détacher et à tomber au fond du four … et s’il n’y a rien pour récupérer, il faudra décaper le four …
Après 5 minutes de cuisson, sortez le fond de tarte, coupez proprement les bords au couteau, et remettez au four pour terminer la cuisson. Une quinzaine de minutes au total, ça suffira.
Une astuce si vous voulez une pâte parfaitement lisse sur les bords : avant de décercler ou de démouler, frottez les bords de votre tarte avec une râpe Microplane, les bordures seront parfaites !

Pour la crème à l’orange :

  • 25 cl de crème liquide entière
  • 50 cl de jus d’orange (fraîchement pressé c’est mieux !)
  • 1 feuille de gélatine, ou 2g de gélatine en poudre, ou 2g d’agar-agar
  • si vous craignez le côté acidulé de l’orange, 30 g de sucre en poudre, mais franchement, c’est pas nécessaire !

Faites bouillir la crème liquide (sans la laisser déborder … donc en remuant régulièrement) avec le jus d’orange. Faites tremper la feuille de gélatine dans un peu d’eau froide (si l’eau est chaude, la gélatine va fondre) ou suivez les consignes données sur le sachet de gélatine en poudre ou d’agar-agar.
Après 3 minutes d’ébullition, ajoutez la gélatine essorée dans la crème chaude et fouettez bien. Versez la crème sur la pâte cuite, et laissez prendre au frais pendant 2 heures (ou au congélateur 30 minutes si vous êtes pressé … et que vous avez de la place au congélateur !).

Pour la ganache au chocolat noir :

  • 320 g de chocolat noir haché, entre 55 et 65 % de cacao (j’ai fait des essais avec du 52 : pas tout à fait assez, du 72 : trop corsé !)
  • 320 g de crème liquide entière
  • eh ben non, c’est tout ! avant je mettais du lait, du beurre, de l’oeuf … pas besoin ! c’est plus léger et meilleur comme ça :)

Faites bouillir la crème (toujours sans la laisser déborder) et versez là sur le chocolat haché. Fouettez bien pour obtenir une texture homogène, lisse et brillante. Versez sur la crème à l’orange (ou sur le fond de tarte si vous avez préféré zapper cette étape). S’il y a beaucoup de bulles et que vous souhaitez une tarte lisse comme un miroir, vous pouvez passer un coup de chalumeau sur les bulles, ou bien les piquer une par une avec un cure-dents, ou bien tapoter légèrement la tarte pour chasser les bulles (technique risquée : on peut casser le fond de tarte, faire déborder la ganache, laisser échapper le moule et s’arracher les cheveux) et laissez prendre au frais.

IMG_9778

Voilà, vous pouvez frimer avec votre tarte au chocolat, même Mercotte reconnaîtrait que la pâte est gourmande et croustillante, et la ganache brillante, fondante et intense. Si vous voulez vous la péter, ajoutez que c’est une recette du grand Frédéric Anton, juste un peu retouchée pour lui apporter plus de gourmandise et de légèreté (et oui, les deux sont compatibles !).
Et dans tous les cas, régalez-vous !

 

Lire la suite

Légendes d’Automne – mon Fantastik marrons, poire et chocolat

Bonjour à tous ! 
Aujourd’hui, 23 septembre, c’est le premier jour de l’automne … probablement la saison que je préfère. J’adore l’hiver, à cause de Noël, mais finalement, tous les préparatifs se déroulent en automne … ainsi que mon anniversaire, celui de ma maman, celui de ma fille, Halloween, Thanksgiving … 
Les feuilles rouges, oranges et dorées, la brume le matin, le givre quand il fait vraiment froid, cette odeur dans l’air qui annonce Noël, les premières fêtes de famille, les petits plats pour se réchauffer, le chocolat chaud après la promenade, le plaid sur le canapé, bref, j’aime cette saison qui s’annonce tout en douceur aujourd’hui ! Et puis c’est en automne que la Côte d’Or porte le mieux son nom !

IMG_5672

Pour bien commencer l’automne, voici une recette qui pour moi représente parfaitement cette saison. Chocolat, l’indispensable des desserts. Crème de marrons, comme dans le gâteau que ma maman fait souvent pour mon anniversaire. Poire, parce que mon entremets préféré, c’est le poirier. Et des épices, parce que l’automne, ça sent la cannelle, la cardamome, le pain d’épices qui sort du four !

Il y a quelques semaines, Philippe Conticini, le chef des chefs, organisait un concours, le premier Concours de Goût. Pour participer, rien de très compliqué, il fallait revisiter son gâteau préféré. Pas de dessert à l’assiette, de glace ou de verrine, pas de matériel professionnel, et une réalisation en 2h maximum, voilà quelles étaient les consignes. 
Je me suis donc pliée à l’exercice, et j’en ai tiré ce gâteau, qui ressemble fortement à un Fantastik parce que j’aime le style de Michalak, mais qui a un vrai parfum d’automne : biscuit sablé au cacao, moelleux à la crème de marrons, poires caramélisées ou marinées aux épices, crème aux marrons et crème à la vanille. Je n’ai pas été sélectionnée, vu le nombre de participants et leur niveau, c’était couru d’avance, mais j’ai pris le temps de créer une recette qui me corresponde vraiment, et je suis fière de ce gâteau qui va devenir un de mes classiques, j’en suis sûre ! Je vous présente donc mon Fantastik « Légendes d’Automne » :) 

1 : Poires marinées au sirop d’épices

* 400 ml d’eau
* 200 g de vergeoise blonde
* 1 pincée de poivre blanc moulu
* 1 cuillère à café rase de cardamome
* 2 cuillères à café rases de cannelle
* 1 poire

Préparer un sirop avec l’eau, la vergeoise, les épices. Pendant que le sirop chauffe, tailler la poire en fines lamelles. Etaler les lamelles de poire dans une assiette creuse et verser la moitié du sirop par-dessus pour bien les recouvrir. 

2 : Poires caramélisées aux épices

* 2 poires
* 50 g de beurre demi-sel
* 2 cuillères à café d’extrait de vanille
* la moitié du sirop préparé précédemment

Tailler les poires en petits dés. Les faire revenir dans une poêle avec le beurre demi-sel, l’extrait de vanille, et ajouter progressivement le reste du sirop.
Laisser réduire et arrêter la cuisson quand il reste un peu de sirop liquide, pour éviter que les poires ne soient trop collantes à la dégustation. 

3 : Chantilly à la vanille

* 300 g de crème liquide
* 1 gousse de vanille
* 50 g de sucre glace

Couper la gousse de vanille, la gratter pour récupérer les graines. Verser 100 g de crème liquide dans une petite casserole et faire bouillir avec les graines et la gousse de vanille. Laisser infuser 5 minutes puis enlever la gousse de vanille et mettre au congélateur, en veillant à bien replacer le reste de crème au réfrigérateur. 

4 : Chantilly à la crème de marrons

* 250 g de crème liquide
* 50 g de mascarpone
* 300 g de crème de marrons

Monter au fouet le mascarpone et la crème de marrons, ajouter progressivement la crème liquide. Fouetter jusqu’à obtention d’une crème bien consistante et lisse. %%%
Mettre en poche avec une douille lisse de 10 mm et réserver au froid.

5 : Pâte sablée au cacao

* 110 g de beurre mou
* 50 g de sucre glace
* 2 g de fleur de sel
* 80 g de farine 45
* 25 g de cacao en poudre

Préchauffer le four à 170°C.
Battre le beurre en pommade, incorporer progressivement le sucre, le sel, la farine et le cacao. 
Etaler la plus grande partie de cette pâte dans le fond d’un moule à charnière tapissé de papier sulfurisé, beurré et fariné, de 24 cm de diamètre. Mettre au four pour 10 minutes. Etaler le reste dans un moule à tartelette et enfourner pour 8 minutes. 
Réserver le sablé de 24 cm, le plus petit sera réduit en miettes à parsemer sur le gâteau. 

6 : Moelleux à la crème de marrons

* 50 g de blancs d’oeufs
* 40 g de jaunes d’oeufs
* 200 g de crème de marrons
* 20 g de farine

Monter la température du four à 180°C.
Fouetter les jaunes d’oeufs et la crème de marrons. Incorporer la farine. Battre les blancs d’oeufs en neige et les ajouter délicatement à la préparation.
Verser cette pâte par-dessus le sablé au cacao dans le moule de 24 cm, et mettre au four pour 15 minutes environ, jusqu’à ce que le gâteau soit bien doré. 

7 : Dressage

Démouler soigneusement l’ensemble composé du sablé et du moelleux.
Puncher le moelleux au marron avec un peu de sirop aux épices, sans trop l’imbiber.
Etaler par-dessus les poires caramélisées en couche uniforme.
Monter la crème vanillée en chantilly bien ferme en ajoutant le sucre glace en 2 fois, placer en poche avec une douille lisse de 10 mm.
Pocher sur toute la surface du gâteau des boules de chantilly vanille et de chantilly au marron.
Disposer les lamelles de poire marinée de façon régulière sur la crème. Ajouter quelques miettes de sablé cacao. 

IMG_5665

Bonne dégustation !

Lire la suite

Clafoutis craquant, groseilles et verveine

Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui, je vais vous soumettre une recette qui n’est ni de Pierre Hermé, ni de Christophe Felder, ni de Christophe Michalak … une recette totalement improvisée !

IMG_6481

La semaine dernière, je suis allée cueillir des groseilles avec mes enfants. Entre la grande qui les mangeait et le petit qui n’était pas très content d’être là, autant dire que je n’avais pas la quantité suffisante pour faire des pots de confiture … mais j’avais envie d’un petit dessert qui change un peu. Alors j’ai opté pour une tarte aux groseilles, mais avec du citron et de la verveine pour « twister » comme dirait Michalak, et différentes textures parce que quand on prend l’habitude des desserts de chefs, il en faut !

J’ai donc improvisé un sablé reconstitué avec des zestes de citron, une pâte à clafoutis un peu épaisse et parfumée avec de la verveine du jardin, et hop là, le beau gâteau que voilà :) Léger, acidulé, bien équilibré, craquant au fond et moelleux sur le dessus, bref … parfait !

IMG_6498

Quelques petites précisions : j’ai utilisé des biscuits MvcVitie’s, c’est bon mais le goût d’épices est assez présent, il faut être sûr d’aimer. Je vous conseille donc de rester dans les classiques, Petit Beurre ou palet breton ! Quant à la verveine, c’est une option, ce serait tout aussi bon avec du basilic, de l’estragon, de la menthe … ou pas d’herbes du tout si ça n’est pas votre truc :)

Pour le sablé reconstitué : 

  • 150 g de biscuits
  • 20 g de sucre
  • 60 g de beurre fondu
  • un citron vert ou jaune pour les zestes

Pour le clafoutis :

  • des fruits (groseilles, mais aussi framboises, cerises, pêches, abricots … ou un mélange, pêches-groseilles c’est très bon !)
  • 10 g de feuilles de verveine (ou de basilic, ou de ce que vous voulez, ou pas d’herbes si ça vous gêne !)
  • 130 g de sucre
  • 80 g de farine
  • 3 oeufs
  • 100 ml de lait
  • 4 cuillères à soupe de crème épaisse
  • 2 cuillères à soupe de jus de citron

La première étape est la plus fun de toute la recette (d’ailleurs, quand j’ai commencé, mon mari s’est approché et a dit « je veux le faire, ça ! »), il s’agit d’écrabouiller sauvagement les biscuits pour les réduire en miettes. Je mets tout dans un bol et j’appuie avec un verre, ça marche aussi avec un rouleau à pâtisserie en mettant les biscuits dans un sac congelation, ou simplement avec les doigts dans un saladier. Pendant ce temps, on fait fondre le beurre, puis on ajoute le beurre fondu et le sucre aux biscuits, et on mélange bien. 
On fonce un moule à charnière, ou à fond amovible, avec cette préparation, et on enfourne pour quelques minutes (il faut que le sablé durcisse et colore un peu). 
Pendant ce temps, on peut attaquer l’appareil à clafoutis.
Pour les feuilles de verveine, on peut les faire infuser dans la crème (en faisant bouillir la crème quelques minutes avec les feuilles) … on peut aussi les mixer dans le lait, c’est plus rapide quand on est un peu pressé (ou qu’on n’a pas envie de laver la casserole !). Ensuite, on ajoute le sucre, les oeufs, la farine, la crème épaisse et le jus de citron, on mélange tout ça progressivement pour ne pas faire de grumeaux. 
On récupère dans le four son joli fond sablé, on dépose les fruits – lavés, équeutés, dénoyautés, ce que vous voulez ! – par dessus, puis l’appareil à clafoutis, et hop, au four à 180°C pour 25 minutes, au moins (l’idéal c’est de piquer pour savoir si la pâte est bien cuite partout !). 
Si les parfums s’y prêtent bien (citron-verveine-vanille, bof, mais pêches-framboises-vanille, miam !), on peut verser un peu de sucre vanillé sur la pâte quand elle commence à prendre, après 5-10 minutes de cuisson, ça apportera une jolie coloration et un bon petit goût caramélisé ! 

Ce gâteau étant meilleur frais, il vaut mieux le faire le matin si c’est pour le déguster au dessert à midi, ou même la veille (et puis ça évite d’allumer le four en pleine journée alors qu’il fait si chaud !). Et avec mon nouveau thé « Coquelicot Gourmand » de Dammann, accord parfait !

IMG_6485

Bonne dégustation !

Lire la suite

Strawberry Fields Forever, le fraisier simplifié pour mon bébé !

Mercredi dernier, mon petit Robin a eu 1 an. Une année passée bien vite d’ailleurs …
Il fallait forcément un beau gâteau, même si nous n’étions que tous les quatre ce jour-là. Je travaillais jusqu’à 19h, il a donc fallu faire vite, adios les recettes de Fantastik, de macarons, les merveilleuses tartes du dernier Fou de Pâtisserie …

Je me suis rabattue sur une recette plutôt facile et plutôt rapide mais qui en jette, un joli petit fraisier simplifié :)

IMG_5128

Simplifié, parce que j’ai laissé de côté la crème mousseline, la pâte d’amande, le miroir … je me suis contentée d’une simple mais délicieuse crème Chantilly. Et comme je ne fais plus que de la Chantilly façon Michalak, quoi de mieux d’une recette de biscuit de Michalak pour aller avec ? J’ai opté pour le biscuit viennois présenté dans son magnifique Michalak Masterbook , (achetez-le, rien que pour baver sur les photos …) une recette vite faite et cuite en 12 minutes. Le tout préparé avec de délicieuses garriguettes de Dordogne, miam :)

Un détail, il vous faudra un cadre pour le montage (cercle, moule à charnière dont on enlève le fond, carré, rectangle …). Et pas trop grand, mon gâteau faisait 20 x 26 cm et c’était tout juste côté crème … ce qui nous a fait quand même un gâteau pour 9 à 12 personnes (si c’est après un gros repas, ça va pour 12, si c’est pour un goûter, ça fera 9).

La Chantilly chocolat blanc et vanille :

  • 250 g de crème fleurette
  • 1 gousse de vanille
  • 50 g de chocolat blanc

La veille (ou quelques heures avant), on fait bouillir dans une petite casserole la crème fleurette avec la gousse de vanille grattée.
Ensuite, on verse la crème bouillante sur le chocolat haché, et on mélange doucement pour faire fondre le chocolat. Et pour que la crème soit bien lisse et homogène, un petit coup de mixer plongeant (sans en mettre partout sur les murs de la cuisine, si possible), on filme la préparation au contact (pour éviter que la surface ne durcisse), et hop là, au frigo pour la nuit.
Il n’y aura plus qu’à monter la crème en Chantilly, soit au robot, soit au fouet électrique, soit à la main (mais là, il va falloir un peu d’huile de coude), au moment de l’utiliser.

On peut aussi parfumer la crème avec de la fève de Tonka. Personnellement, je n’apprécie pas énormément ce goût, alors je n’en mets pas, mais si vous aimez et que vous en avez dans vos tiroirs, faites vous plaisir !

Le biscuit viennois :

  • 2 oeufs entiers
  • 2 jaunes d’oeufs (40 g)
  • 2 blancs d’oeufs (60 g)
  • 105 g de sucre en poudre
  • 50 g de farine

Pour commencer, on verse les blancs d’oeufs dans le bol du robot, et monter en neige ferme en ajoutant 25 g de sucre, en 3 fois.
Dans un autre récipient, on fouette les 2 oeufs entiers, les 2 jaunes d’oeufs, et le reste du sucre. Il faut fouetter longtemps pour que le mélange soit brillant et qu’il double de volume, au moins. On mélange ensuite les 2 préparations, délicatement, à la maryse, pour ne pas briser les blancs.

IMG_5089

Pour terminer, on ajoute la farine, tamisée bien sûr pour ne pas ajouter de grumeaux dans notre belle pâte.
On étale cette pâte sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé, ou sur une feuille en silicone, un tapis silpat, enfin, un truc qui se décollera bien !
Et au four pour 10 à 15 minutes à 180° C :)

Le montage :

C’est ça le plus long !
Il va falloir découper 2 rectangles (ou carrés, ou ronds …) de la même taille, et surtout, de la taille du moule qu’on souhaite utiliser.
On place une première couche de biscuit dans le moule, et on attaque la partie la plus compliquée. Il faut ensuite répartir des fraises, coupées en deux dans la hauteur, sur tout le pourtour du gâteau, sans qu’elles tombent (parce que la garriguette aime faire sa vie et ne pas rester là où on lui a demandé d’aller). Une fois qu’on a fait le tour du cercle, on retaille toutes les fraises à la même hauteur. Ou alors, si on est plus malin, on coupe toutes les fraises à la même hauteur avant de les placer contre le cercle, et comme ça, on évite d’avoir – comme moi parce que oui, je l’ai fait après – des vagues. Ensuite, on recouvre la génoise de morceaux de fraises.
Placez votre Chantilly (bien ferme, il faudra qu’elle tienne le coup !) dans une poche à douille, ce sera bien plus facile à répartir. Garnissez votre gâteau de chantilly, en remplissant bien les interstices entres les fraises. Il faut que le gâteau soit bien « rempli », c’est ça qui permettra que le gâteau ne s’effondre pas quand on enlèvera le moule … mais pas trop, il ne faudrait pas non plus que ça explose !

IMG_5122

Il n’y a plus qu’à poser la deuxième couche de biscuit sur le gâteau, et ensuite, on laisse libre cours à son inspiration pour la décoration. Pâte d’amande, pâte à sucre, glaçage, coulis … j’ai opté pour quelques fraises coupées en éventail, un peu de chantilly (ce qui restait dans la poche à douille, c’était pile la bonne quantité pour le gâteau !) …

On place au frais quelques heures, pour que la crème prenne bien (on peut le manger tout de suite, mais si on attend un peu, ça tiendra mieux à la découpe). On prend ensuite son courage à deux mains pour décercler le gâteau … mais tout va bien au pays des bisounours et des jolis gâteaux, et il n’y a pas de raison que ça ne tienne pas !
Dernière étape … cuillères, assiettes … 2, 3, 10, comme vous voudrez ! l’important c’est de le déguster avec ceux que vous aimez :)

IMG_5151

Lire la suite

Tronche de cake ? Le cake au citron de Pierre Hermé

Ok, ce titre est naze … pardon, je ferai mieux la prochaine fois !
J’espère que vous pardonnerez également ce long silence depuis le dernier billet, mais entre temps, j’ai baptisé mon fiston (et préparé suffisamment de mini bidules apéritifs et de desserts pour 70 personnes, alors qu’on était 33), alors j’ai bien rempli mes journées.
Mais me revoilà, et tant qu’à faire, je pourrai partager quelques-unes des recettes choisies pour l’occasion !

En attendant, un baptême, c’est l’occasion de recevoir la famille, et 2 jours après le Grand Jour de mon petit Robin, ma maman et ma grand-mère sont venues pour le goûter. Alors, j’avais envie de préparer un petit quelque chose de sympathique, mais pas de passer 3 heures aux fourneaux, et puis il fallait du léger, parce qu’on avait tous légèrement abusé les jours précédents.
C’était donc l’occasion de tester une recette qui était en attente depuis longtemps, celle du cake au citron de Pierre Hermé.

IMG_4793

Quand un grand nom de la pâtisserie nous donne une de ses recettes, c’est forcément un gage de qualité, j’étais donc plutôt confiante. Mais après la dégustation, miam, j’étais simplement enthousiaste ! Ce cake est moelleux mais pas caoutchouteux pour 2 sous, très parfumé sans jamais être écoeurant, la recette est facile à suivre, la cuisson est inratable, bref … une recette parfaite ! Et, cerise sur le gâteau, il est encore meilleur le lendemain (et il semblerait qu’il se garde facilement une semaine s’il est bien emballé), ce qui permet de le faire la veille si on attend des invités ou pour un super petit-déjeuner !

Alors c’est parti, je vous livre la recette du Maître :)

Pour 2 cakes (avec des moules en aluminium d’1 litre, par exemple) :

  • 375 g de farine 45
  • 3/4 de cuillère à café de levure chimique
  • le zeste de 3 citrons (non traités après récolte)
  • 400 g de sucre
  • 6 oeufs entiers
  • 190 g de crème fleurette
  • 3,5 cuillères à soupe de rhum blanc (je n’en ai pas, alors j’ai mis du Malibu coco à la place … je n’ai pas senti la noix de coco, ni aucun goût d’alcool !)
  • 1 pincée de sel
  • 135 g de beurre fondu

    Pour le sirop d’imbibage : (facultatif)

  •  150 g d’eau
  • 65 g de sucre
  • 2 cuillères à soupe de jus de citron

D’abord, on préchauffe le four à 160°. Eh oui, pas 180° comme d’habitude, mais c’est mieux, ça cuit longtemps mais pas trop fort, et c’est pour ça que c’est si moelleux.

Première étape : zester les citrons. Si vous avez un zesteur classique, je dis pas que c’est impossible de faire bien, mais c’est galère. L’important est de ne prélever que le jaune, et pas le blanc (qui est amer). Le top du top, si vous avez, ou si vous pouvez vous l’offrir, c’est la Microplane. La Microplane, ou déesse des râpes, c’est une petite râpe fine, toute en longueur, solide, hyper efficace aussi bien pour les citrons que le chocolat ou le parmesan (mais pas dans la même recette, hein …). Attention, par contre, parce qu’elle est également très efficace pour les doigts (j’arrive toujours à m’en microplaner un … mais bon, quand on aime le citron, on ne compte pas !).

IMG_4790

Ensuite, on mélange les zestes de citron avec le sucre, et on laisse reposer quelques minutes, le temps que le sucre soit bien parfumé. La texture est assez étrange d’ailleurs, ça devient un peu collant avec l’humidité des zestes. Mais ça sent drôlement bon, et ça laisse le temps de peser les autres ingrédients, de faire fondre le beurre, ou de beurrer et fariner les moules, sauf si on utilise du silicone. M’enfin, je beurre et je farine aussi les moules en silicone, et le démoulage est parfait !
Ensuite, on ajoute les oeufs, et on fouette pendant bien 5 minutes, pour que le mélange soit léger, aérien, mousseux … c’est là qu’on est content d’avoir un robot qui travaille tout seul, parce que 5 minutes au batteur c’est long, mais au fouet, pfiou, ça fait travailler les biceps ! Après ça, on ajoute la crème fleurette, puis le rhum, puis le sel. On fouette encore pour rendre le mélange bien homogène. On continue avec la farine (en plusieurs fois, pour ne pas faire de grumeaux, et doucement, pour ne pas « casser » la pâte), et enfin le beurre fondu, légèrement refroidi.
Pas besoin de laisser reposer, on remplit les moules, et hop là, au four. Pour éviter que le fond ne cuise trop vite, on peut poser les moules sur une plaque, et même mieux, sur 2 plaques superposées.
C’est parti pour environ 1 heure de cuisson, à surveiller en piquant régulièrement (je prends des piques à brochette, ça va plutôt bien pour piquer les gâteaux … les plus téméraires peuvent y aller au cure-dent, mais gare aux doigts brûlés !).

Pendant la cuisson, on prépare le sirop : il suffit de faire bouillir le sucre et l’eau, juste le temps que le sucre fonde. Ensuite, on laisse refoidir et on a joute 2 cuillères à soupe de jus de citron (les citrons que vous avez zestés tout à l’heure, à moins que vous ne les ayez déjà sacrifiés en rondelles dans un Coca bien frais !).

Démoulez les cakes, imbibez-les de sirop à l’aide d’un pinceau, si vous le souhaitez (sur le dessus et les côtés), et voilà, c’est l’heure du goûter, déjà !

IMG_4795

Lire la suite

Dites « Cheeeeese » ! Le cheesecake comme à New York

Vite vite, une nouvelle recette ! 
Et après une recette un peu longue la semaine dernière, un dessert bien plus rapide, qu’on peut préparer plusieurs heures d’avance, ou la veille. Impossible de le rater, c’est du 100 % garanti … le cheesecake ! 

IMG_0597

J’utilise une recette de Marc Grossman dans le livre « Un goûter à New York », dans la collection « Les petits plats » chez Marabout. Un jour, il faudra que je vous donne sa recette de cookies aux pépites de chocolat, qui sont tout simplement les meilleurs cookies du monde !
J’ai légèrement diminué les quantités pour la crème, ce qui permet d’avoir une couche moins épaisse et donc, un dessert un tout petit peu plus léger ! La plupart du temps, je réalise cette recette sans glaçage, je trouve que le cheesecake se suffit à lui-même, c’est déjà un dessert très crémeux. Je le sers habituellement avec un coulis de framboise ou de fraise, mais c’est également très bon avec des agrumes ou des fruits exotiques !

En attendant, place au cheesecake, qui vous fera peut-être voyager jusqu’à New York si vous avez l’imagination fertile :)

Pour le biscuit :

  • 180 g de biscuits émiettés (Petits Beurre, Speculoos, Graham Crackers … )
  • 90 g de beurre fondu
  • 20 g de sucre en poudre

(Pour émietter les biscuits, Apolline a opté pour la technique ô combien délicate de « et si je tapais avec mon rouleau à pâtisserie ». Efficace.)

IMG_0588

Pour la crème au fromage :

  • 400 g de fromage frais (type Philadelphia)
  • 120 g de sucre en poudre
  • 1/2 cuillère à café de sel
  • 30 g de farine
  • le jus et le zeste râpé d’1 citron
  • 25 cl de crème fraîche
  • 4 oeufs
  • 1 jaune d’oeuf
  • 1/2 cuillère à café d’extrait de vanille

Pour le glaçage (facultatif)

  • 22,5 cl de crème fraîche
  • 2 cuillères à soupe de sucre en poudre

Préchauffez le four à 175 °C.
Mélangez les biscuits émiettés, le sucre et le beurre fondu, puis tapissez de ce mélange le fond (bien beurré) d’un moule à gâteau (idéalement un moule à charnière, sinon pensez à bien tapisser le moule de papier sulfurisé, pour pouvoir démouler ensuite !).

IMG_0590 IMG_0594

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tassez bien la préparation avec le fond d’un verre par exemple. Enfournez et laissez cuire 15 minutes. 
Sortez le biscuit du four et préchauffez le à 225°C.

En respectant l’ordre de la liste, mélangez tous les ingrédients de la crème de fromage, fouettez bien jusqu’à obtention d’une crème lisse et homogène. Versez ce mélange sur le biscuit. 
Enfournez pour 10 minutes à 225°C. Ensuite, baissez la température à 120°C et prolongez la cuisson d’environ 1h15. La crème doit être légèrement tremblotante au centre. 
Laissez refroidir et réservez au réfrigérateur pendant au moins 4 heures.

Si vous choisissez d’ajouter le glaçage, mélangez bien la crème fraîche et le sucre en poudre, sortez le gâteau du four 15 minutes avant la fin de la cuisson. Recouvrez-le de glaçage avec un spatule, lissez bien et remettez au four pour le temps restant.

Vous pouvez le décorer avec des fruits (à savoir que s’il y a du jus, il va colorer légèrement le dessus de la crème), ou le servir tel quel. Il n’y a plus qu’à fermer les yeux et rêver à Brooklyn pour que le voyage soit parfait !

IMG_0597

 

Lire la suite